657 - Célébrer Dieu - Eglise Catholique en Martinique

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23 S ommaire L e mercredi des Cendres a marqué officiellement notre entrée en Carême. Le questionnaire détachable paru dans la précédente édition de la revue est une aide précieuse pour nous permettre de vivre une démarche spirituelle afin de « grandir dans une fraternité locale et universelle », comme nous le propose notre diocèse. Le message du pape François pour le Carême 2023 est centré sur la Transfiguration du Seigneur. "Le Carême est un voyage de transfiguration personnelle", souligne le Saint-Père. C’est « u\ n temps de grâce dans la mesure où nous nous mettons à l’éc\ oute de Celui qui parle. Et comment nous parle-t-il ? Avant tout dans la Parole de Dieu que l’Église nous offre dans la Liturgie : \ ne la laissons pas tomber dans le vide ». Le dossier de cette édition porte à juste titre sur la Liturgie. E\ n effet, Eglise en Martinique a souhaité connaître un peu plus son organisation au sein de notre diocèse. Pour cela, la nouvelle équipe de la Pastorale de la Liturgie diocésaine a été inter\ rogée et deux prêtres ont accepté de nous partager le fonctionnement de l’équipe liturgique de leur paroisse. Par ailleurs, les chorale\ s sont “au service” de la célébration, et plus particulière\ ment de l’assemblée. Notre Archevêque rappelle ainsi dix points importants les concernant. A charge donc aux chefs de choeurs, maîtres d'oeuvre de la liturgie, de les mettre en pratique. Nous devons, pendant ce Carême, tourner notre cœur vers Jésus, faire des bons choix, garder le bon cap, réajuster notre vie à celle du Christ et entrer dans un processus de conversion. Le thème de la conversion est traité dans la rubrique « An tjè\ Légliz-la ». Pourquoi aller se confesser ? Est-ce obligatoire ? N’\ y a-t-il pas un désintérêt pour la confession ? Autant de questions posées à un prêtre qui nous livre des éléments de répo\ nse pour éclairer notre jugement. L’Eglise qui est en Martinique était en fête en janvier et en février. Les paroisses de Tartane, de Ducos et de Josseaud ont réuni beaucoup de fidèles à l’occasion de leurs temps forts. Il en a été de même pour notre Radio diocésaine. De très bons moments de communion qui ont fait la joie des fidèles ! Eglise en Martinique a relancé la rubrique « Société ». E\ lle paraîtra ponctuellement, au gré de l’actualité. Aujourd’h\ ui, nous vous proposons un article en lien avec la Journée internationale des droits de la femme qui se déroule chaque année le 8 mars. « Pitié Seigneur car nous avons péché ! ». En ce début\ de Carême, cherchons dans la prière, dans les liturgies pénitentielles et les\ sacrements, une plus grande communion avec Jésus Christ. Bon temps de Carême à tous ! Justine Lordinot ■ SOCIÉTÉ 18 EDITORIAL MOT DE L’EVÊQUE LITURGIE VIE DU DIOCÈSE • La Parole Dominicale • Présentation \be la Paroisse \be Case-Pilote • Extrait \bu Message \be Sa Sainteté Jean-Paul II à l’Assemblée Plénière \be la Congrégation pour le Culte Divin et la Discip\nline \bes Sacrements • Zoom sur la Pastorale \be la Liturgie \bu \biocèse \be Martinique • L’organisation \be la litu\nrgie \bans la paroisse \be Saint-Christophe • L’organisation \be la litu\nrgie \bans la paroisse Saint-Paul \bu Morne -\bes -E\nsses • La lutte incessante \bes femmes • La conversion • Tartane a fêté son Saint \nPatron François \be Sales • Josseau\b en fête • Ra\bio Saint-Louis en \nFête au Sta\be Louis Achille • Journée fraternelle communautaire et intergénérationnelle à Ducos, CAP 2025 • Page Jeunes +15 • Les \bix comman\bements \bes chorales • Message \bu pape françois pour le carême 2023 Ascèse \be Carême, itinéraire syno\bal 3 • Message \bu pape françois pour le carême 2023• Message \bu pape françois pour le carême 2023 EGLISE UNIVERSELLE 7 5 6 8 9 10 11 à l’Assemblée Plénière \be la Congrégation pour 12 13 15 • L’organisation \be la litu\nrgie \bans la paroisse 16 AN TJÈ LÉGLIZ\bLA 17 4 EDITORIAL 2 AGENDA DE L'EVEQUE 19 • Extrait \bu Message \be Sa Sainteté Jean-Paul II Dossier : LITURGIE DIRECTEUR DE PUBLICATION : Jean-Michel MONCONTHOUR RÉDACTRICE EN CHEF : Justine LORDINOT MISE EN PAGE – IMPRESSION Caraïb Ediprint – Bois Quarré – 97232 Lamentin – Tél. \ 05 96 50 28 28 TIRAGE : 8 000 EXEMPLAIRES I.S.S.N. 0759-4895 – Commission paritaire N° 1115L87225 ADMINISTRATION – RÉDACTION Archevêché de la Martinique – Rue du R.P. Pinchon 97200 Fort de France - Tél. 05 96 63 70 70 SERVICE DES ABONNEMENTS Archevêché de la Martinique – BP 586 97207 Fort de France Cedex – Tél. 05 96 63 70 70 – 05 96 72 55 04 http://martinique.catholique.fr – egliseenmartinique@gmail.com

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 3 1. Les cinq essentiels tu vivras :Chaque chorale est une communauté ecclésiale qui doit vivre les « 5 essentiels » et mettre en place, pour ce faire, un noyau de prière et de vie fraternelle chargé d’animer le groupe lui-même comme une famille : prière, amitié, conférences, récollections, retraites, pèlerinages, actions caritatives… 2. La liturgie de l’Église tu connaitras : Les chefs de chœurs et responsables doivent avoir un vrai sens de l’Église pour avoir une vraie connaissance des principes de la liturgie catholique dont ils sont les maîtres d’œuvre. Ils doivent avoir lu la Présentation Générale du Missel Romain qui enseigne l’ars celebrandi (l’esprit et la manière de mettre en œuvre la liturgie de l’Église). 3. Une Mission tu accom- pliras : Chaque chorale est responsable de la participation du peuple de Dieu à la liturgie de l’Église. Elle doit développer sa fonction comme une véritable mission qui entraîne les fidèles dans la célébration du mystère de la Pâques du Christ ! 4. La communion tu serviras : Le chant d’entrée et l’ordinaire doivent être des chants connus ou faciles à reprendre par toute l’assemblée. La chorale chante pour entraîner l’assemblée dans l’unité. Les chants doivent être liés au mystère célébré et choisis comme un véritable enseignement. 5. Dans le trésor de l’Église tu puiseras : Les chorales paroissiales doivent donner priorité au répertoire catholique, connaître les pièces principales du répertoire grégorien classique (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Pater Noster, Agnus Dei, Salve Regina) et savoir introduire des pièces du répertoire créole de Bèlè Légliz. 6. Le Texte du Missel tu respecteras : Dans les parties chantées de la liturgie, les partitions doivent respecter strictement les textes du Missel : au kyrie, au Gloria, au Credo, au Sanctus, au Notre Père et à l’Agnus Dei. Il est interdit de changer les paroles du missel, elles font partie du trésor commun des fidèles. 7. Le Prêtre tu attendras : Il appartient au président de la célébration de donner le rythme de la célébration. Une bonne coordination préalable permet d’assurer une certaine fluidité liturgique : Quels sont les temps de silence à privilégier ? Quel type de rite pénitentiel ? Quand entonner le Gloria (après un petit temps de silence suivant la collecte) ? L’Alleluia (juste après le seconde lecture) ? Le chant d’offertoire ? D’action de grâce ? 8. De la batterie modé- rément tu useras : On n’utilisera pas la batterie ni de rythmes « dansants » pendant le Carême et pour les parties de la messe qui doivent inviter à l’intériorité (le Kyrie, le Psaume, le refrain de Prière Universelle et l’Agnus Dei) et on l’utilisera de façon sobre pour le chant d’offertoire, les hymnes de communion et d’action de grâce. L’usage de musiques pré- enregistrées, notamment les boîtes- à-rythme est proscrit au cours des célébrations liturgiques, notamment la messe. Seules les musiques naturelles (en live), principalement les voix sont possibles. 9. De spectacle tu t’abstien- dras : L’usage de danses, d’applaudissements, de présen- tations artistiques, de sketches ainsi que les interventions et discours divers doivent être modérés et avoir lieu en tout état de cause, en dehors de la liturgie, c’est-à-dire jamais entre les deux signes de croix qui ouvrent et clôturent une célébration. 10 . Le silence tu obser- veras : Les animateurs liturgiques et les célébrants doivent savoir observer des temps de silence, ils sont régulièrement prescrits dans le nouveau missel. Lorsqu’il n’y a pas de chant, un murmure d’orgue ou de cithare peut accompagner certains actes liturgiques (méditation, déplacements des célébrants, encensements, lecture du psaume ou des intentions de prière universelle…). + Fr David Macaire, Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France ■ Les dix commandements des chorales MOT DE L’ÉVÊQUE Nouvelle édition (un peu retouchée) du « résumé pratique du coutumier des chorales, groupes et animate\ urs liturgiques » (paru en 2016)

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du5 mars 2023 – n° 657 4 EGLISE UNIVERSELLE\n C hers frères et sœurs, ! Les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc concordent pour raconter l’épisode de la Transfiguration de Jésus. Dans cet événement, nous voyons la réponse du Seigneur à l’incompréhension manifestée par les disciples à son égard. Peu avant, en effet, un accrochage sérieux s’était produit entre le Maître et Simon-Pierre qui, après avoir professé sa foi dans le fait que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, avait repoussé son annonce de la passion et de la croix. Jésus l’avait repris avec force : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes ». Et voici que « six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne ». L’Évangile de la Transfiguration est proclamé chaque année, le deuxième dimanche du Carême. Durant ce temps liturgique, en effet, le Seigneur nous prend avec lui et nous emmène à l’écart. (…). Pendant le Carême nous sommes invités à monter “sur une haute montagne” avec Jésus, pour vivre avec le Peuple saint de Dieu une expérience d’ascèse particulière. L’ascèse de Carême est un effort, toujours animé par la Grâce, pour surmonter nos manques de foi et nos résistances à suivre Jésus sur le chemin de la croix. Pour approfondir notre connaissance du Maître, pour comprendre et accueillir à fond le mystère du salut divin réalisé dans le don total de soi par amour, il faut se laisser conduire par lui à l’écart et en hauteur, en se détachant des médiocrités et des vanités. Il faut se mettre en chemin, un chemin qui monte, qui exige effort, sacrifice, concentration, comme une excursion en montagne. Ces conditions sont également importantes pour le chemin synodal dans lequel nous nous sommes engagés, en tant qu’Église. (…). Pour cette “retraite” sur le mont Thabor, Jésus emmène avec lui trois disciples, choisis pour être témoins d’un événement unique. Il veut que cette expérience de grâce ne soit pas solitaire, mais partagée, comme l’est, du reste, toute notre vie de foi. Jésus, on doit le suivre ensemble. Et c’est ensemble, comme Église pérégrinant dans le temps, que l’on vit l’année liturgique et, à l’intérieur de celle-ci, le Carême, en marchant avec ceux que le Seigneur a placés à nos côtés comme compagnons de voyage. Par analogie avec la montée de Jésus et des disciples au Thabor, nous pouvons dire que notre chemin de Carême est “synodal”, car nous l’accomplissons ensemble sur le même chemin, disciples de l’unique Maître. (…). Et nous arrivons au moment culminant. L’Évangile raconte que Jésus « fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière ». Voilà le “sommet”, le but du chemin. Au terme de la montée, lorsqu’ils sont sur la montagne avec Jésus, la grâce est donnée aux trois disciples de le voir dans sa gloire, resplendissant de lumière surnaturelle, qui ne venait pas du dehors, mais qui irradiait de Lui-même. La divine beauté de cette vision fut incomparablement supérieure à toute la fatigue que les disciples avaient pu accumuler pour monter au Thabor. (…). Le processus synodal apparaît lui aussi souvent ardu et nous pourrions parfois nous décourager. Mais ce qui nous attend à la fin est sans aucun doute quelque chose de merveilleux et de surprenant, qui nous aidera à mieux comprendre la volonté de Dieu et notre mission au service de son Royaume. L’expérience des disciples sur le Thabor s’enrichit encore quand, lorsqu’à côté de Jésus transfiguré apparaissent Moïse et Élie qui personnifient la Loi et les Prophètes. La nouveauté du Christ est l’accomplissement de l’Ancienne Alliance et des promesses ; elle est inséparable de l’histoire de Dieu avec son peuple et en révèle le sens profond. De même, le parcours synodal est enraciné dans la tradition de l’Église et, en même temps, ouvert à la nouveauté. (…). Le chemin ascétique du Carême, ainsi que le chemin synodal ont tous deux comme objectif une transfiguration, personnelle et ecclésiale. (…). Pour que cette transfiguration puisse s’accomplir en nous cette année, je voudrais proposer deux “sentiers” à suivre pour monter avec Jésus et parvenir avec Lui à destination. Le premier fait référence à l’impératif que Dieu le Père adresse aux disciples sur le Thabor, alors qu’ils contemplent Jésus transfiguré. La voix venant de la nuée dit : « Écoutez-le ». La première indication est donc très claire : écouter Jésus. Le Carême est un temps de grâce dans la mesure où nous nous mettons à l’écoute de Celui qui parle. Et comment nous parle-t-il ? Avant tout dans la Parole de Dieu que l’Église nous offre dans la Liturgie : ne la laissons pas tomber dans le vide. (…). En plus des Écritures, le Seigneur nous parle à travers les frères, surtout par les visages et par les histoires de ceux qui ont besoin d’aide. Mais je voudrais ajouter aussi un autre aspect très important dans le processus synodal : l’écoute du Christ passe aussi à travers l’écoute des frères et des sœurs dans l’Église. (…). Voilà la seconde indication pour ce Carême : ne pas se réfugier dans une religiosité faite d’événements extraordinaires, d’expériences suggestives, par peur d’affronter la réalité avec ses efforts quotidiens, ses duretés et ses contradictions. La lumière que Jésus montre aux disciples est une anticipation de la gloire pascale, vers laquelle il faut aller, en le suivant “Lui seul”. Le Carême est orienté vers Pâques : la “retraite” n’est pas une fin en soi, mais elle nous prépare à vivre avec foi, espérance et amour, la passion et la croix, pour parvenir à la résurrection. De même, le parcours synodal ne doit pas non plus nous faire croire que nous sommes arrivés quand Dieu nous donne la grâce de certaines expériences fortes de communion. Redescendons dans la plaine et que la grâce dont nous saurons fait l’expérience nous soutienne pour être des artisans de synodalité dans la vie ordinaire de nos communautés. Chers frères et sœurs, Que l’Esprit Saint nous fasse vivre ce Carême dans l’ascèse avec Jésus, pour faire l’expérience de sa splendeur divine et, ainsi fortifiés dans la foi, poursuivre ensemble le chemin avec Lui, gloire de son peuple et lumière des nations. Pape François Rome, Saint-Jean-de-Latran, 25 janvier 2023, fête de la Conversion de Saint Paul. ■ MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LE CARÊME 2023 Ascèse de Carême, itinéraire synodal

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 55 Dimanche 5 mars 202\b la P P arole DDominicale 2 ème Dimanche de Carême - Année A Prière d’introduction Prions avec le Psaume 26 : En mon cœur, je t’ai dit : je cherche ton visage ; c’est ton visage, Seigneur, que je veux rechercher. Ne détourne pas de moi ta face. Réflexion ➊ « Quitte ton pays, parenté... et va ». Dans ce passage du livre de la Genèse (Gn 12, 1-4), à l’exemple d’Abraham, le Seigneur nous invite à quitter la terre qui nous a vu naître. Elle est riche d’expériences de notre famille, nos parents, notre société. Cette terre, comme une matrice, nous a nourris, fait grandir et conditionnés, telle une matrice de paroles, de cultures, d’héritage, de mentalités, d’habitudes, de certitudes. Cette matrice est aussi bien capable de donner la vie que de la défigurer par le péché, l’emprise, la domination du mal. Nous sommes donc invités à quitter cet ancrage humain avec lequel nous sommes en lutte parce qu’au fond de nous il y a déjà inscrit un ailleurs désiré. La Parole de Dieu, comme pour Abraham, retentit pour nous, comme un appel décisif : obéir, consentir et partir. Grandir dans la confiance en Dieu qui nous fait la promesse de la bénédiction, de nous-mêmes et des autres à travers nous. Faire le choix d’accueillir la Parole et d’y répondre positivement, c’est accepter de mourir pour vivre la promesse. C’est s’abandonner au projet de Dieu, dans un don total. C’est ce chemin que le Christ nous ouvre par l’Evangile. Le Seigneur nous appelle à aller au-delà de nous- mêmes : c’est un voyage proposé à tout un chacun, pour voir ce qu’il n’avait jamais vu, entendre ce qu’il n’avait jamais entendu, et ce, sans forcément sortir de sa maison. ➋ « Celui-ci est mon fils bien-aimé... Écoutez-le » A la suite d’Abraham, Dieu nous appelle à écouter son fils bien-aimé, en qui il trouve la joie de la réalisation de son projet d’amour pour l’humanité. Comme pour les disciples sur la montagne, nous sommes appelés à accueillir la passion du Christ, et se laisser toucher par Sa Parole. Quatre signes nous sont donnés pour manifester et authentifier la présence de Dieu en Jésus : • La lumière qui émane de Jésus • La présence de Moïse et d’Elie • La nuée lumineuse • La voix qui retentit. Ces signes donnés aux disciples nous aident à mieux comprendre et à accepter la passion du Christ. Par l’Evangile de la transfiguration, Jésus nous invite à partager l’inattendu de la destinée humaine : la gloire de Dieu sur le visage de l’homme. Pour y parvenir, cela ne va pas sans l’accueil de la passion annoncée : la croix. ➌ « Dressons trois tentes … » En accueillant l’annonce de l’Evangile par la Foi, chaque chrétien est appelé à devenir membre du Corps du Christ et vrai sanctuaire de Dieu, par la puissance de la mort et de la résurrection du Christ et du don de l’Esprit Saint. La transfiguration nous révèle notre destinée : l’espérance à laquelle nous sommes appelés, pour recevoir notre tente personnelle définitivement dressée en Dieu. En acceptant le projet de Dieu en Christ, chacun de nous doit prendre sa part de souffrances pour l’annonce de l’Evangile. Jésus montre que son chemin d’acceptation des humiliations par amour et miséricorde pour tous triomphe définitivement du mal et de la violence de la mort. Nous attendons dans l’espérance la gloire promise, gloire à recevoir dès aujourd’hui dans la Foi. Cette gloire qu’on ne prend pas comme Abraham qui voulut forcer le projet de Dieu par une GPA (Genèse 16), ou l’exemple des disciples qui demandent à dresser trois tentes pour retenir cette Révélation. Résolution Pendant ce temps de carême, je réfléchis à tout ce que je dois quitter pour accueillir la gloire de la résurrection. Dialogue avec le Christ Seigneur, daigne aujourd’hui nourrir nos cœurs de ta Parole et purifier notre regard spirituel, que la certitude de ta présence nous donne la force de tendre sans relâche vers Ta Gloire. (Missel) Père Jean-Michel Monconthour Paroisse de Saint-Christophe ■ Genèse 12, 1-4 • \i Psaume 32 • 2Timot\ihée 1, \b-10 • Matth\iieu 17, 1-9 LITURGIE

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 6 Horaires d’ouverture des bureaux • Accueil paroissial (secrétariat) : mercredi 9h-11h, • Accueil par le curé : le mercredi 9h-11h, autres sur rdv • Ouverture de l’église en dehors des célébrations : le mercredi 9h-11h Horaires d’ouverture des bureaux Horaires d’ouverture des bureaux Horaires d’ouverture des bureaux Horaires des messes • En semaine : mercredi 18h, 1er vendredi du mois 18h • Le Week-end : Samedi 18h, dimanche 7h30 Dernier dimanche du mois, 17h messe des jeunes et des familles L ’Église catholique de Case-Pilote, multicentenaire, construite en 1640, où les premiers Jésuites ont pris pied à Case-Pilote. L’église a trois superbes cloches dénommées : • Joséphine • Louise • Caroline Classée monument historique le 2 mai 1979, l’église de Case-Pilote porte le nom de Notre-Dame de L’Assomption et de Saint-Joseph. Elle est l’œuvre des différents prêtres qui se sont succédé depuis ce temps-là, jusqu’à maintenant. Le bâtiment en lui-même a été taillé, édifié avec de la grosse pierre du pays, son fronton est décoré par une coquille Saint- Jacques, l’église a la forme d’une croix vue d’en haut et sa charpente est une carène renversée. Dans le chœur, le maître autel est tout en marbre, ainsi que l’autel de la chapelle dédiée à Saint-Joseph et l’autel de la chapelle dédiée à la Sainte Vierge Marie. À l’intérieur de l’église, nous apercevons différents tableaux de valeur historique représentant : • Les armoiries de Pie X, de Léon XIII, ainsi que ceux de l’évêque Cormont de Martinique de l’époque • Sainte Marie-Madeleine du 17 ème siècle • La Sainte Famille du 18 ème siècle • Le chemin de croix avec ces 14 tableaux d’une beauté incontestable donne une signature particulière à cette église. • Le Sacré-Cœur • La Miséricorde Divine L’église est dotée d’un bénitier avec une fresque mosaïque qui représente le B aptême du Christ, constituée de débris de vaisselle brûlée lors de l'éruption de la montagne Pelée en 1902, ce coin de l’église est appelé : les fonts baptismaux. Toute communauté d’Église vit de la générosité et du service de ses fidèles. Les fidèles de Case-Pilote s’inscrivent dans cette dynamique toujours renouvelée au nom de leur foi. Voici une heureuse occasion pour nous d’exprimer notre sincère gratitude pour la municipalité actuelle, comme toutes les autres municipalités, pour leurs mains toujours à l’œuvre pour prendre soin de ce bijou de l’histoire de l’Église en Martinique. Cette communauté comprend cinq PCE, cinq chorales, la P astorale de la santé qui visite les malades tous les 2 e samedis du mois, la P astorale des hommes, les servants d’autels, les ministres extraordinaires de l’eucharistie, groupe de bénévoles récitant le rosaire tous les vendredis à 15h, cénacle prière pour les prêtres, la Légion de Marie qui se réunit tous les mercredis. Temps fort avec Bèlty-Louanj pour la messe des jeunes et des familles, étude biblique, temps d’adoration : la vie paroissiale s’harmonise bien avec une soixantaine de bénévoles actifs. Une paroisse vit grâce aux prêtres qui y vivent et qui servent l’Église en servant Dieu. Actuellement, c'est le père Hippolyte Marie qui est curé de Case-Pilote, mais également de Bellefontaine et Morne-Vert et son vicaire est le père Joacin Guerrier. La mémoire du temps se fait et se refait avec les humains : Ainsi va la vie ! La commune de Case-Pilote a connu une série d’activités où les gens du pays ont investi leur vie : travail dans la commune, la banane, l’élevage… les œuvres culturels et sportives, la miellerie de Maniba Piton donne un label particulier à la commune. Les faits mentionnés sont de ceux auxquels une circonstance quelconque donne de la notoriété. La communauté paroissiale demeure dynamique et s’adapte au rythme des objectifs pastoraux initiés en vue de l’horizon du Cap 2025. Paroisse de Case-Pilote PresbytèrePresbytère LITURGIE

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 7 Tartane a fêté son Saint Patron François de Sales Oui, la messe est une fête ! Quand le Seigneur nous invite, nous avons la joie au cœur ! La joie c’est le sentiment qui a présidé aux différentes manifestations organisées par la communauté paroissiale de Tartane pour commémorer son Saint Patron, François de Sales, dont la fête était le 24 janvier dernier. S ituée dans le prolongement des actions intervenues en 2022 pour marquer les 400 ans de la mort de ce Docteur de la foi, la commémoration de 2023 s’est étalée sur 3 temps qui ont tous eu leurs succès. L’ouverture s’est faite le 23 janvier avec un temps d’adoration du Saint-Sacrement en l’église de Tartane. Ce moment de proximité avec le Christ, nourri de méditation autour de 10 pensées de Saint François de Sales, a conduit les participants venus pour certains en famille à réfléchir sur les bienfaits de l’Eucharistie et la richesse de l’amour fraternel dans la vie du chrétien. Ce fut une démarche vivifiante et nous remercions le père Pierre Alex Zonzon pour cette belle initiative. Le 24 janvier 2023, jour même de la fête de Saint François de Sales, une messe a eu lieu à 18h30. Présidée par le père Gaby Lémy, curé de Tartane et de Trinité, assisté du père Zonzon, prêtre habitué, elle a connu la tonalité familiale d’une rencontre simple et joyeuse. L’ambiance est allée crescendo avec l’arrivée surprise de Monseigneur Macaire. Celui-ci a pu saluer des participants au cours d’une brève rencontre autour de la traditionnelle « soupe » du « frère » Guy. L’office du dimanche 29 janvier à 9h30 a été le pic des manifestations. Ce fût un moment empreint de solennité et de simplicité où tradition et modernité se sont côtoyées dans une belle fraternité. En l’absence de Monseigneur David Macaire retenu à d’autres obligations, la messe a été co-célébrée par le père Lémy et le père Zonzon. A Tartane, c’est bien connu, quand Saint François de Sales rassemble pour sa fête avec le Christ, les invités ne tardent pas. Dès avant le début de la messe, une foule composée d’habitués et de primo- arrivants avait pris place dans l’église dans une ambiance de retrouvailles entre accueillants et accueillis, heureux d’un retour de la vie à la « normale », l’élégance colorée des habits faisant écho à la somptueuse décoration de l’église. L’appel à la joie était donné dès l’accueil et les salutations aux invités en leurs grades et qualités faites par le père Gaby. Tonalité maintenue dans la présentation de Saint François de Sales au travers d’une courte biographie et surtout les textes de la Parole qui portaient à l’espérance avec les « Béatitudes ». Le père Gaby s’est attaché à faire ressortir que pour notre Seigneur, le bonheur rime avec humilité et simplicité. C’est d’ailleurs parmi des gens humbles, des marins-pêcheurs, mais porteurs de belles valeurs (solidarité, courage, obéissance etc.) que le Christ a choisi ses premiers disciples. Le temps de l’Eucharistie fut riche en émotion. Comme à l’ouverture de la messe, et à l’annonce de l’Evangile, le son de la conque de lambi a accompagné la belle procession des offrandes. Son son puissant et ample a fait vibrer bâtiment et cœurs des assistants au passage très applaudi des marins- pêcheurs qui, dans leur tenue de travail, sont venus déposer symboliquement au pied de l’autel des outils et des « fruits » de leur travail. Journalistes, socioprofessionnels, touristes ont pris part à la procession. Le pain, le vin et l’eau étaient exceptionnellement accompagnés de paniers de friandises, nombreux et bien garnis, portés par de dévouées participantes dans d’élégantes toilettes créoles. A la Saint François, on prend soin de soi mais aussi des autres ! Un partage a clôturé les festivités. Ce fut un temps d’heureuse découverte pour les primo-participants et de retrouvailles pour les habitués toujours charmés par l’accueil et la chaleureuse convivialité de la communauté chrétienne de Tartane. Une paroissienne ■ Tartane a fêté son Saint Patron VIE DU DIOCÈSE Oui, la messe est une fête ! Quand le Seigneur nous invite, nous avons la joie au cœur ! La joie c’est le sentiment qui a présidé aux différentes manifestations organisées par la communauté paroissiale de Tartane pour

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 8 Le dimanche 29 janvier 2023, la paroisse de Josseaud a fêté sa patronne, Notre-Dame du Grand Retour. Le père Nicaise Wilfrid Ossébi, curé de la paroisse, et la communauté de Josseaud ont eu la joie d’accueillir pour cette belle célébration Mgr David Macaire ainsi que le père Caleb Yvon Miantuasila Tonta, responsable de la Congrégation des Spiritains en Martinique, sans oublier le père Philibert Paaga, curé de Rivière-Pilote et les diacres Georges Atine et Tony Allaguy Salachy\i. U ne très belle fête ayant pour thème « Avec Marie, portons avec joie le Christ au monde ». Tout au long du mois de janvier, la paroisse a vécu divers temps forts : • Méditation du Rosaire avec l’équipe du Rosaire de Josseaud et les équipes environnantes ; • Célébration de l’Épiphanie du Seigneur avec le partage de la galette ; • Adoration eucharistique ; • Partage de la Parole de Dieu animé par la Pastorale de la famille de Josseaud ; • Neuvaine à Notre-Dame du Grand Retour ; • Deux temps d’évangélisation : « Jésus règne sur nos vies » avec le père Roger Paulin et « Marie a choisi la meilleure part… » avec la prédicatrice Sylviane Rotzen ; • Messe des hommes suivie de notre traditionnel « ti-nain morue » ; • Louange animée par Bèlè Légliz ; • Librairie (vente d’articles religieux), mini-marché, vente d’enveloppes surprises, de pâtisseries et surtout vente de plats à consommer sur place ou à emporter qui a connu un vif succès. Dans son homélie, Mgr David Macaire a porté l’accent sur l’humilité à l’image de la Vierge Marie et de son Fils Jésus. « Il n’y a pas de certificat de bonne conduite délivré par l’Église… L'Église est un hôpital de campagne », a-t-il relevé. Monsieur le Maire de Rivière-Pilote, Jean-François Beaunol, et son conseil municipal ont reçu les encouragements et les félicitations de Mgr David Macaire pour leurs gros efforts consentis, concrétisés par la construction du mur de soutènement tant attendu par la communauté. Les pèlerins venus des quatre coins de l’île ont répondu nombreux à l’invitation de Notre-Dame comme chaque année. À l’issue de la messe, Mgr David Macaire a consacré du temps aux paroissiens à la salle paroissiale. La paroisse Notre-Dame du Grand Retour de Josseaud remercie grandement les entreprises et autres donateurs anonymes pour leur générosité ainsi que la Radio Saint-Louis et la Web TV qui ont retransmis cette belle célébration. Elle remercie naturellement les orga- nisateurs, les sacristains, les équipes d’accueil, de nettoyage, de décoration, la chorale, servants d’autel, les tenants des stands et autres bras nombreux et généreux qui ont travaillé dans la joie et dans la solidarité pour la réussite de la fête de Notre-Dame du Grand Retour. Monique Vaubon Nadiège Pastel ■ Josseaud en fêteen fête VIE DU DIOCÈSE

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 9 4 février 2023, de 1\bh à 22h15 : un grand moment de joie et de communion pour le concert de clôture des 40 ans de la radio catholique de la Martinique qui restera dans l’histoire de la radio et de l’Eglise en Martiniqu\ie. P our remercier le Seigneur, le stade était rempli avec la grande famille de la radio sous la présidence de Mgr David Macaire et en union avec Mgr Michel Méranville dont c’était ce samedi l’anniversaire de naissance ! En familles, en paroisses, en communautés, venus de toute l’île, les milliers de spectateurs ont loué le Seigneur dans un climat paisible et joyeux, sous un ciel clément et étoilé. En 1 ère partie, « Cœurs d’Anges » animé par Louisa Plumber nous a fait vivre un temps de louange parfaitement orchestré et haut en couleurs avec la participation de Jacky Rapon, Dominique Lorté, Claudine et Patrick Pennont, et Thierry Lof : chants et danses ont magnifié le Seigneur. Ce sont nos deux plus jeunes animateurs, Noah et Mathis qui, à l’invitation de la présidente, ont remercié Louisa. En 2 ème partie, Grégory Turpin et ses musiciens nous ont invités à entrer dans un nouveau temps de louange, de méditation et enfin de prière avec Mgr Macaire. Que d’émotions partagées lors de la reprise par des milliers de voix des chants connus de Grégory. Nous avons aussi découvert quelques nouveaux chants de son prochain album XII qui sortira en mars 2023, en particulier « Heureux êtes- vous », reprenant les Béatitudes ! Là encore, moment de communion extraordinaire entre le ciel et la terre ! C’est Laurie qui a remis son bouquet de fleurs à Grégory. Quelques personnes présentes ont souhaité donner leur témoignage : Un défi relevé ! A notre arrivée à 17h30 : surprise, les tribunes du stade Louis Achille paraissent combles et le nombreux public donnait déjà de sa voix sous l’onction du Saint-Esprit, en attendant l’ouverture du concert à 18h et la prière de l’Angélus qui donna le coup d’envoi. Un pari réussi ! Pendant plus de 4 heures, chanteurs, musiciens, danseurs, en parfaite harmonie nous ont fait vivre un moment de communion extraordinaire. Une soirée magnifique ! Dans une superbe ambiance avec la large participation d’un public conquis et plein d’enthousiasme. Oui, c’était incroyablement beau et, à n’en pas douter, les absents ont eu tort. Merci Radio Saint-Louis ! Annie et Lucien > Nous avons passé un excellent moment ce samedi soir. Les enfants étaient dans une excitation totale ; louer Dieu tous ensemble, c’était magnifique ! Toutes mes félicitations et mes encouragements pour votre travail et votre dévouement à toute l’équipe de Radio Saint-Louis pour ce moment inoubliable. Si nous continuons comme cela, toute la Martinique va rayonner dans l’amour de Dieu et le Sacré-Cœur de Jésus vaincra ! Sonia > Je suis venu en famille, avec mon époux et nos 3 enfants. Nous avons passé un excellent moment avec Jésus et nous avons reçu une bonne dose de vitamines ! Merci Seigneur pour ce temps de grâces que tu nous as accordé. Une expérience à renouveler : à quand le prochain concert de RSL ? Nadia Un grand merci à tous ceux qui se sont mobilisés, aux équipes de volontaires de la radio et de la webtv, au régisseur Georges Petit-Charles accompagné de Patrick Dorin, David Vadius, José Maé, et aussi à ceux qui ont soutenu financièrement ce projet, entreprises et particuliers, pour que cette soirée soit une belle réussite. Sans oublier les prestataires professionnels auxquels nous avons fait appel pour l’organisation minutieuse de cet événement. Enfin, un merci particulier à Alex Franchinard et à la Pastorale du Lamentin pour leur participation à la sécurisation du stade, à Thierry Montlouis-Gabriel et aux secouristes de Saint Michaël, à Félicité Cyrille et à l’équipe d’art floral de la paroisse de Balata pour la belle décoration du podium et à Jean-Raymond Néris, notre chargé de sécurité et ami de RSL. Rendez-vous, si Dieu veut, en 2024 pour un nouvel événement Radio Saint Louis en fête ! Nicole et Michel Déglise ■ Radio Saint- Louis en Fête au Stade Louis Achille ‘‘‘‘ ‘‘‘‘‘‘‘‘ moment avec Jésus et nous avons reçu une bonne dose de vitamines ! Merci Seigneur ‘‘ moment avec Jésus et nous avons reçu une bonne dose de vitamines ! Merci Seigneur Photographe : Léonce Bertot

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 11 As-tu quelque chose à Me demander pour quelqu'un ? Dis-Moi son nom et ce que tu voudrais que Je fasse maintenant pour lui. Demande beaucoup ! N'hésite pas à demander. Parle-Moi également avec simplicité et sincérité des pauvres que tu veux consoler, des malades que tu vois souffrir, des égarés que tu désires voir revenir sur le droit chemin. Dis-Moi au moins une parole pour chacun. Aime ma Mère qui est aussi la tienne ! Et reviens de nouveau avec le cœur encore plus rempli d'amour, encore plus abandonné à mon Esprit. Alors tu trouveras chaque jour dans mon Cœur un nouvel amour, de nouveaux bienfaits et de nouvelles consolations. Et pour toi-même, n'as-tu pas besoin de quelque chose ? Dis-Moi franchement que tu es peut-être orgueilleux, égoïste, inconstant, négligent... puis demande-Moi de te venir en aide dans le peu ou le grand nombre d'efforts que tu fais pour t'en sortir. N'aie pas honte ! (...) Et n'hésite pas à prier pour ta santé et pour une heureuse issue de tes travaux, de tes affaires ou de tes études. Tout cela, Je peux te le donner et Je te le donne. Je désire que tu Me pries pour cela, si ce n'est pas préjudiciable à ta sanctiﬁ cation, mais la favorise et la soutient. Et aujourd'hui même, de quoi as-tu besoin ? Que puis-Je faire pour toi ? Si tu savais combien Je désire ardemment t'aider ! chemin. Dis-Moi au moins une parole pour chacun. As-tu actuellement un projet ? Expose-le Moi. Qu'est-ce qui te préoccupe ? Que penses- tu ? Que désires-tu ? Que puis-Je faire pour ton frère, pour ta sœur, pour tes amis, pour ta famille, pour tes supérieurs ? Que voudrais-tu faire pour eux ? Et pour ce qui est de Moi, n'as-tu pas le désir que Je sois gloriﬁ é ? Ne voudrais-tu pas faire quelque chose de bien pour tes amis que tu aimes peut-être beaucoup, mais qui, peut- être, vivent sans penser à Moi ? Dis-Moi, qu'est-ce qui attire particulièrement ton attention aujourd'hui ? Que désires-tu le plus ardemment ? De quels moyens disposes-tu pour l'obtenir ? Si un projet échoue, dis-le Moi : Je te donnerai les raisons de l'échec. Ne voudrais-tu pas Me gagner à ta cause ? Aime ma Mère qui est aussi la ardemment t'aider ! ardemment ? De quels moyens disposes-tu pour l'obtenir ? ardemment ? De quels moyens disposes-tu pour l'obtenir ? Si un projet échoue, dis-le Moi : Je te donnerai les raisons ardemment ? De quels moyens disposes-tu pour l'obtenir ? Si un projet échoue, dis-le Moi : Je te donnerai les raisons ardemment ? De quels moyens disposes-tu pour l'obtenir ? de l'échec. Ne voudrais-tu pas Me gagner à ta cause ? de l'échec. Ne voudrais-tu pas Me gagner à ta cause ? Si un projet échoue, dis-le Moi : Je te donnerai les raisons de l'échec. Ne voudrais-tu pas Me gagner à ta cause ? Si un projet échoue, dis-le Moi : Je te donnerai les raisons Peut-être te sens-tu triste ou de mauvaise humeur ? Raconte-Moi dans tous les détails ce qui t'attriste, ce qui t'a offensé, ce qui t'a blessé dans ton amour- propre, ce qui t'a humilié. Dis-Moi tout et bientôt tu parviendras au point où tu Me diras que tu pardonnes tout selon mon exemple, que tu oublies tout. En récompense, tu recevras une consolante bénédiction. Peut-être as-tu peur ? Sens-tu dans ton âme cette détresse indéﬁ nissable qui n'est pas justiﬁ ée, mais qui ne cesse pourtant de te déchirer le cœur ? Je suis avec toi, à ton côté. Je vois tout, J'entends tout, et Je ne t'abandonne pas un seul instant. Sens-tu l'abandon d'êtres qui auparavant t'aimaient bien mais qui maintenant t'ont oublié et s'éloignent de toi sans que tu en sois la cause ? Prie pour eux, et Je les ferai revenir à ton côté, s'ils ne sont pas un obstacle à ta sanctiﬁ cation. Et n'as-tu pas peut-être une joie à Me faire partager ? Pourquoi ne Me laisserais-tu pas partager ta joie ? Ne suis-Je pas ton ami ? Raconte-Moi ce qui a consolé ton cœur et ce qui t'a fait sourire depuis ta dernière visite chez Moi. Peut-être as-tu connu des surprises agréables ; peut-être as-tu reçu de bonnes nouvelles, une lettre, un signe d'affection ; peut-être as-tu surmonté une difﬁ culté ; peut-être es-tu sorti d'une situation qui paraissait sans issue. Tout cela est mon œuvre. Tu dois seulement Me dire : merci, mon Dieu ! ÉGLISE EN MARTINIQUE ferai revenir à ton côté, s'ils ne sont pas un obstacle à ta sanctiﬁ cation. à ta sanctiﬁ cation. ?uvre. Tu dois seulement Me dire : merci, mon Dieu ! ?uvre. Tu dois seulement Me dire : merci, mon Dieu ! ÉGLISE EN MARTINIQUE Ne voudrais-tu pas Me promettre quelque chose ? Je lis au fond de ton cœur. On peut facilement tromper les hommes, mais pas Dieu. Alors, parle-Moi tout à fait ouvertement. Es-tu vraiment fermement décidé à ne plus t'exposer à telle \ occasion de péché, à renoncer à telle chose qui t'a causé du tort, à renoncer à lire tel livre qui a excité ton imagination, à ne pl\ us avoir de contact avec telle personne qui trouble la paix de ton âme ? Redeviendras-tu doux, aimable et complaisant avec telle personne que tu as considérée jusqu'ici comme un ennemi parce qu'elle a laissé échapper quelque chose contre toi ? Eh bien ! Retourne maintenant à tes occupations habituelles, à ton travail, ta famill\ e, tes études, mais n'oublie pas ce quart d'heure que nous avons passé ensemble. Garde autant que tu le peux silence, modestie, recueillement intérieur et amour du prochain. + 15 Page Jeunes Chemin de Carême \s pour les jeunes n o 1 Selon Antoine Marie Claret extrait 15mn devant le Saint Sacrement Pour Me plaire, il n'est pas néces- saire d'avoir beaucoup d'instruction ; il suffit que tu M'aimes beaucoup. Parle- Moi avec simplicité, comme tu parlerais avec ton ami le plus intime.

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 12 LA LITURGIE DOSSIER LA LITURGIE Extrait du Message de Sa Sainteté Jean-Paul II à l’Assemblée Plénière de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements (21 septembre 2001) L a Sainte liturgie, que la Constitution Sacrosanctum Concilium qualifie de sommet de la vie ecclésiale, ne peut jamais être réduite à une simple réalité esthétique, ni être considérée comme un outil aux finalités purement pédagogiques ou œcuméniques. La célébration des saints mystères est avant tout un acte de louange à la souveraine majesté de Dieu, Un et Trine, et c’est une expression voulue par Dieu Lui-même. Avec elle, l’homme, de façon personnelle ou communautaire, se présente devant Lui pour lui rendre grâce, conscient que son être ne peut trouver sa plénitude sans Le louer et sans accomplir Sa volonté, dans la recherche constante du Règne qui est déjà présent, mais qui arrivera définitivement au jour de la Parousie du Seigneur Jésus. La liturgie et la vie sont des réalités indissociables. Une liturgie qui ne se refléterait pas dans la vie deviendrait vide et ne serait certainement pas agréée par Dieu. La célébration liturgique est un acte de la vertu de religion qui, de façon cohérente avec sa nature, doit se caractériser par un sens profond du sacré. En elle, l’homme et la communauté doivent être conscients de se trouver d’une façon particulière devant Celui qui est trois fois saint et transcendant. Par conséquent, l’attitude requise ne peut qu’être pénétrée de respect, de ce sens de stupeur qui provient du fait de se savoir en présence de la majesté de Dieu. Peut- être était-ce ce que Dieu voulait exprimer, en commandant à Moïse d’enlever ses sandales devant le buisson ardent ? L’attitude de Moïse et d’Élie ne naissait-elle pas de cette conscience, quand ils n’osèrent pas regarder Dieu facie ad faciem ? Le Peuple de Dieu a besoin de voir dans les prêtres et les diacres un comportement plein de révérence et de dignité, capable de l’aider à pénétrer les choses invisibles, même avec peu de paroles et d’explications. Dans le Missel Romain, dit de Saint Pie V, comme dans diverses liturgies orientales, on trouve de très belles prières avec lesquelles le prêtre exprime le plus profond sens d’humilité et de révérence face aux saints mystères : celles-ci révèlent la substance même de toute liturgie. La célébration liturgique présidée par le prêtre est une assemblée priante, rassemblée dans la foi et attentive à la Parole de Dieu. Son premier but est de présenter à la divine Majesté le Sacrifice vivant, pur et saint, offert sur le Calvaire une fois pour toutes par le Seigneur Jésus, qui se rend présent chaque fois que l’Église célèbre la Sainte Messe pour exprimer le culte dû à Dieu en esprit et en vérité. https://www.vatican.va/roman_curia/ congregations/ L a Messe est la célébration au cours de laquelle les fidèles participent à la liturgie de la Parole et à la liturgie eucharistique où est perpétué le sacrifice du Corps et du Sang du Christ. Le sacrement de l’Eucharistie est « source et sommet de toute la vie chrétienne ». (Vatican II, Constitution sur l’Eglise n° 11). Quand les chrétiens s’assemblent pour prier ou célébrer (la messe et les sacrements), ils ne font pas que parler ou chanter : ils suivent un certain nombre de rites, un rythme, une gestuelle… L’espace de l’église (ou du lieu choisi), le temps, les couleurs, les gestes évoquent et signifient quelque chose. L’importance de la Parole de Dieu est soulignée par le pupitre depuis lequel elle est proclamée. Celle de l’Eucharistie par la centralité de l’autel, en forme de tombeau ou de table du sacrifice, qui rappelle le don d’amour du Christ. La couleur rouge signifie le sang, l’amour et l’Esprit, le violet le deuil, la pénitence et donc le carême, l’or la joie et la Résurrection… L’encens signifie la vénération, l’eau bénite la purification… C’est que les mots ne sont pas tout. Ces rites sont codifiés dans le Missel et les différents rituels. En effet, les chrétiens disposent d’une large latitude, mais comme les gestes sont signifiants, le noyau de la liturgie doit être commun pour être sûr qu’on célèbre la même chose. On peut donc célébrer au plus simple ou au plus solennel, mais toujours en suivant une trame commune. Le chrétien n’est pas spectateur, il participe à la liturgie. Il bouge, répond, chante, proclame. Dans une liturgie réussie, tout le monde a été acteur ! La liturgie a pour chef le prêtre, qui représente le Christ dans la communauté. Mais autour de lui, il a toute une équipe. Les chanteurs, ceux et celles qui ont orné l’église, les musiciens, les servants, les lecteurs. Toutes les paroisses ont ainsi une équipe liturgique aux compétences variées. Dans les communautés religieuses et les églises importantes, le « gardien » de la liturgie est le cérémoniaire : comme un metteur en scène, il aide chacun à jouer son rôle dans l’action. Source : https://www.lejourduseigneur.com/faq/ la-liturgie-quest-ce-que-cest# à l’Assemblée Plénière de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 13 Qu’est-ce que la l\niturgie ? L a liturgie chrétienne est le culte rendu par les baptisés au Père, par le Fils et dans l’Esprit Saint. C’est un ensemble d’actes, de symboles, de paroles et de chants par lesquels l’Eglise aide les hommes à rencontrer Dieu. En y participant, le chrétien doit entrer avec toute son humanité dans le don du Fils au Père, pour la célébration de leur Alliance. La liturgie a un déroulement consigné par des textes officiels (missel, rituels…) qui permettent d’interpréter dans l’aujourd’hui la tradition de la prière du peuple de Dieu. Quel est le fondeme\nnt ? (Les te\btes de base)\n Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir » (Luc 22,15). « Il est digne l’agneau immolé de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange » (Ap 5,12). Ce mystère pascal condense tout le mystère de la foi chrétienne que les Apôtres et l’Eglise ont reçu mission de révéler au monde. Qui est concerné par la liturgie ? Les évêques, les prêtres, les diacres, les religieux, les religieuses, les sacristains, les ministres extraordinaires de la proclamation de la Parole de Dieu et de la communion, les chorales, les équipes de funérailles, l’art sacré, Bèlè légliz, messe Summorum. Bien que faisant partie de la P astorale des vocations, les cérémoniaires et les servants d’autel sont au service des différentes équipes liturgiques. Parlez-nous de l’équipe de la Pastorale de la liturgie du diocèse. Quel est son rôle ? Quelle est sa mission au niveau di\nocésain ? Depuis la nouvelle année pastorale, la Pastorale de la liturgie a renouvelé son équipe et accueilli de nouveaux membres. Le responsable est Sylvestre Duragrin et le délégué de l’évêque, le père Yves Boccovi. Cette équipe est composée de : • La Commission Diocésaine de Musique Liturgique (CDML), dirigée par Lucie Montezume, sœur Laurent et les autres responsables de districts. Créée en 2016, elle continue à promouvoir le rôle et la qualité de la musique et du chant liturgique dans les célébrations eucharistiques. • Le mouvement « Bèlè légliz », représenté par Flore Malfleury (paroisse de la Cathédrale Saint- Louis), qui a pour but d’évangéliser à travers des valeurs communes entre le "Monde Bèlè" et la foi chrétienne dans le cadre d’un dialogue. Dans le même esprit, la Pastorale de la liturgie s’attache à valoriser la culture martiniquaise à travers la messe en créole. Le Magistère de l’Eglise réclame que l’Evangile et les célébrations liturgiques s’enracinent dans les cultures des peuples de sorte que chaque culture apporte son génie la Pastorale de la Liturgie du diocèse de Martinique Zoom sur… L

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 14 LITURGIE DOSSIER propre à la vie de l’Eglise. Cela concerne la liturgie et l’art de célébrer en général. Chaque diocèse doit contribuer à l’enrichissement de l’Eglise universelle. Une équipe travaille sur ce thème à la cathédrale Saint-Louis avec comme coordinatrice Lucia Angelo. L’annonce de la Parole de Dieu étant de la responsabilité de chaque baptisé, les ministres de la Parole ont donc une place importante au sein de cette Pastorale sous la responsabilité d’Yvan Olivier. Robert Jalta est chargé de former les ministres de communion qui participent directement à l'action liturgique qui contribueront à ce que le Corps du Christ qu'est l'Église soit fortifié et vivant. Éric Raphose est chargé d’animer, au niveau diocésain, les différentes équipes des funérailles qui ont accepté de porter ce souci de l'Église et de compatir avec les familles en deuil. Floriane Farreaux Dambreville coordonne le Réseau Diocésain des Sacristains de Martinique (RDS972). Sa tâche est de permettre aux sacristains d’entretenir des relations fraternelles en créant puis en renforçant les liens qui les unissent par un dialogue mutuel, de manière à mieux vivre leur mission. Enfin, le diacre Hervé Lordinot, qui est délégué auprès de la Commission d’art sacré, à pour missions de veiller à l’aménagement des lieux de culte en application des normes liturgiques, de promouvoir la création artistique et de favoriser la formation des fidèles et du clergé dans le domaine de l’art sacré. La liturgie tout entière (proclamation, sermons, chants, prières, gestuelle) actualise de manière universelle le Mystère du Christ : sa venue au monde, son ministère, son sacrifice à la Croix, sa Résurrection, l'Amour du Père pour son peuple. Les différents services de la liturgie constituent une passerelle afin d'unifier les fidèles, les instruire et mieux leur faire comprendre l’importance de Dieu dans nos vies. Les fidèles catholiques ont la grâce de célébrer l'Eucharistie selon un rite unique dans toutes les églises du monde. De plus, rappelons que depuis 1965, le Concile Vatican II a favorisé l’inculturation de la liturgie, afin d’adapter les célébrations en fonction des traditions et particularités des peuples. Pour exemple, dans notre diocèse, Bèlè Légliz, entre autres, nous aide à sanctifier le Seigneur selon notre culture, nos us et coutumes propres. Cette inculturation s'enracine heureusement dans notre Eglise diocésaine au travers des sacramentaux, de la proclamation et des chants en créole, des musiques rythmées et arts sacrés. Elle participe heureusement à l'embellissement de nos célébrations et ancre notre foi dans une adoration plus profonde de notre Père. Quelles sont les perspectives de l’équipe à long et moyen terme ? Une équipe nouvelle, à la demande de notre Archevêque, dans le but d'œuvrer ensemble d'un même cœur, dans un même Corps, celui du Christ ressuscité, afin de dynamiser ce Corps tout entier qu'est l'Eglise. Un but dans le temps : CAP 2025 - Faire grandir la communion entre les différents acteurs de la liturgie, détruire les murs de la division. Un temps plus long, celui de bâtir une Église plus belle aux dimensions de l'Amour du Christ jusqu’au rivage de l'éternité. La Pastorale de la liturgie ■

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 15 La célébration de la Très Sainte Messe, de l’Eucharistie, est le cœur de l’activité paroissiale. Ne dit-on pas qu’elle est « source et sommet » de toute la vie chrétienne. Elle rassemble la paroisse dans une même famille, communauté d’enfants de Dieu, de fidèles d’histoires et d’origines diverses. La messe, qui rythme la vie de la paroisse, est préparée et animée par une ou plusieurs « Equipes de fidèles » structurées parfois en « Equipe de liturgie » nécessaire pour que tout se déroule dans une communion réellement vécue. Jésus est mort et ressuscité pour que nous partagions la vie divine, son unité. Avec lui nous rendons grâce à Dieu son Père. S ouvent, pour que la messe soit célébrée, un groupe de fidèle s’active comme « Marthe dans l’Evangile ». Dans ce groupe, chacun vient pour sa part de service, tenir sa place, préparer ce qu’il faut, maitriser le déroulement de sa partie et « travaille dans son coin, seul ». La messe doit être belle. Nommé par le curé, chacun a des comptes à rendre, une image à sauvegarder. Dans ce groupe, parfois en moyenne d’une cinquantaine de fidèles bien formés, des tensions naissent jusqu’à ce que la crise nécessite l’intervention du prêtre pour que l’ordre soit rétabli si possible sans le renvoi douloureux d’un frère ou d’une sœur. Etre toujours là, tenir. Il y a quelque chose de subtilement dangereux dans le service finalement transformé en pouvoir qui nous oppose. Et il faut se défendre, se plaindre sans autre solution pour les externes du groupe que « Il faut tous les virer, sa sa yé sa ». La P astorale de l’Eglise à prévu comme organisation la constitution d’Equipes liturgiques organisées et formées sous la responsabilité et l’animation du curé qui veille sur la liturgie de l’Eglise dans sa paroisse. En ce qui concerne la paroisse de Saint-Christophe, les fidèles engagés dans le service liturgique s’efforcent avec joie à une petite réorganisation de la préparation et de la célébration des messes. Ceci, afin de permettre la participation du plus grand nombre et faire progresser la communauté sur les cinq essentiels de la vie chrétienne (prière-service-fraternité-formation- témoignage). La P astorale de la liturgie paroissiale s’organise autour de « la Commission liturgique paroissiale », de quatre équipes liturgiques nommées pour la préparation des grandes fêtes du calendrier. Une de ces équipes est spécialement jeune. Les autres intergénérationnelles. D’autres équipes sont introduites dans un planning établit pour l’année pastorale. Ces dernières sont constituées en fonction des Pastorales existantes et des PCE de quartier ou d’activités missionnaires et des Journées mondiales de l’Eglise. La P astorale de santé prépare le Dimanche de la santé par exemple. Cela permet à la communauté paroissiale de vivre aussi au rythme de la mission. De dimanche en dimanche, les fidèles pourront voir de nouveau visage au service, rendre grâce pour telle activité missionnaire que tous sont appelés à partager. C’est une joie de vivre cette dimension communautaire du service liturgique qui réclame de tous l’effort d’être appelant. Chacun doit encourager son frère, sa sœur ; diminuer pour faire grandir les autres, laisser l’Eglise du Christ progresser dans le cœur de ses fidèles. Faire place, parfois laisser la place, dans une joie d’aimer qui nous ouvre aux appels de l’Esprit Saint. Avec la mise en place des équipes ouvertes à tous, nous avons multiplié le nombre de fidèles au service. ■ L’organisation de la l\5iturgie dans la paroisse de Saint-Christophe Qui fait quoi, quand, où, comment, avec qui et pourquoi ? ouvent, pour que la messe soit célébrée, un groupe de fidèle s’active comme « Marthe dans l’Evangile ». Dans ce groupe, chacun vient pour sa part de service, tenir sa place, préparer ce qu’il chacun a des comptes à rendre, une image à sauvegarder. Dans ce groupe, parfois en moyenne d’une cinquantaine de fidèles bien formés, des tensions naissent jusqu’à ce que la crise nécessite l’intervention du prêtre pour que l’ordre soit rétabli si possible sans le renvoi douloureux En ce qui concerne la paroisse de ces équipes est spécialement jeune. Les autres intergénérationnelles. D’autres équipes sont introduites dans un planning établit pour l’année pastorale. Ces dernières sont constituées en fonction des PCE de quartier ou d’activités missionnaires et des mondiales de l’Eglise. La de santé prépare le de la santé par exemple. Cela permet à la communauté paroissiale de vivre aussi au rythme de la mission. De dimanche en dimanche, les fidèles pourront voir de nouveau visage au service, rendre grâce pour telle activité missionnaire que tous sont appelés à L’organisation de la l\5iturgieL’organisation de la l\5iturgie Saint-Christophe L’organisation de la l\5iturgie Saint-Christophe L’organisation de la l\5iturgie

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 16 LITURGIE DOSSIER « Heureux les invités au repas du Seigneur ». Voilà une expression qui décrit toute la portée de la liturgie de la messe, comme une béatitude à célébrer la joie de recevoir le don de Dieu. La vie paroissiale comme organisation des hommes et des femmes autour de Jésus est une communauté de foi, laquelle répond à l’appel que le Christ nous lance à chaque Eucharistie qui est louange, action de grâce et l’art de célébrer la passion, la mort et la résurrection du Christ. Ainsi, la liturgie nous interpelle tous et devient un acte communautaire, dont la finalité est la sainteté de tous les appelés comme identité d’un p\ieuple en connexion avec Dieu. C haque chrétien rentre dans la dynamique de son rôle en amont pour préserver la beauté de l’action liturgique, mais ne peut la célébrer seul. C’est la raison pour laquelle chaque baptisé va agir pour l’éclosion de son charisme pour le bonheur de tous et la gloire de Dieu. L’action du baptisé n’est pas un privilège, mais un service qui rend le chrétien témoin de sa foi. L’Eglise a besoin de la participation de tous ses membres. Cependant, chacun détient un rôle. La mise en œuvre de la célébration et son déroulement harmonieux exigent la coordination des rôles de chacun au service de l’assemblée : le prêtre, les lecteurs de la parole, les choristes, l’équipe de décoration florale, l’équipe de nettoyage, les membres du service de communication, les sacristains, l’équipe des ministres de l’Eucharistie, les quêteurs, l’équipe des servants d’autel ainsi que le peuple venu rendre grâce afin que la liturgie soit une belle rencontre avec Dieu, durant une heure et demie environ. Tout le travail qui se fait dans les différents secteurs donne d’apprécier pour finir, la messe qui est sommet et source de la vie chrétienne. Sur la paroisse du Morne-des-Esses, pour rendre belle la liturgie, la réflexion et la concertation se font en petits groupes et en lien avec les autres pôles et acteurs de la liturgie. C’est un véritable travail d’équipe qui nécessite la formation avec le prêtre. Ainsi, une formation périodique a lieu pour promouvoir l’esprit d’équipe et faire le réajustement avec les lecteurs qui fonctionnent en petites équipes de cinq membres pour produire des monitions et les prières universelles, en se servant de plusieurs publications : à savoir la revue « Signes », le « Prions en Eglise », ce qui permet de mieux comprendre le sens de la liturgie. Ce travail soumis à l’appréciation du prêtre est ensuite mis en forme par le secrétariat pour le bon déroulement de l’E ucharistie. La coordination des chefs de chœur et chorales, qui se réunit tous les trois mois, planifie les messes et grandes célébrations de l’année en fonction du calendrier liturgique. Elle répond à des normes de préparation dans le choix des chants, mais bénéficie aussi des temps de formation qui rappellent le sens et le fondement de la messe. Les chants, la psalmodie, nourrissent la joie de rencontrer le Seigneur et donnent une vraie coloration de gaité à l’assemblée. Au sein de la coordination, les membres trouvent aussi les réponses à leurs questions relatives à la liturgie. Force est de constater qu’il n’y a pas que la messe qui régit la vie communautaire. Nous avons aussi les autres sacrements qui sont les signes visibles de l’action de Dieu dans la vie de l’homme tels que : le baptême, les funérailles les célébrations pénitentielles, le mariage… Mais la question qui se pose est comment optimiser la participation de tous dans l’organisation de la liturgie ? En effet, la paroisse a plusieurs pôles de vie qui correspondent à l’organisation des célébrations : nous avons les préparations de la proclamation de la Parole qui est en lien avec la sacristie, la communication et le secrétariat. C’est une chaine de travail harmonisée pour préparer la cérémonie liturgique. Certains membres de ces équipes appartiennent à d’autres groupes d’évangélisation de la paroisse comme la catéchèse, le catéchuménat, membres de PCE de quartier, ce qui constitue un frein car ce sont visiblement les mêmes qui s’activent. L’Equipe de funérailles répond exactement à la célébration des cérémonies funéraires de nos frères et sœurs qui ont répondu à l’appel de Dieu. Ce secteur est un point sensible. Malgré sa complexité, l’équipe tient bon aux exigences de l’annonce de l’espérance et la promesse de la Résurrection annoncée par le Christ. Cependant, le manque de formation dans ce domaine exige un accompagnement avec délicatesse. Au niveau de la paroisse, nos faiblesses nous permettent de soigner continuellement ce qui se fait déjà, mais nous nous donnons les moyens pour progresser sans baisser les bras. L’accueil est un élément important pour faire son premier pas dans la communauté, puis, faire partie d’une équipe. Le bon sens et la foi sont les moyens qu’il faut se donner pour aider les équipes liturgiques. Père Laurent Sounouvou ■ L’organisation de la l\5iturgie dans la paroisse Saint-Paul du Morne - des - Esses L’organisation de la l\5iturgie L’organisation de la l\5iturgie des Esses

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 17 ■ ? Question AN TJÈ LÉGLIZ-LA ‘‘ ‘‘ En ce temps de Carême, le père Jean-Michel Monconthour nous porte quelques éclaircissements sur le sujet de la conversion. > La conversion 1 Pourquoi aller se confesser ? Est-ce obligatoire ? Il s’agit d’une démarche de pénitence, de reconnaissance de son état de pécheur. Il est nécessaire de réintégrer la communion de l’Église par la grâce de Dieu, de sortir de son état d’ex- communion dans lequel les péchés nous plongent. Cette démarche, que l’on pourrait faire de manière publique pour montrer notre réintégration à la communauté, est faite de manière intime, dans le secret du confessionnal. Après l’aveu de nos fautes et après avoir dit l’acte de contrition qui nous engage à la réparation, nous recevons le pardon du prêtre au nom de Dieu et de l’Église. Nous sommes réintégrés dans la communion des baptisés. L’Église le fait au nom de Dieu notre Père et de son Fils, par la puissance du Saint- Esprit envoyé pour la rémission des péchés. La confession est nécessaire à notre réintégration. C’est le passage sacramentel, une démarche d’humilité et de guérison. L’Église y exerce son charisme de libération et de guérison qui soutient le pénitent dans son effort de conversion. Le croyant s’appuie sur le sacrement du pardon pour avancer à la suite du Christ. 2 Pourquoi se confesser à un prêtre plutôt qu'à Dieu ? La confession à Dieu est permanente. Sans cesse, nous devons nous conﬁer à lui. C’est la condition habituelle du croyant. Ce dernier s’ouvre à la grâce en reconnaissant ses faiblesses, et l’amour de Dieu est plus grand que ses péchés. La démarche avec le prêtre est une ratiﬁcation, la réintégration concrète et physique dans le C orps de l’Église et l’authentiﬁcation de notre démarche par l’Église. Notre péché offense certes Dieu, mais aussi l’Église, l’humanité, la création. À quel moment se réconcilier ? Même si nous pensons quelquefois que nos péchés sont intimes, ils ont des répercussions sur la vie relationnelle avec les autres. Ils modiﬁent notre comportement. Il y a comme une dette d’amour envers Dieu et envers les autres. L’objet de la démarche avec le prêtre est de régler cette question. Nous ne pouvons le faire seul dans notre coin. C’est demander pardon au Corps auquel je fais partie. C’est faire l’expérience d’être rétabli dans la relation concrète au C orps du Christ, et d’en recevoir comme membre la vitalité. 3 Comment faire pour qu’une confession se déroule bien ? Il faut se préparer par un examen de conscience dans la prière, éclairé par la lumière de l’Esprit Saint et de la Parole de Dieu. Nous devons considérer tous les aspects relationnels de notre vie qui mériteraient de faire l’expérience du pardon : relation à soi-même, à sa famille, aux autres, à Dieu, à la société, à l’environnement. Il s’agit d’éprouver une sincère contrition et un peu de sentiment de honte vis-à-vis de ce que nous avons fait. 4 Y a-t-il un lien entre la confession et la communion ? Le péché, particulièrement mortel, nous avait mis dans une situation d’ex- communion. Le prêtre qui a entendu notre confession apprécie, alors, l’authentique démarche de conversion de notre cœur. Nous quittons notre péché par la grâce de Dieu qui surabonde et nous soutient aﬁn de vivre la radicalité de l’Évangile. En effet, ce combat, nous le savons, n’est pas facile, mais nous comptons sur la grâce de Dieu et le sacrement de l’E ucharistie pour nous rendre plus forts. 5 N’y a-t-il pas un désintérêt pour la confession ? comment l’expliquer ? Les personnes semblent parfois se désintéresser de la confession parce qu’ils en ont perdu le sens. Ils n’en voient pas l’intérêt. Parce qu’ils sont de temps en temps peut être déçus par les contre-témoignages. Ou encore par leur situation de vie irrégulière au sein de l’Église, par rapport à ce que l’on attend d’eux. 60 % des familles, en Martinique vivent en état de monoparentalité et donc ne peuvent communier. Cela est énorme. Conversion et communion vont de pair. Tant que la conversion n’a pas été réalisée, la communion n’est pas possible. Cependant, certains communient, car ils vivent un authentique célibat. Le sacrement du pardon nous répare et nous donne la force de réparer quand on sait l’impact des blessures et des manques d’amour sur nos vies. La force du pardon reçu et donné crée en nous un nouveau départ pour se reconstruire et s’engager à la suite du Christ. Propos recueillis par Nicole Chésimar du 5 mars 2023 – n° 657 17 recueillis par Nicole Chésimar

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 5 mars 2023 – n° 657 18 SOCIÉTÉ Église en Martinique fait renaitre la rubrique « société ». Cette dernière vivra au rythme de l’actualité, mais également des faits ponctuant la vie publique. Nous traitons, cette fois, de la J ournée internationale des droits de la femme. De l’état inférieur de la femme L a Révolution française de 1789 marque la fin des privilèges et promeut l’égalité entre les Français. Pourtant, elle n’a malheureusement pas amélioré la condition des femmes. En 1791, Olympe de Gouze 1 décide, en réponse à la D éclaration des droits de l’homme et du citoyen, de publier la D éclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Elle appelle les femmes à faire leur propre révolution. Ce texte, bien qu’original, a le mérite d’exister. Il montre qu’à l’époque naissait déjà une conscientisation sur la situation des femmes. Malheureusement, à l’époque, il n’a pas eu une grande répercussion. D’ailleurs, le code civil, en 1804, établit l’infériorité de la femme en ces termes : « la femme doit obéissance à son mari » (article 213). La citoyenneté n’est pas encore gagnée pour les femmes. C’est une lutte acharnée, latente et quelquefois violente qui prend place au sein de la société contre un ordre injuste établi. Au cours du 20 e siècle, les femmes doivent se battre pour obtenir une égalité dans tous les domaines. Après la première guerre mondiale, les autorités ont estimé que les femmes étaient quand même indispensables, car elles participaient à l’économie du pays. Il leur a été, alors, accordé le droit à l’instruction. Jusqu’alors, elles étaient écartées du cursus d’acquisition du savoir. Ce n’est qu’en 1944 qu’elles peuvent voter et se faire élire. Plus d’un siècle après que tous les hommes aient accédé au droit de vote ! Journée internationale de lutte pour les droits des femmes L’avènement de la J ournée internationale des droits de la femme ne revient pas, chose étonnante, à un mouvement féministe, mais à un mouvement politique socialiste. Le but était de mobiliser les femmes, la classe politique, les syndicats sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Le 8 mars est une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice. De nombreux pays célèbrent cette journée à travers le monde en mettant en place des espaces de débats, en faisant des mises au point. Cette année, le thème de cette journée est « pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». Comment utiliser les avancées technologiques pour faire avancer l’égalité, mais également protéger les femmes dans cette révolution qui a une double facette ? Les droits des femmes sont en constante évolution. Du droit de vote à la contraception en passant par l’autorité parentale conjointe. De l’interruption volontaire de la grossesse à l’égalité professionnelle. De la parité femmes-hommes pour arriver à la féminisation des noms de métiers. L’Église ne reconnaît évidemment pas la contraception et l’interruption volontaire de grossesse comme des droits acquis en faveur de la dignité de la femme. Elle promeut le droit à la vie et le respect de l’embryon. L’égalité entre les femmes et les hommes : grande cause de l’actuel quinquennat L’actuel président de la République a déclaré l’égalité entre les femmes et les hommes comme grande cause du quinquennat. Cette égalité ne peut demeurer que si la violence envers les femmes périclite. En s’engageant de la sorte, le gouvernement fait vivre l’une des devises de la République. Il convient de prouver que cette égalité n’est ni un rêve, ni un leurre. Cette égalité doit se vivre dans tous les secteurs de la société. De plus en plus, elles parviennent à occuper des places consacrées auparavant à des hommes. Le débat s’ouvre aussi pour l’Église. Des voix s’élèvent pour un partage du ministère entre les hommes et les femmes. Il est nécessaire de poursuivre la réflexion, de changer les mentalités. L’évolution de notre société passe par l’égalité des sexes dans le respect des différences. Nicole Chésimar ■ La lutte incessante des femmes 1 Femme de lettres, elle est considérée comme une des premières f\ éministes françaises.

657 - Célébrer Dieu

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