Proche de ses concitoyens jusqu’à l’épuisement, mais heureux d’avoir fait son travail d’administrateur communal avec dévouement et honnêteté, voilà comment le Pape François voit le maire.
Comment est un maire à la fin de sa journée de travail ? Fatigué mais heureux d’avoir rempli ses devoirs au service de la communauté, ou peut-être moins fatigué, mais avec mauvaise conscience après avoir utilisé sa position à des fins personnelles ? Le Pape s’est arrêté sur les points positifs et négatifs de ce rôle, dans un discours improvisé, plus authentique et spontané, fait d’observations et de souvenirs. Un discours qui rappelle sa vision de l’évêque comme serviteur parmi son peuple. À certains égards, le maire d’une ville doit nourrir lui-même ce désir de proximité vis à vis des personnes qu’il administre.
Quel est donc e portrait du maire idéal selon le pape François ? il « doit se trouver au milieu des gens. On ne comprendrait pas qu’il n’y soit pas. » Et il ajoute : un maire doit être un médiateur qui cherche l’unité de la population de sa ville, son bien-être, en cherchant des solutions aux problèmes. Et si cette tâche est certes harassante, elle procure cependant bien des satisfactions. Le Pape a encore pris l’image du Christ au milieu de la foule, pressé de toutes parts. Il n’était pas maire, mais l’image est bien celle d’un homme au milieu de la foule, répondant aux besoins des gens.
La vocation du maire est donc celle du serviteur, proche de ses concitoyens, voué à la recherche du bien commun et au service des plus pauvres dont la dignité doit toujours être respectée.