Christ est ressuscité, Alléluia ! Il est vraiment ressuscité !
Apprenons à nous ouvrir à son amour. Accueillons sa
Miséricorde et faisons-la rayonner dans notre vie au quotidien.
Apprenons à nous ouvrir à son amour. Accueillons sa
Miséricorde et faisons-la rayonner dans notre vie au quotidien.
SOMMAIRE
- EDITORIAL
- MOT DE L'ÉVÊQUE - "Et pourtant ce n’est pas si bête !"
- PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE DES ANTILLES ET DE LA GUYANE - Monsieur l’abbé Philippe Guiougou nouvel évêque de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre »
- LITURGIE
- VIE DU DIOCÈSE
- La paroisse des Trois-Ilets
- Zoom sur le Conseil presbytéral
- Zoom sur… le Conseil pastoral diocésain Service
- 200 ans de présence des Soeurs Saint-Joseph de Cluny en Martinique
- « Famille en Cheminement Etape 2 » : Pour une Eglise en Sortie « La Parole qui nourrit dans le désert… »
- Recollection des référents de paroisse de la pastorale diocésaine de la santé « Martinique, oasis de Miséricorde : Sens & oeuvres »
- Pastorale diocésaine de la santé Formation des visiteurs de malades et des ministres extraordinaires de communion aux malades
- Rankont karèm Bèlè Légliz
- PAGES JEUNES
- DOSSIER : Être prêtre aujourd'hui
- ANTJÈ LÉGLIZ-LA - Quand les fidèles participent à la messe
- AGENDA DE L'ÉVÊQUE
- MEDIAS
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E g lise
en MARTINIQUE
DD ieu appelle aujourd’hui !
N° 660
REVUE DIOCÉSAINE
BIMENSUELLE – 2,00 €
16 AVRIL 2023
Hommage au père Filopon
Elections : pour qui
ne faut-il pas voter ?
Dossier : Prêtre aujourd'hui
Ordinations presbytérale et
diaconale dans notre diocèse
M. l’abbé Philippe Guiougou
nommé évêque de Guadeloupe
![](https://medias.eglisemartinique.fr/numeropage/nmp_visuel/736/3964_110_2.jpg)
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23
S ommaire
«M
on Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20, 28).
En ce 2
ème dimanche de Pâques, l’Église nous
encourage à tourner notre regard vers le mystère
de la « Divine Miséricorde ». Jésus est vivant, il est ressu\
scité et
il donne un sens nouveau à notre vie. Il nous invite aujourd’hui
à nous abandonner avec confiance à sa Miséricorde et à êt\
re
miséricordieux comme le Père est miséricordieux.
Réjouissons-nous avec l’Eglise qui est en Guadeloupe pour la
nomination de son nouvel évêque. En effet, depuis le 3 avril
dernier, l’abbé Philippe Guiougou alors Vicaire général du
diocèse de Saint-Denis, a été nommé évêque de Basse-Terre
et Pointe-à-Pitre. Sa messe d’ordination et d’installation aura\
lieu le dimanche 9 juillet prochain.
Grande joie également pour l’Eglise qui est en Martinique car
ce dimanche 16 avril, en la fête de la Divine Miséricorde, notre
Archevêque Mgr David Macaire ordonnera Franck François-
Louison, diacre en vue du presbytérat et Samuel Placide, prêtre
diocésain. Leur messe d’ordination aura lieu à la cathédrale
Saint-Louis de Fort-de-France. Elle sera diffusée en direct et
en replay via la chaine Youtube Radio Saint Louis et sur Radio
Saint Louis. Accompagnons-les de nos prières pour qu’ils soient
de bons disciples missionnaires.
En lien avec les ordinations de ce jour, le dossier présenté
dans cette édition est intitulé « Prêtre aujourd’hui »\
. Il fait
le point sur ce que le diocèse de Martinique propose dans
l’accompagnement des vocations. Depuis les premiers apôtres,
notre Seigneur Jésus-Christ n’a cessé d’appeler à sa suite des
hommes pour l’annonce de la Bonne Nouvelle à toutes les
nations. Tout baptisé est invité à répondre à l'appel du Seigneur
pour organiser le bon fonctionnement de son Corps qu’est
l’Eglise.
La Fête de la Divine Miséricorde nous rappelle bien d’autres
souvenirs. De nombreux prêtres ont été ordonnés à cette
période. Cependant, en 2015, nous avons vécu avec beaucoup
d’émotion l’ordination épiscopale de Mgr David Macaire…
8 ans déjà !
Nous vous présentons le Conseil pastoral diocésain qui aide
l’évêque dans sa mission de gouvernement/sanctification.
Nous relatons également quelques événements vécus dans les
paroisses ou au sein des Pastorales (récollections, formation…).\
Christ est ressuscité, Alléluia ! Il est vraiment ressuscité !
Apprenons à nous ouvrir à son amour. Accueillons sa
Miséricorde et faisons-la rayonner dans notre vie au quotidien.
Bon dimanche de la Divine Miséricorde à tous !
Justine Lordinot ■
EDITORIAL
MOT DE L’EVÊQUE
PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE\S
DES ANTILLES ET DE L\SA GUYANE
LITURGIE
VIE DU DIOCÈSE
• Pour la gloire de Dieu et le servi\be
de mon pro\bhain
• Témoignages
• Le prêtre, Ministre de la Divine Miséri\borde
• Xxxx
• Xxxx • La paroisse des Trois-Ilets
• Zoom sur… le Conseil pastoral dio\bésain
• 200 ans de présen\be des Sœurs Saint-Joseph de Clun\ey en Martinique
• « Famille en Cheminement Etape 2 » : Pour une Eglise en So\ertie « La Parole
qui nourrit dans le désert… »
• Re\bolle\btion des référents de paroisse de la pastorale dio\bésaine de la santé
« Martinique, oasis d\ee Miséri\borde :
Sens & œuvres »
• Pastorale dio\bésaine de la santé Formation des visiteurs de malades et des min\eistres
extraordinaires de \bommunion aux malade\es
• Rankont karèm Bèlè Légliz
• Page Jeunes +15
• Et pourtant \be n’est pas si bête !
• Monsieur l’abbé Philippe Guio\eugou nouvel évêque de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre
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AN T\bÈ LÉGLIZ-LA 18
Dossier : PRÊTRE AU\bOURD’HUI
4
6
EDITORIAL 2
• Xxxx• Xxxx• XxxxAGENDA DE L'EVEQUE 19
• La Parole Domini\bale
DIRECTEUR DE PUBLICATION : Jean-Michel MONCONTHOUR RÉDACTRICE EN CHEF : Justine LORDINOT MISE EN PAGE – IMPRESSION Caraïb Ediprint – Bois Quarré – 97232 Lamentin – Tél. \
05 96 50 28 28 TIRAGE : 8 000 EXEMPLAIRES
I.S.S.N. 0759-4895 – Commission paritaire N° 1115L87225 ADMINISTRATION – RÉDACTION Archevêché de la Martinique – Rue du R.P. Pinchon 97200 Fort de France - Tél. 05 96 63 70 70
SERVICE DES ABONNEMENTS Archevêché de la Martinique – BP 586
97207 Fort de France Cedex – Tél. 05 96 63 70 70 – 05 96 72 55 04 http://martinique.catholique.fr – egliseenmartinique@gmail.com
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 3
- C’est même ce qu’il y a de plus
intelligent !
- Quoi donc ?
- Croire en Dieu, « Faire ses pâques »,
célébrer la Résurrection de Jésus, aller
à la messe le dimanche, donner à la
quête, prier matin et soir et avant le
repas. Aller se confesser… et même
devenir prêtre ou sœur, donner sa
vie à Dieu !
- Aller se confesser… ?! Devenir
prêtre… !? Avec tout ce qu’on entend ?
Vous trouvez cela intelligent ?
- Oui. Si l’on croit en Dieu, on écoute
son Fils. On voit que l’Évangile est
le sommet de toute vie et qu’il n’y a
pas de salut hors de l’Église malgré
toutes les limites des croyants. Et puis,
regardez le monde : quel est le sens de
la vie des hommes ? Notre société ne
croit plus en l’Amour, ni en la Vie, ni en
la Justice, ni en la Paix, ni en la Vérité.
Elle ne croit plus qu’en la…
- La Liberté ! Nous n’avons jamais été aussi libres !
- En effet, si vous définissez la liberté comme la permission de consommer
tout ce que l’on veut, de profiter
de tout, même des autres ou de
l’environnement… Alors là oui, nous
sommes libres voire même libertins et
libertaires. Libres comme les animaux
sauvages sont libres… de se dévorer
les uns les autres !
- C’est un peu sombre comme analyse !
- Détrompez-vous, je suis très optimiste
au contraire. Je propose le bon
remède puisque le bon diagnostic
a été établi par Vatican II, résumé
par le cardinal Ratzinger : Au cours
des dernières décennies, combien
de courants idéologiques, combien
de modes de la pensée [...] du
marxisme au libéralisme, jusqu'au
libertinisme ; du collectivisme à
l'individualisme radical ; de l'athéisme
à un vague mysticisme religieux ; de
l'agnosticisme au syncrétisme et
ainsi de suite 1. Les grandes utopies
religieuses, politiques, scientifiques
et économiques qui ont séduit des
millions de personnes en proposant
une alternative à la foi chrétienne,
se sont effondrées une à une. Avec
le temps, les mensonges et/ou les
erreurs se sont révélés source de
malheur pour l’humanité. Enfin,
leur écroulement a engendré pire
encore, un nouveau monstre, un
dragon de l’apocalypse : la dictature
du relativisme.
- De quoi parlez-vous ?
- Eh bien, ce que vous appelez « liberté »
est en fait une dictature : on vous
donne l’impression que vous êtes
libres, mais vous n’avez pas le droit de
croire en la Vérité, ni de formuler votre
foi autrement que comme une opinion
relative. Les gens ont l’impression
de s’exprimer librement grâce aux
réseaux qui permettent à n’importe
qui, de dire n’importe quoi au monde
entier. En fait, cela permet de faire
passer dans les lois et dans la culture, les concepts les plus ténébreux. Des
puissances occultes tirent les ficelles
d’une opinion qui n’a jamais été aussi
malléable. Pour endormir la pensée,
on donne au peuple « du pain et des
jeux » comme au temps des tyrans
romains. Et ça marche !
- Et en quoi le fait de donner sa vie à Jésus peut-il nous aider ?
- Parce que Jésus est ressuscité !
C’est un fait historique, une Vérité
incontournable depuis 2000 ans. Parce
que les systèmes les plus liberticides,
les blessures les plus profondes, les
morts les plus définitives n’ont été
renversés que par cette annonce.
Toutes les tentatives de remplacer
le catholicisme ou de le détourner à
des fins politiques ont débouché sur
des impasses funestes. Le bonheur
n’est pas au rendez-vous des illusions
idéologiques, mères de violence, de
divisions, d’angoisses, d’isolement…
- Vous justifiez la religion par l’échec de ses ennemis ?
- Pas exactement. Mais en effet, il y
a de quoi s’interroger et « revenir à
l’Église ». Par contre, spirituellement,
c’est une autre affaire. Car, être
chrétien ne procède pas d’un choix
intellectuel, ou d’un raisonnement
politique, mais d’une double
expérience : se laisser toucher par la
laideur du crucifié défiguré pour nous
sur la croix, mais aussi par la beauté du
Ressuscité de Pâques. Venez et voyez
et vous comprendrez !
+ Fr David Macaire,
Archevêque de Martinique
■
Et pourtant ce n’est pas si bête !
MOT DE L’ÉVÊQUE
1 Cardinal Joseph Ratzinger, Homélie lors de la
messe pro eligendo Romano Pontifice (avant
que le Conclave ne commence), 18 avril 2005 ;
DC 2005, n. 2337, p. 535537-.
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 4
PROVINCE ECCLÉSIASTIQ\eUE DES ANTILLES
ET DE LA GUYANE
Monsieur l’abbé
Philippe Guiougou
nouvel évêque de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre
C
’est un enfant du pays qui est le nouvel
évêque de Guadeloupe. Sa Sainteté le pape
François a nommé Evêque de Basse-Terre
et Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) Monsieur l’abbé
Philippe Guiougou, jusqu’à présent Vicaire géné-
ral du diocèse de Saint-Denis-en-France. Sa messe
d’ordination et d’installation aura lieu le dimanche
9 juillet. Le père Philippe Guiougou est né
le 8 juin 1973 à Pointe-à-Pitre (50
ans). Il a été ordonné prêtre en
région parisienne le 27 juin
2004. Dans sa déclaration
sur Radio Massabielle,
le nouveau pasteur
de notre diocèse
a accueilli cette
nomination avec
beaucoup d’hu-
milité.
a-t-il avoué, se demandant s’il
serait à la hauteur de ce que le
pape François attend de lui. « Mais
en même temps avec beaucoup de
confiance, puisqu’on se dit qu’on fait
confiance à l’Eglise, à ceux qui ont
discerné pour faire cet appel. Ce sont
deux sentiments qui s’entremêlent,
mais la confiance l’emporte. Car on
se dit qu’on marche à la suite du
Christ et des appels successifs que
l’on reçoit de l’Eglise pour être au service des hommes et des femmes, du peuple de
Dieu » a-t-il déclaré sur la 1 ère radio chrétienne de
Guadeloupe.
Ces dernières années, l’abbé Philippe Guiougou a été
modérateur de l’Équipe pastorale de l’Unité pastorale
de Saint-Denis et modérateur de l’Equipe en Charge
Pastorale (ECP) de Sainte-Geneviève de la Plaine Saint-
Denis (2020-2023), Vicaire Général de Saint-Denis-en- France (2019). Il a été en mission d’étude au
Centre Sèvres (Cycle Croire et Comprendre)
(2018), curé des paroisses de Bobigny
(2012-2018), vicaire Épiscopale pour
les jeunes (2010-2019), membre du
Conseil épiscopal (2010-2023), vicaire
des paroisses de Bondy (2004-2012).
L’abbé Philippe Guiougou a vécu
toute sa jeunesse en Guadeloupe
jusqu’à l’âge de 21 ans. Il estime
que sa vocation remonte à ses
15 ans, où il avait ce sentiment de
vouloir se donner un peu plus, de prendre
plus de temps pour la parole de Dieu. S’en
est suivie une envie de devenir moine. « Et
puis le chemin de l’adolescence faisant son
parcours, ça s’est un peu éloigné avant
de me rattraper entre 17 et 19 ans par le
biais de Jésus Sauveur, avec le père Brice
notamment. Là, je me suis remis en route avec l’Eglise en étant avec un groupe, des
jeunes et des frères chrétiens. C’était le
début de mon Oui au Seigneur. Un Oui
fort, pas forcément celui d’être prêtre, mais
de vouloir le servir dans ma vie. Ensuite,
l’idée du sacerdoce a fait son chemin ».
Ce lundi 3 avril, le pape François a nommé l’abbé P\bilippe Guiougou évêque de Basse-Terre
et Pointe-à-Pitre. Découvrons le communiqué du diocèse de Guadeloupe.
‘‘
Un mélange de joie et
d’inquiétude
‘‘
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 5
MARTINIQUE 40 €
GUADELOUPE 44 €
GUYANE 44 €
FRANCE et étranger 50 €
E g lise
en MARTINIQUE
Et toi, Où en es-tu ?
Ils ont dit "Oui "
N°641REVUE DIOCÉSAINE
BIMENSUELLE — 2,00 €8 MAI 2022
Hommage au père Filopon
Les "Chemins de mémoires"
dans le diocèseJournée mondiale de prière
pour les vocations
lise
MARTINIQUE MARTINIQUE
Ils ont ditIls ont dit "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " Ils ont dit "Oui " Ils ont ditIls ont dit "Oui " Ils ont dit "Oui "
N°641REVUE DIOCÉSAINEREVUE DIOCÉSAINEBIMENSUELLE — 2,00 €8 MAI 2022 E g lise en MARTINIQUE
Inauguration de l'oratoire
"Jésus Eucharistie" au Morne-des-Esses
Soif de miséricorde ?
N°640REVUE DIOCÉSAINE
BIMENSUELLE — 2,00 €24 AVRIL 2022
Hommage au père Filopon
Dossier : La Miséricorde divine
dans le diocèseHomélie de la Messe chrismale Règlement à l’ordre de :
ADCOM Martinique
Nous retourner ce bon,
accompagné de votre règlement à :
Eglise en Martinique
Boîte Postale 586
97207 FORT de France CEDEX
E g lise
en MARTINIQUE
Et toi, OOOOOOOOOO
Ils ont ditIls ont dit
Les "Chemins de mémoires" Les "Chemins de mémoires" Les "Chemins de mémoires" dans le diocèseJournée mondiale de prière Journée mondiale de prière pour les vocationspour les vocationspour les vocationspour les vocationspour les vocationspour les vocations
OOOOOOOOOOOOO
Inauguration de l'oratoire Inauguration de l'oratoire "Jésus Eucharistie" au Morne-des-Esses"Jésus Eucharistie" au Morne-des-Esses
SSoif de miséricorde ?Soif de miséricorde ?SSoif de miséricorde ?S
Dossier :Dossier : La Miséricorde divine La Miséricorde divine La Miséricorde divine La Miséricorde divine dans le diocèseHomélie de la Messe chrismaleHomélie de la Messe chrismale
Nom : .......................................................................\
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Prénom : .......................................................................\
......................................................................................................................
Adresse : .......................................................................\
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......
Mail : .......................................................................\
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Tél. : .......................................................................\
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Code Postal : .......................................................................\
....................................................................................................................
Ville : .......................................................................\
...............................................................................................................................\
.......................
Oui,
je m’abonne !
Et l’abbé Giuougou d’ajouter : « Le fait
d’avoir vu des couples donner de leur
temps à l’Eglise m’a vraiment interpellé.
Je me suis dit : pourquoi toi qui est
célibataire, qui a du temps, tu n’en fais
pas autant. C’est pour cette raison que
j’aime bien parler de symphonie des
vocations, vocation de prêtres, mais
aussi vocation du mariage et autres,
toujours pour servir le Seigneur ».
Le nouvel évêque de Guadeloupe
a quitté le pays à l’âge de 20 ans
pour s’installer dans le 93 en région
parisienne, à Sevran précisément. Il
allait à la messe dans l’église de cette
localité pratiquement tous les jours,
à 8h30. Ce qui n’a pas échappé à la
communauté et aux responsables de
cette paroisse. Il a donc fort logiquement
été sollicité pour l’aumônerie,
l’accompagnement des jeunes. « C’est
ce qui a conforté ma vocation et m’a
amené à rentrer au séminaire de Saint
Denis » nous a-t-il confié. « En réalité,
je suis parti de la Guadeloupe, pour
prendre un peu de distance avec ce
qui frappait à la porte de mon cœur. Je
me suis dit que je pourrais ainsi vérifier
que ce qui avait commencé à poindre était bien ça, convaincu que si c’était le
chemin du Christ, ça se ferait ».
Le nouvel évêque de Guadeloupe est
originaire de Vieux-Bourg, Abymes,
précisément de la Cour Fleurette, non
loin du rond-point de Miquel. « C’est
là où j’ai vécu près de 10 ans. Mais
mes parents avaient une maison de
campagne à Baie-Mahault où nous
allions chaque week-end et durant
les vacances. En 1982, cette maison est
devenue la maison principale. Je suis
donc à la fois des Abymes, de Pointe-
à-Pitre puisque j’y ai fait ma scolarité,
et de Baie-Mahault pleinement ».
Dans cet entretien accordé à Radio
Massabielle, l’évêque de Guadeloupe
nouvellement nommé a remercié, dans
l’action de grâce, tout ceux qui ont prié
dans l’attente d’un nouveau pasteur
pour notre diocèse. Ses remerciements
s’adressent aussi à Mgr David Macaire
avec qui il est en lien soutenu depuis
plusieurs jours. « Je suis de plus en
plus conscient du travail qu’il a fait
en tant qu’A dministrateur apostolique
pour préparer cette venue. Cela n’a
pas été simple pour lui d’être à la
fois Archevêque de Martinique et
Administrateur en Guadeloupe. Faire tous ces allers-retours a demandé de
l’énergie, donc je lui dis merci ».
L’abbé Philippe Guiougou se souvient
aussi de Mgr Cabo qui lui a donné
la Confirmation dans sa jeunesse et
dont il prend la suite comme évêque
guadeloupéen de notre diocèse. Sa
devise épiscopale n’est pas encore
posée. Une chose est sûre, elle sera
ancrée dans la Parole de Dieu et dans
l’Evangile. Sur Radio Massabielle, il
a dit être inspiré par la parabole du
semeur et du grain de sénevé. « Nous
voyons là, la générosité du semeur,
à savoir le Seigneur qui prend soin
de ses enfants. La générosité de Dieu
envers nous. Cette générosité est une
invitation à tourner le regard vers ce
Dieu qui sème sa parole qui porte du
fruit ».
Interrogé enfin sur son éveil à la foi,
le nouvel évêque de Guadeloupe a
confié qu’il le doit à sa mère âgée
aujourd’hui de 90 ans et dont les
prières le réveillaient chaque matin
durant son enfance.
Source : https://catholique-guadeloupe.fr/ ■
![](https://medias.eglisemartinique.fr/numeropage/nmp_visuel/736/3968_113_6.jpg)
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 66
Dimanche 16 avril \b0\b\13
la P
P arole DDominicale
2ème Dimanche de Pâques ou de la Divine Miséricorde - Année A
Le Christ est ressuscité, Alléluia
Il est vraiment ressuscité, Alléluia !
Il est apparu à Simon et aux disciples. Seigneur, je voudrais te voir !
Ce deuxième dimanche de Pâques, nous
célébrons dans la joie la fête de la Divine
Miséricorde. Nous découvrons dans la
liturgie de la Parole, les caractéristiques de
la première communauté chrétienne avec
les 5 essentiels et ceux du Christ ressuscité
avec les 5 blessures.
Réflexion
L’homme blessé cherche à voir Dieu
Le désir le plus profond du chrétien est de
voir Dieu. Voir le Ressuscité est à la fois un
désir et une nécessité. Le chrétien porte ce
désir en lui comme un vide béant et une
soif. « Mon âme Te cherche Seigneur ». Rien
de matériel et d’humain ne comble ce vide.
Toute la Bible est traversée par cette quête
de la vision de Dieu que le psalmiste exprime
en ces termes : « c’est ta face que je cherche,
Seigneur ». La rencontre avec le Christ
ressuscité devient une nécessité dans le
cheminement du disciple qui a besoin
de faire une expérience personnelle
avec lui. L’homme blessé par le
péché est alors à la recherche de
Dieu qu’il veut voir. Dès le livre de
la Genèse apparaît cette blessure
et cette quête. L’histoire de nos
relations humaines est souvent
marquée par des blessures de
l’égoïsme, de l’injustice, de la
trahison, du mensonge parfois
gratuit… Toutes ces blessures
sont parfois enfouies en nous et
nous font souffrir. Heureusement
que par ses blessures le Christ restaure
l’homme dans l’amour de Dieu Dieu blessé cherche à guérir l’homme par
sa Miséricorde.
Thomas demande à voir les blessures du
Christ ressuscité et non son visage. C’est
comme si ce visage si doux et si aimant du
Christ ne lui suffisait plus pour le reconnaître
comme son Seigneur. Il connaît le visage du
Christ pour l’avoir contemplé à plusieurs
reprises. Thomas a été témoin de la
passion, de la crucifixion et de la mort qui
l’ont certainement troublé. La crucifixion a
laissé dans les mains et dans les pieds du
Christ la marque des clous et sur son côté la
blessure de l’épée. De ce côté ont jailli l’eau et
le sang, symboles de la Grâce. Pour Thomas,
ces signes caractérisent désormais le Christ
ressuscité. Ils témoignent de l’amour infini de
Dieu pour l’humanité. C’est pourquoi l’apôtre
Paul proclame que « par ses blessures nous
sommes sauvés ». Jésus récapitule toutes les
blessures de l’humanité afin de les guérir
toutes par les siennes.
3 points à méditer
La présence des blessures (des marques de
clous et d'épée) : la Résurrection n’a pas effacé
les marques des blessures de la passion ; bien
au contraire, elles sont encore visibles pour
témoigner non pas la rancœur, mais l’amour
de Dieu et l’espérance de la vie éternelle. Le
Christ ressuscité montre à ses disciples ses
saintes plaies et leur donne dans sa Miséricorde
trois signes : La Paix, l’Esprit S aint et le Pardon
des péchés.
Les blessures, preuve de la Résurrection du
Christ et source de foi : Les blessures constituent
les preuves irréfutables de la personne et de
l’identité du Christ Ressuscité ainsi que celles du
Grand Mystère de notre Foi. Thomas reconnaît
le Christ Vrai Dieu et Vrai homme et professe sa
foi grâce à la marque des clous : « Mon Seigneur
et mon Dieu ».
Les blessures du Christ, signe de la Miséricorde,
de compréhension, de proximité de Dieu : À
travers les blessures du Christ, Thomas voudrait
voir et toucher ; ainsi se dessine pour lui et
pour nous, de façon concrète et lumineuse, la proximité de Dieu. Il répand sur Thomas, et sur nous tous, les grâces de sa Miséricorde.
Je dialogue avec Jésus
Seigneur, tu veux que malgré nos
blessures nous soyons miséricordieux comme Toi.
Fais de nous des témoins et des
disciples de ta Miséricorde.
Que nous vivions les 5 essentiels !
Que notre vie chante ta Miséricorde !
Joyeuses Fêtes de Pâques et Bonne Fête
de la Miséricorde !
Père Crépin Hounza
Curé de la Paroisse des Trois-Ilets ■
Acte 2, 42-47 • Psaume 117 (118) • \m 1 Pierre 1,3-9 • Jean \m20,19-31
LITURGIE
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 7
Accueil du secrétariat
Mardi- vendredi- samedi 8h à 13hMercredi 8h-12h et 14h-17h
Permanence du Curé
Mercredi : 9h à 12h
(sans rendez-vous)
Autre jour : sur rendez-vous
à l’orée de son tricentenaire : 1724-2024
C
ommune de près de 8000 habi-
tants située au sud-ouest de la
Martinique, la ville tire son nom
actuel des trois petits îlets (Sixtain, Charles
et Thébloux) implantés dans sa baie visible
du clocher de son église.
D’une superficie de 2860 hectares, elle se
déploie entre terre et mer.
On y trouve les quartiers Poterie, La pointe,
Anse Mitan et Anse à l’Ane sur sa façade
littorale, et nichés au pied du Morne
Larcher, les quartiers La Ferme, Vatable et
Beaufond ; sur les contreforts de Gallochat :
les quartiers Pagerie et Passe-Mon-Temps,
pour ne citer que ceux-là.
Le Centre-Bourg a gardé un côté pittoresque
dont la singularité se trouve dans ses
maisons d’architecture typiquement
martiniquaise, portant avec leurs toitures
de tuiles rouges un élément identitaire de
la commune. En effet, le quartier Poterie était
historiquement le poumon économique
avec la fabrication de briques, tuiles et
poteries.
Tous ces éléments lui confèrent une forte
attractivité touristique. Les plages, ainsi que
le bourg, sont facilement accessibles par les
navettes maritimes au départ de Fort-de-
France et de Case-Pilote.
De 1683 à 1717, elle constitue avec Rivière-
Salée et Trou-au-Chat (Ducos) la commune
des Trois-Bourgs et porte le nom de la
paroisse du Cul-de-sac à vaches. Elle
fonctionne autour d’une cure confiée aux
Jésuites qui établissent une chapelle à
Poterie.
En 1717, Trois-Ilets se détache de Rivière-
Salée pour devenir une paroisse à part
entière. Dès lors, il faut lui trouver un
emplacement plus central, et c’est en août 1724 que M. Montigny donne
un terrain pour établir sous le
nom de « Trois Ilets Bénits »
l’église actuelle. En 2024, la
paroisse fêtera donc son
tricentenaire.
L’histoire de l’église est
étroitement liée à celle de
la famille de Joséphine
Tascher de la Pagerie
qui épousera Napoléon
Bonaparte et deviendra
Impératrice des Français.
Le mariage de ses parents y est célébré,
ainsi que son baptême en 1763.
C’est le 18 avril 1763 que l’église est dédiée
à « Notre-Dame de la Bonne-Délivrance ».
Vierge à l'enfant, elle est noire et porte
son enfant sur son bras. Lui tient le globe
terrestre surmonté d’une croix dans sa main
droite. Il nous désigne sa Mère, pour nous
montrer que c’est par Elle qu’Il distribue
ses grâces rédemptrices. Elle est fêtée le
2 février.
Son charme historique et ses qualités
architecturales lui confèrent le titre de
monument historique par arrêté du
5 janvier 1993. Mais le 11 octobre 1994,
un violent incendie détruit totalement la
sacristie. Les travaux de réhabilitation ont
permis sa réouverture 6 ans après, le 24
décembre 2000.
En 2017, le père Crépin Hounza est nommé
curé de la paroisse. Il officie le samedi à 18h
et le dimanche à 7h30 à l’église du bourg
et à 10h à la chapelle de l’Anse-Mitan. Elle
connaît un dynamisme grâce aux parents
de la Catéchèse et du Cheminement, aux
PCE, aux initiatives des Pastorales, des
groupes de prières, des chorales. Les
jeunes prennent de plus en plus une part
importante dans la vie paroissiale.
Aujourd’hui, la communauté des Trois-
Ilets se prépare à fêter dans la joie 300 ans
d’existence. Dans l’attente de cet événement,
elle accueille d’autres paroisses en mettant
à leur disposition sa salle paroissiale et
son jardin entretenue d’un hectare, avec
le Chemin de croix.
Sa vue imprenable sur l’une des plus belles
baies du monde appelle à la contemplation
de la création, à la prière et à la méditation.
Mme Henderson Christelle ■
En 2024, la
paroisse fêtera donc son
L’histoire de l’église est
étroitement liée à celle de
la famille de Joséphine
Tascher de la Pagerie
PCE, aux initiatives des Pastorales, des
à l’orée de son tricentenaire : 1724-2024
1724 que M. Montigny donne
Tascher de la Pagerie
La paroisse des Trois-Ilets
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 8
Zoom sur…
le Conseil
pastoral diocésain
L
e Conseil pastoral diocésain aide
l’Évêque dans cette mission de
gouvernement/sanctification. Le
Code du droit canonique stipule à cet
effet : « Dans chaque diocèse, dans la
mesure où les circonstances pastorales
le suggèrent, sera constitué le C onseil
pastoral auquel il revient sous l'autorité de
l'évêque d'étudier ce qui dans le diocèse
touche l'activité pastorale, de l'évaluer et
de proposer des conclusions pratiques ».
(Can 511)
« Proposer des conclusions pratiques » :
il s’agit de proposer à l’évêque du
concret qui ne soit pas une collection
disparate de conduites provenant
d’idées qui pourraient vite se dégrader
parce qu’émanant tout simplement
des impulsions. Fort de cela, le droit
canonique propose que le choix les
membres du Conseil pastoral diocésain
ne soit pas le fruit du hasard : « Le
Conseil pastoral se compose de fidèles
qui soient en pleine communion avec
l'Église catholique, tant clercs ou membres
d'instituts de vie consacrée, que laïcs
surtout ; ils sont désignés selon le mode
fixé par l'évêque diocésain.
Les fidèles députés au C onseil pastoral
seront choisis de telle manière que par eux
la portion tout entière du peuple de Dieu
qui constitue le diocèse soit réellement
représentée, compte tenu des diverses
régions du diocèse, des conditions sociales
et professionnelles et de la participation
qu'individuellement ou collectivement
ils ont à l'apostolat.
Ne seront députés au Conseil pastoral
que des fidèles remarquables pour leur
foi solide, leurs bonnes mœurs et leur
prudence ». (Can. 512) En Martinique, la constitution du Conseil
pastoral et les propositions faites par
lui à l’évêque sont fidèles à l’esprit du
droit canonique. Par exemple, les 90
propositions validées par Mgr David
Macaire dans le cadre d’Ecclesiam 2020 !
proviennent de la grande réflexion de
tout le peuple de Dieu en Martinique,
de même que les résolutions de CAP
2025 sont le fruit du génie de ce même
peuple. Toujours pour la Martinique,
les rencontres du Conseil diocésain de
la Pastorale ont lieu une fois en juin. La
prochaine rencontre aura lieu le 16 juin
2023. Que l’Esprit de Dieu souffle toujours
sur ce C onseil et continue à aider l’évêque
dans sa mission de sanctification du
peuple de Dieu.
Père Gilles Aïzo, Vicaire épiscopal ■
La mission de gouvernement de l’Évêque diocésain a une importance capitale. Cette
mission a pour finalité le salut des âmes. Ce salut tient compte des réalités du diocèse.
Les orientations pastorales à prendre pour que le peuple de Dieu soit accompagné dans
son pèlerinage sur la terre ne doivent pas être des adaptations superficielles. Car il s’agit
de faire grandir ce peuple dans la logique du Royaume de Dieu et d’agir de l’intérieur afin
qu’il comprenne que le Mystère pascal auquel il tend se vit tous les jours dans ses réalités
et nécessite plusieurs renoncements.
Zoom sur…Zoom sur…
VIE DU DIOCÈSE
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 9
A
u cours de cette messe, Sœur Joseph-
Marie, provinciale supérieure
Antilles-Guyane, a ouvert l’année
du bicentenaire célébrant l’arrivée des
religieuses de Saint-Joseph de Cluny en
Martinique (27 mars 1824 – 27 mars 2024).
C'est le 27 mars 1824 qu’elles ont débarqué
à Saint-Pierre qui était alors la capitale.
La fondatrice, Anne Marie Javouhey, avait
reçu une demande pressante du Ministère
de la marine pour que des Sœurs de sa
Congrégation viennent s'occuper des
jeunes filles de la Martinique.
Les Sœurs se sont tout d'abord installées
dans un ancien couvent des Dominicaines
au Morne-Orange à Saint-Pierre, mais elles
devaient rapidement quitter ce lieu après
la laïcisation qui leur enlevait le droit
d'enseigner dans des écoles publiques.
Elles se sont réfugiées au Couvent de la
Consolation près de l'ancienne église du
Fort. Cette maison sera détruite avec la ville
entière de Saint-Pierre lors de la terrible
éruption de la Montagne Pelée en 1902.
Trente-deux religieuses y trouvent la mort.
1902 est aussi tristement célèbre par les lois
de la laïcisation qui devaient provoquer
la fermeture à la Martinique de 37 écoles
communales tenues par les Sœurs.
Ce fut le repli sur la ville de Fort-de-France
devenue alors la capitale de l'île. La vie s'y
réorganise lentement et les Sœurs trouvent
refuge à la rue Lamartine. Bien vite les
effectifs se sont accrus.
Et pour répondre au
besoin d'une population
scolaire plus nombreuse,
les classes techniques
et secondaires ainsi
qu'une partie des classes
primaires sont transférées
à Cluny. L'Externat se
transforme alors en une
école primaire allant des
classes maternelles au
CM2. Les élèves venant de
tous les quartiers de Fort-de-France et
des communes rajeunissent l'Externat.
Depuis 1984, date des retraits de Sœurs
de Cluny, l'école garde vivant l'esprit de
Mère Javouhey, grâce au dévouement
du personnel.
Aujourd’hui, la présence des retraités
à cette célébration témoigne de leur
attachement à la communauté. Leur
dévouement, en
suivant les traces
d’Anne-Marie
Javouhey, a contri-
bué à façonner
notre institution
et a toujours un
impact significatif
sur la vie de nos
élèves.
De multiples mani-
festations seront
mises en œuvre
pour vivre avec ferveur ce Jubilé et pour
préparer la clôture de cet évènement. R. Adelise, Chef d'établissement
Externat Saint-Joseph de Cluny
■
Depuis 1984, date des retraits de Sœurs
de Cluny, l'école garde vivant l'esprit de
Mère Javouhey, grâce au dévouement
Aujourd’hui, la présence des retraités
à cette célébration témoigne de leur
attachement à la communauté. Leur
Toute la communauté de l’Externat Saint-Josep\b de Cluny s’est réunie le lundi 20 mars
2023, à la Cat\bédrale Saint Louis de Fort-de-France, pour célébrer le saint Patron de l’Eglise
universelle et des Sœurs de Saint-Josep\b de\m Cluny.
200 ans de présence
des Sœurs Saint-Joseph de Cluny en Martinique
transforme alors en une
école primaire allant des
classes maternelles au
CM2. Les élèves venant de
notre institution
et a toujours un
impact significatif
sur la vie de nos
De multiples mani-
festations seront
mises en œuvre
dévouement, en
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 11
La Pastorale diocésaine de la santé de la Martinique a organisé, dans la matinée du samedi
18 mars 2023, au Foyer de C\barité de Trinité, la récollection des référents paroissiaux
de la santé du diocèse, des responsables des visiteurs de malades et des ministres
extraordinaires de communion aux malades\m à domicile ou à l’\bôpital.
C
e temps fort était animé par le
père Robert-Marie Beaufour. Il
avait comme thème « Martinique,
oasis de Miséricorde : Sens & Œuvres ».
Comment notre corps révèle-t-il la
Miséricorde du Père en Martinique ?
La rencontre a débuté par la célébration
eucharistique en l’honneur de la Vierge
Marie.
Par la suite, des carrefours ont été
proposés pour réfléchir sur différents
points :
➊ Miséricorde : Qu’évoque ce mot
pour nous? Ai-je une expérience de
Miséricorde à partager ?
➋ Miséricorde divine : Qu’évoque cette
expression pour nous et le monde
d’aujourd’hui ?
➌ Miséricorde pour les frères et
les sœurs : Quelles difficultés
rencontrées ? Quelles joies reçues ?
➍ Comment témoigner/manifester la
Miséricorde auprès des personnes
malades, souffrantes ? Le 1
er enseignement a porté sur les sens
de la Miséricorde, avec une relecture
des paraboles de Jésus dans le troisième
évangile. Sept d’entre celles-ci sont
racontées lors du voyage de Jésus vers
Jérusalem (cf. Luc 9,51 à 19, 46). Seule la
brève parabole des deux débiteurs et du
créancier (Luc 7, 41-43) est racontée lors
de sa prédication en Galilée. Puisque
le grand voyage est plus intérieur que
physique dans l’évangile de Luc, une
telle insistance sur la Miséricorde est
voulue. La Miséricorde n’est pas une
vertu naturelle, liée au caractère de
chacun : celui qui est meilleur serait-il
plus miséricordieux que les autres ? Il
s’agit plutôt d’une disposition intérieure
qui grandit avec Jésus : on apprend la
Miséricorde en suivant Jésus ! Bien sûr,
toutes les paraboles de Jésus ne parlent
pas de Miséricorde ; et Jésus ne parle
pas de la Miséricorde uniquement
dans les paraboles. Toutefois, les
paraboles de la Miséricorde méritent
une attention spécifique : l’exhortation
à être miséricordieux comme le Père est miséricordieux est leur principale clé de
compréhension.
Le 2 eme enseignement concernait les
œuvres corporelles et spirituelles de
Miséricorde.
Il a mis en relief le fait que les œuvres de
Miséricorde sont les actions charitables
par lesquelles nous venons en aide
à notre prochain dans ses nécessités
corporelles et spirituelles. Instruire,
conseiller, consoler, conforter sont des
œuvres de Miséricorde spirituelle,
comme pardonner et supporter avec
patience. Les œuvres de Miséricorde
corporelle consistent notamment à
nourrir les affamés, loger les sans-logis,
vêtir les déguenillés, visiter les malades et
les prisonniers, ensevelir les morts. Parmi
ces gestes, l’aumône faite aux pauvres
est un des principaux témoignages de
la charité fraternelle : elle est aussi une
pratique de justice qui plaît à Dieu.
Franck Smith, Le Responsable diocésain
de la Pastorale de la santé
■
Recollection des référents de paroisse de la pastorale diocésaine de la santé
« Martinique, oasis de Miséricorde : Sens & o euvres »
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 12
Le samedi 28 janvier dernier, la Pastorale diocésaine de la santé de la Martinique a
organisé, en collaboration avec la paroisse de Saint-Pierre, son curé le père Arnaud
Houvoyé\ba et la Communauté du Domaine du Fort, la 1
ère formation des visiteurs de
malades et des minis\mtres extraordinaires de communion aux malades\m de l’année 2023.
C
ette formation, dispensée deux
fois par année, n’avait pas pu
avoir lieu depuis trois ans en
raison de la crise sanitaire Covid. Elle
avait comme objectifs d’améliorer
l’administration du Sacrement aux
malades et de former les ministres
extraordinaires de communion aux
malades aux gestes et attitudes à avoir
dans le cadre de leurs missions.
102 participants étaient présents pour
les districts du Nord caraïbes (Case-
Pilote, Bellefontaine, Carbet, Morne-
Vert, Prêcheur, Fond-Saint-Denis,
Saint-Pierre, Morne-Rouge) et du Grand
Nord (Ajoupa-Bouillon, Grand-Rivière,
Macouba, Basse-Pointe, Lorrain, Marigot).
La matinée s’est déroulée dans une
ambiance conviviale avec beaucoup
d’échanges et de temps de louange.
Une messe fut célébrée au D omaine du
Fort par les pères Arnaud Houévoyéha
et Robert-Marie Beaufour. Ce dernier a
fait un exposé sur :
• Le rôle des ministres de la
communion qui est important et qui
doit être revalorisé, notamment en
ce qui concerne la distribution de la
communion aux malades ». (Lettre
pastorale sur le renouvellement du
culte de la Sainte Eucharistie).
• L’importance de la rencontre où
Dieu se propose de venir soutenir
la vitalité de l'homme pour que
celui-ci puisse poursuivre son
chemin, sa vie, grâce au dynamisme
de son amour sauveur et de la
lumière de l’Évangile.
• Les moyens pour donner à
cette rencontre toute la qualité
nécessaire pour qu'elle soit riche
et fructueuse.
• Le sens du rôle du ministre
extraordinaire qui apporte la
communion aux malades.
• L’engagement, la disponibilité, le
service aux autres.
• L’importance de la préparation et
de la prière pour être en condition
pour aller à la rencontre de l’autre.
De nombreuses questions ont été
abordées, entre autres :
• Qui doit prendre la décision de
porter la communion à domicile à
un malade ?
• Quelle est la marche à suivre pour
porter l’Eucharistie à un malade ?
• Quelle est la différence entre
un ministre extraordinaire de
communion à domicile et un
visiteur de malade ?
• Peut-on conserver l’hostie chez soi ?
• Est-il possible de donner la
communion à d’autres personnes
que le malade ?
• Peut-on donner la communion à
une personne désorientée ?
La prochaine formation aura lieu
dans la matinée du samedi 20 mai
2023, sur la paroisse du François. Elle
concernera les districts du Sud et du
Grand Sud.
Franck Smith, Responsable diocésain
de la Pastorale de la santé
■
Pastorale diocésaine de la santé
Formation des visiteurs de malades et des ministres extraordinaires de communion aux malades
VIE DU DIOCÈSE
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 13
Les équipes Bèlè Légliz (Joso, Lanmenten, Voklen, Twazilé, Baspwent-Loren, Katédral) se sont retrouvées
pour leur récollection annuelle, le dimanc\be 19 mars 2023, à la paroisse de Bellevue. Le père Hugues
Lafine, l’un des prêtres référents en c\barge de la formation de Bèlè Légliz, avait déjà annoncé la couleur
dans son \bomélie à la messe de 9\b 30, soulignant qu’une enquête approfondie concernant l’aveugle-né
serait menée, évangile du jour (Jn 9,1-40). Il a invité les fidèles et l’atelier paroissial « Bélya pou Bondjé
» de Bellevue à se joindre aux équipes Bèlè Légliz. Après le c\bant : « Gloriyé Bondjé pou la fanmiy »,
entonné par le père Pierre Henderson, notre aumônier, celui-ci proposa une séance de « relaxation-
décontraction-libération » pour élimine\mr les tensions !
L
es investigations débutent avec
le père Lafine par l’analyse des
questions des disciples : cet homme
a-t-il été abandonné par Dieu dès sa
naissance ? Porte-t-il les conséquences du
péché de ses parents ? C’est l’occasion
d’évoquer les héritages toxiques, les
héritages chargés qui peuvent être
transmis aux enfants, les mécanismes
mortifères qui nous emprisonnent.
Les échanges sont animés, enrichissants,
d’autant que l’assistance est mixte, avec des
intervenants de tous âges.
Le récit se poursuit avec la « recette »
qu’applique Jésus pour guérir l’aveugle
de naissance : faire de la boue avec de la
salive mélangée à la terre, la poser sur les
yeux qui seront ensuite lavés avec tout le
reste du corps. « Va à la piscine de Siloé » :
L’aveugle-né répond avec confiance.
Résultat : un miracle se produit, il est guéri !
Entrent en scène ensuite les voisins
étonnés qui le cernent de questions car
l’ex-aveugle, qui était aussi un mendiant,
fait parler. On en vient à douter de son
identité et à lui demander d’expliquer le
« comment » de sa guérison. De la même
manière aujourd’hui, nous cherchons
des explications à tout, ce qui nous
empêche de voir l’impact de Dieu dans
l’existence de l’homme.
Après les voisins, voici les parents de
l’aveugle-né. Face à l’adversité, ils ne sont
pas très courageux, ont peur d’être exclus,
se protègent, se taisent, ne se déclarent
pas ouvertement disciples de Jésus.
Aujourd’hui, il est parfois difficile de dire
sa foi chrétienne par peur des réactions,
de poser un geste évangélique qui
pourrait nous démarquer des autres,
d’affronter les questions qui dérangent
(contexte social, enjeux sociétaux).
Les équipes se rassemblent après le repas
tiré du sac au son de la conque de lambi et
du tambour qui s’échappe du portable du
père Henderson. Après un conte écrit par
Ève-Lyne, les discussions se poursuivent
dans l’après-midi.
Focus sur les pharisiens. Ils se présentent
comme les défenseurs de la foi, rappellent
la loi du Sabbat. Du coup, ils passent à côté
de la révélation de Jésus.
Comme les pharisiens, nous n’acceptons
pas que Jésus puisse rejoindre toutes
sortes d’hommes. L’Esprit-Saint fait ce
qu’il veut, quand il veut et avec qui il
veut !
Le père Lafine insiste encore sur le procès
singulier infligé à l’aveugle-né. Il comparaît
une première fois devant les pharisiens.
Ceux-ci s’interrogent sur la qualité croyante
du guérisseur. Jésus a manqué au plus
grand commandement de Dieu en ne
respectant pas le sabbat. Y-a-t-il bien eu
un miracle ? Comme tout miracle au sein
du judaïsme vient de Dieu, si cet homme
(Jésus) contrevient à la loi de Dieu, c’est un
charlatan.
Les parents, appelés à la barre, disent que
leur fils est bien né aveugle. Mais ils ne
peuvent pas porter un témoignage sur Jésus.
Et les pharisiens ne veulent pas croire que l’ancien aveugle puisse voir. Tout n’est que
confusion !
L’aveugle-né connaît une seconde
comparution devant les pharisiens. Mais
son discours les dépasse tous. L’aveugle-né,
comme la Samaritaine a fait une rencontre
avec Jésus. Sa foi est née de la Parole et
est éclairée par la Parole. C’est maintenant
un disciple qui parle, qui choisit le chemin
de foi proposé par le Fils de l’Homme. En
fait, c’est tout son être qui est guéri. Il est
reconnaissant. Il rend grâce et fait monter
une véritable profession de foi, fort de ce
que Jésus a fait pour lui : « Mwen pa té ka
wè, aprézan, mwen ka wè ! Mwen pa té
ka kwè, aprézan, mwen ka kwè ! »
C’est aussi notre itinéraire de Carême :
des obstacles à franchir, des épreuves à
surmonter, des questionnements, des
rencontres déstabilisantes, des prisons
à quitter, des décisions à prendre sur un
chemin de guérison, de conversion, pour
laisser éclater notre profession de foi à la
Vigile pascale.
Comme pour l’aveugle-né, la lumière a
remplacé les ténèbres. A la suite de ces
échanges, des pistes de travail ont émergé
pour les prochaines célébrations Bèlè Légliz.
La récollection se termine par le chant
« Fout sa bèl pran chimen Bondjé », lancé
par Laura, avec le père Lafine au tambour.
Apré pasé dézan kovid, mèsi Bondjé ! Sa té
ka mantjé nou !
Léa Joly pour les équipes Bèlè Légliz ■
Rankont karèm Rankont karèm
Bèlè LéglizBèlè Légliz
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 1414
Pourquoi être ordonné ?
Pour le service de Dieu et des hommes, certains
fi dèles sont consacrés comme diacres par le
sacrement de l‛Ordre, ils le sont dans toute leur
vie et pour toute la vie.
Par son ordination, le diacre reçoit la grâce de
l‛Esprit Saint qui l‛aide, le guide et le fortifi e pour
accomplir la triple mission qui lui est confi ée :
manifester l‛amour du Christ par le service de la
Liturgie, de la Parole et de la Charité. Le Christ
a confi é aux apôtres le signe du service dans le
geste du lavement des pieds. Jn 13 ; 1-15
Pourquoi le diacre porte-t-il l’étole en biais?
L‛étole est le symbole du ministère ordonné.
La manière dont elle est portée distingue les
diacres des autres ministres ordonnés – prêtres
et évêques. Les évêques et prêtres la portent
droite, les diacres en biais.
Est-ce que le diacre remplace le prêtre ?
Le diacre ne remplace pas le prêtre car les
ministères sont différents et complémentaires.
Dans la vie de la paroisse, il agit en concertation
avec le curé.
La mission du diacre s‛exerce dans sa vie
familiale, professionnelle et ses engagements…
avec une attention spéciale aux plus précaires.
Le diacre célèbre-t-il des baptêmes et des
mariages ?
Le diacre célèbre des baptêmes. Par son
ordination il est ministre ordinaire des
sacrements du baptême et du mariage. Le diacre
prépare les fi ancés, reçoit les consentements et
bénit les époux. Par son ordination il est ministre
ordinaire des sacrements du baptême et du
mariage.
Il agit en accord avec le prêtre en charge de la
communauté (ou du lieu) et en concertation avec
les équipes de laïcs concernées.
Le diacre peut-il être marié ?
En France, 90% des diacres permanents sont
mariés.
Pour les hommes mariés, l‛accord de l‛épouse est
requis et réaffi rmé au début de la célébration d‛ordination. Le droit de l‛Église exige un
minimum de 10 ans de mariage avant l‛ordination.
Le sacrement de mariage demeure premier.
Si le diacre devient veuf, il ne peut se remarier,
sauf cas particulier – par exemple des enfants en
bas-âge – qui nécessite une dispense du Vatican.
L‛homme célibataire peut être ordonné diacre
permanent. Dans ce cas, il fait vœu de célibat
lors de l‛ordination.
Les épouses de diacre ont-elles un rôle ?
Seul l‛époux est ordonné, il reçoit sa mission de
son évêque. Exceptionnellement, cette mission
peut concerner le couple.
L‛épouse a souvent une vie professionnelle et
ses propres engagements. Fréquemment, c‛est
elle qui veille à l‛équilibre de la vie conjugale et
familiale.
Pourquoi parle-t-on de diacre permanent ?
Le ministère des diacres existe depuis les
premiers temps de l‛Église.
Mais depuis plusieurs siècles, le diaconat ne
subsistait dans l‛Église latine qu‛au titre d‛étape
vers le ministère de prêtre. Le Concile Vatican
II, en 1963, a rétabli le diaconat en tant que
ministère exercé de manière permanente.
Le diacre conserve-t-il son activité
professionnelle ?
Le diacre conserve ses activités professionnelles,
syndicales et associatives. Par sa lettre de
mission, l‛évêque l‛envoie dans ses milieux de vie
pour y être signe de l‛Eglise parmi les hommes.
Le diacre étant rémunéré par son activité
professionnelle, puis par sa retraite, il ne perçoit
pas de salaire de l‛Eglise, il est bénévole.
Diaconat.catholique.fr
+ 15
Page Jeunes
d‛ordination. Le droit de l‛Église exige un
++ 1515
Qu’est-ce qu’un di\?acre ?
Le diacre est un \bomme
marié ou célibataire qui a répondu
à un appel de l’Eglise cat\bolique pour
être signe du service. Après un temps de
discernement et de formation, il est ordonné
par l’évêque de son diocèse qui lui confie une
mission.
Ordonné pour la vie, le diacre exerce un ministère au service de la C\barité, de la liturgie, de la Parole de Dieu.
Par sa présence, il aide les baptisés à vivre le service de Dieu et des \bommes dans le monde à la suite du C\brist serviteur :
Et moi je suis au milieu de vous comme celui qui sert
Lc 22,27.
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Page 15
ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 15
Depuis les premiers apôtres, notre Seigneur Jésus-C\brist n’a
cessé d’appeler à sa suite des \bommes pour l’annonce de la
Bonne Nouvelle à toutes les nations.
Le 16 avril, dimanc\be de la Divine Miséricorde, Samuel Placide
et Franck François-Louison, qui ont entendu l’appel à suivre le
C\brist et qui sou\baitent lui consacrer leur vie, seront ordonnés
respectivement prêtre et diacre par notre arc\bevêque Mgr David
Macaire, à la cat\bédrale Saint Louis de Fort-de-France.
A
l’occasion de ces deux ordinations, rappelons-nous ces quelques paroles
du pape François :
• Toute vocation naît de ce regard aimant par lequel le Seigneur est venu à notre
rencontre, peut-être alors même que notre barque était en proie à la tempête. «Plus
qu’un choix de notre part, la vocation est la réponse à un appel gratuit du Seigneur»
(Lettre aux prêtres, 4 août 2019) ; c’est pourquoi, nous réussirons à la découvrir et à
l’embrasser, quand notre cœur s’ouvrira à la gratitude et saura saisir le passage de
Dieu dans notre vie.
• Aucune vocation ne nait toute seule ou ne vit pour elle-même.
• La vocation nait et grandit dans l’Eglise et est soutenue par cette dernière.
• Les disciples, appelés à suivre le Maître de Nazareth, doivent se décider à passer
sur l’autre rive, en choisissant avec courage d’abandonner leurs sécurités et de se
mettre à la suite du Seigneur… dans l’aventure de ce voyage difficile, nous ne sommes
pas seuls.
Retenons aussi, qu’il nous
incombe de prier pour les
vocations, comme nous
le recommande notre
Seigneur.
Il leur dit : La moisson est
abondante, mais les ouvriers
sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
(Lc 10, 2)
‘‘
abondante, mais les ouvriers
‘‘
abondante, mais les ouvriers
‘‘
PRÊTRE AUJOURD’HUI DOSSIER
Pour la gloire de Dieu
et le service de mon prochain
Franck François-Louison
Samuel Placide
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 161616
Je Te rends grâce, Seigneur, pour les merveilles de Ton
amour. Tu as permis que j’aie des enfants contrairement aux avis des médecins.
Quand je me suis mariée, Tu réponds aux prières de Karell et aux miennes alors
que j’approchais de mes 40 ans. Tu dictes à chacun de nous, Karell, Paul et moi,
le prénom de Samuel et Tu permets que Jésus et Marie soient associés à tous les
événements de son cheminement : né un jour de l’Ascension du Seigneur, il a été
baptisé à la fête de la Transfiguration et fait sa première communion le jour
de la fête de Notre-Dame de Fatima. Je remercie tous ceux, laïcs et consacrés,
qui l’ont accompagné, guidé, soutenu dès sa plus tendre enfance et maintenu cette
flamme en lui, le désir de servir Dieu et d’aider les autres. Bébé lève-tôt, nos
promenades matinales nous menaient à la messe de 6h à l’Espérance. Le Salve
Régina en latin le calmait et l'aidait à s’endormir. Ses escapades à la fin de
la messe finissaient à la grotte. Allait- il y chercher des « glaces » comme il
le disait dans l’Ave Maria ? Les choses n’ont pas toujours été faciles, mais
le ciment de nos relations a été la prière quotidienne, le Rosaire, la lecture de la
Parole, les sacrements et la messe.
Je suis très heureuse que Dieu t’ait choisi pour Le servir à l’exemple de Jésus et
de Marie et, avec eux, auprès de nous tous. Je me réjouis et te remercie Samuel,
pour ton amour de Dieu, ta persévérance et ton engagement. Que Dieu t’accorde
toutes les grâces dont tu auras besoin pour vivre ton « Oui » jusqu’au bout,
selon Sa très Sainte Volonté. Qu’Il soit remercié éternellement pour Sa bonté et
Sa miséricorde infinies à notre égard.
Je suis la sœur ainée et, de
loin et d’ailleurs, la seule sœur de Samuel Placide, le
nouvel arrivé dans le presbyterium du diocèse
de Martinique. Le maître-mot du jour
pour moi est le PARTAGE. Depuis
quelques années que je suis son che-
minement, j’apprends à partager ce
frère qui était toujours suspendu
à mes baskets où que j’aille. Que
vous compreniez bien, dès qu’il a su
marcher, il m’a suivi au service dans
cette même Cathédrale Saint-Louis de
Fort-de-France entre chorale, lecture et groupes
de jeunes. Chemin faisant, la graine semée il y a environ
25 ans a porté du fruit au-delà de mes espérances.
Non seulement contente de l’avoir vu choisir Christ
comme Seigneur dans sa vie, je suis heureuse qu’il ait su
répondre « Oui » à l’appel de celui qui règne désormais
en maître dans toute son existence. Si je suis consciente
qu’il appartient désormais à l’Eglise, je tâcherai d’être
la présence discrète sur laquelle il pourra compter car la
voie de la joie peut se faire insaisissable certains jours.
amour. Tu as permis que j’aie des enfants contrairement aux avis des médecins.
Myriann Placide loin et d’ailleurs, la seule sœur de Samuel Placide, le
Karell Romuald
PRÊTRE AUJOURD’HUI DOSSIER
> Présentation de Samuel Placide
Formation
2013 : Bac S, spécialité SVT, séminaire Collège Sainte-Marie
de Fort-de-France
2015 : BTSA Agronomie - Productions Végétales,
LEGTA de Croix-Rivail
Ordination diacon\vale
12 décembre 2021 à l‘église du François.
Ma passion
J’en ai plusieurs : foot, musique, films…
Mes rencontres dé\vcisives concernant \v
ma vocation
Père Théon, Père Yang-Ting, Père Monconthour avec les prêtres
du Gros-Morne, le père Emmanuel Chaulvet et les équipes du
Séminaire. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice et m’a manifesté
la joie de se donner au Seigneur totalement.
Ma plus grande joi\ve
Pouvoir me mettre au service du Christ et de mon prochain. Joie
d’accueillir ceux qui se présentent à moi pour les aider à grandir
humainement et spirituellement.
Ma plus grande sou\vffrance
La limite humaine devant la souffrance et les épreuves de
mes frères et sœurs. Mais la foi me permet de demeurer dans
l’espérance.
nouvel arrivé dans le presbyterium du diocèse
de Martinique. Le maître-mot du jour
nouvel arrivé dans le presbyterium du diocèse
de Martinique. Le maître-mot du jour
nouvel arrivé dans le presbyterium du diocèse
pour moi est le PARTAGE. Depuis
de Martinique. Le maître-mot du jour
pour moi est le PARTAGE. Depuis
de Martinique. Le maître-mot du jour
marcher, il m’a suivi au service dans
cette même Cathédrale Saint-Louis de
Fort-de-France entre chorale, lecture et groupes
Témoignages ...
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 17
Les ordinations de Samuel au presbytérat et de Franck au diaconat en vue du
sacerdoce sont l’occasion pour nous de faire le point sur ce que notre diocèse propose dans
l’accompagnement des vocations et sur les joies et les peines du prêtre en Martinique.
« L
es dons de la grâce sont variés. »
(I Cor. 12,4-7), mais c’est un
même Esprit.
Tout d’abord, lorsque notre Seigneur
bien-aimé Jésus-Christ invite un jeune
ou moins jeune à le suivre sur le chemin
de l’oblation totale, à être configuré à
Lui seul Prêtre, Prophète et Roi, ce n’est
pas pour devenir curé, mais bel et bien
serviteur souffrant, ministre de la Divine
Miséricorde.
Ce ministère, ce service au profit du Corps
qu’est l'Eglise, est divers et varié. Il peut
être exercé au profit d’une communauté
religieuse comme par exemple les frères
Thierry prieur et Ange Marie Niouky
(ancien abbé de l’abbaye de Keur Moussa)
du monastère Notre-Dame du Mont des
Oliviers ou les prêtres spiritains comme
le père Caleb. Ce clergé est dit régulier
car soumis à une règle. A cette forme
particulière s’ajoute la vie séculière. Le
prêtre séculier est soumis à l’autorité d’un
ordinaire (évêque) et en lien avec son
évêque et les réalités du diocèse, il peut
être amené à exercer différents ministères.
Il peut exercer une charge paroissiale
(vicaire ou curé). Mais tout prêtre n’a pas
forcément les charismes pour être au
service d’une communauté paroissiale.
Il peut être aumônier (d’hôpital, de
prison, de mouvements, etc.), ou encore
enseignant dans les instituts de formation
(séminaire, université catholique), ou
encore avoir des missions particulières
comme juge canonique. En fait, être prêtre
ne consiste pas forcément à devenir
curé de paroisse. Tout se décide en lien
avec l’ordinaire du lieu (évêque) et les
nécessités de la mission.
Que propose le diocèse comme
accompagnement ?
Tout d’abord, le jeune ou le moins jeune
qui se pose la question d’une vocation
sacerdotale peut en parler avec son curé
de paroisse ou à une personne digne
de confiance qui peut l’aider à un pré-
discernement. Il sera ensuite orienté vers
le père Sosthène Godjo, responsable
de la Pastorale des vocations et du
Foyer Saint Dominique Savio. Des
retraites, des week-ends de réflexion,
de recollection sont proposés, l’objectif
étant non pas d’envoyer chaque jeune
ou moins jeune au séminaire, mais de
l’aider à grandir en maturité pour lui
permettre d’éclairer son choix. Une
première étape est franchie lorsque le
jeune ou le moins jeune demande son
admission en année de propédeutique.
Cette année se fait généralement à Paris
à la maison Saint Augustin où seront
posées les bases d’une formation
humaine intellectuelle et spirituelle
nécessaires à la poursuite au séminaire.
A l’issue de cette année, en fonction des
recommandations des pères formateurs
de la Maison Saint Augustin, le jeune
ou le moins jeune demande (ou pas),
de manière libre, son entrée au grand
séminaire à son évêque. C’est la
deuxième étape. Cette période (qui se
passe généralement au séminaire Saint
Cyprien de Toulouse) dure au minimum
6 années durant lesquelles le candidat
au sacerdoce, par une formation
humaine, intellectuelle, spirituelle et
pastorale de plus en plus approfondie,
continuera d’affiner son discernement
et découvrira les joies, les difficultés
et les renoncements du ministère de
prêtre. Tout au long de leur parcours,
Mgr Macaire par l’intermédiaire de
son délégué aux séminaristes, le père
Emmanuel Chaulvet, veille au bien-être
et à la croissance spirituelle et humaine
des séminaristes. Enfin, le temps venu,
il y a l’acte libre que pose le séminariste
en demandant (ou pas) son admission
aux ordres.
Les joies et souffrances du prêtre
en Martinique.
On ne devient pas prêtre pour connaître
une ascension, une réussite sociale. Il
n’y pas de carrière dans l’Eglise. La
seule ambition qui anime le cœur de
tout prêtre : aimer de tout son cœur, de
toute son âme, de toutes ses forces et
de tout son esprit le Seigneur et être au
service du peuple de Dieu. Le prêtre en
Martinique est à l’image de son Sauveur
porteur de Joie, d’Espérance et homme de
souffrance. Sa vie est faite de rencontres
quotidiennes après les messes du matin,
après des funérailles, au presbytère, dans
le quartier, ou dans l’accompagnement
de groupes, de couples de personnes :
c’est la pastorale ordinaire. Les joies sont
nombreuses car il est le témoin privilégié
de l’œuvre de Dieu dans la vie des fidèles
et dans la sienne aussi. Une conversion,
une repentance ou une réconciliation
sont des joies immenses. C’est aussi un
homme de douleurs. Il porte toutes les
souffrances de la terre de Martinique
(les blessures du passé, les divisions
sociétales et familiales), mais aussi les
siennes (ses limites, ses désillusions, sa
solitude).
En conclusion … « Celui qui est appelé sait
qu’il existe en ce monde une joie simple
et pleine : celle d’être pris par le peuple
qu’on aime pour être envoyé à lui comme
dispensateur des dons et des consolations
de Jésus, l’unique Bon Pasteur qui, plein
de profonde compassion pour tous les
petits et les exclus de cette terre fatigués et
opprimés comme des brebis sans pasteur,
a voulu associer beaucoup de personnes à
son ministère pour rester et agir Lui-même,
dans la personne de ses prêtres, pour le
bien de son peuple ». (Pape François,
17 Avril 2014).
Père Jacques Platon ■
Le prêtre,
Ministre de la Divine Miséricorde
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 18
? Question
AN TJÈ
LÉGLIZ-LA Nos églises étaient pleines durant les fêtes pascales. Est-ce
un retour des catholiques à l’église ? Est-ce un changement
dans leur fonctionnement ? Est-ce l’expression d’une
tradition ? O u simplement du magico-religieux ?
‘‘
Propos recueillis par Nicole Chésimar ■
J’aimerais que cet afflux, lors des fêtes pascales,
soit un retour des catholiques à l'église.
Malheureusement ce n’est pas le cas. Chaque
année, on observe ce même phénomène lors de la
célébration des grandes fêtes. La tradition est bien ancrée. Des
fois, certaines personnes souhaitent se « mettre en accord » et
reviennent à l’église à ce moment. Dans ce dernier cas, on peu\
t
parler de magico religieux.
Toutefois, vu l’ampleur des jours saints et la particularité de cette
liturgie, quelques-uns tentent de reprendre le chemin de l’église.
Je souhaite, néanmoins qu’ils soient de plus en plus nombreux.
Raymond Joseph
Alexandre Plusieurs explications peuvent être
données à cet afflux dans nos églises.
Les fidèles sont répartis en temps
normal sur plusieurs messes et durant
cette période, une seule messe est organisée.
Certains reviennent car c’est le seul moment
où ils vont à l’église célébrer ce temps fort.
D’autres y vont pour obtenir une protection,
récupérer de l’eau bénite, avoir un rameau.
Une chose est sûre, ce temps est le moment
pour les fidèles de témoigner de la présence du
Christ par leur comportement, leur attitude,
leur expression de foi, pour interpeller ceux
qui viennent et leur donner envie de rester.
L’important est qu’ils passent du stade
d’occasionnel au stade de fidélisation parce
qu'ils ont été touchés par l’expression de
foi des fidèles et de ce que l’Eglise dégage.
Chaque communauté doit travailler pour
ramener les âmes perdues.
Monette
Monrose
Les fidèles sont venus en masse pour célébrer le mémorial de la mort et de la résurrection de Jésus qui est au cœur de leur vie. C’est l’occasion annuelle du renouvellement de sa foi et d’un nouveau départ préparé par les 40 jours du Carême. Le triduum pascal réveille la foi, vivifie l’espérance, dynamise la charité des
chrétiens. Nous espérons, après la période du Covid, que le lien paroissial soit
renoué, rénové. Nous souhaitons également que les communautés s’ouvrent
à tous ceux qui sont éloignés, ceux qui sont des déçus de\
l’Eglise. En cette
période de morosité, de crises sociale et économique, de vie chère, plus que
jamais nous avons besoin d’une vraie solidarité, d’une vraie fraternité.
La foi populaire ou la religiosité nous pousse à rechercher la bénédiction et
la protection de Dieu. C’est dans les situations de précarité que l’on se met
en quête de Dieu et de salut, quand il n’y a plus rien à espé\
rer de l’autre.
Les personnes ont alors des démarches religieuses parfois choquantes,
mais qui sont le signe de leur détresse et de leur besoin. Loin de les juger,
nous devons leur apporter la Miséricorde de Dieu et les accompagner.
Il est nécessaire que les communautés paroissiales s’organisent pour vivre
tout cela et permettre à chacun de trouver soutien et réconfort. La liberté
que donne la foi au Christ, mort et ressuscité, doit nous rendre plus disponible
aux uns et aux autres dans une vraie dynamique de service et de témoignage.
Cette fête de Pâques 2023 doit nous redonner du zèle dans la mission.
Père Jean Michel Monconthour
Le triduum pascal est « the » fête à célébrer. La mort et la résurrection du Christ appellent à un
recueillement particulier. Nous nous sentons obligés
d’aller à l’église, au calvaire. L’essentiel est probablement
ailleurs que dans des signes visibles. Il est dans nos cœurs. Alexis
Nicole
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 16 avril 2023 – n° 660 19
Agenda de l’Archevêque
Dimanche 16 avril : In Albis
• 7h30 : Messe au Centre Pénitentiaire de Ducos
• 15h : Ordinations diaconale de Franck Louison-François
et presbytérale de Samuel Placide à la cathédrale Saint-
Louis
Mardi 18 avril :
• Assemblée des modérateurs
• Réunion d’orientation sur le cheminement et la confirmation
Mercredi 19 avril :
• Rencontre avec les confirmands des paroisses de Saint-
Esprit, Sainte-Thérèse et Vert-Pré
• 18h : Catéchèse de l’Évêque à Emmaüs
Du 21 au 22 avril :
• Guadeloupe
Du 23 au 28 avril :
• Assemblée des évêques de la Caraïbe à Aruba
Dimanche 30 avril :
• 10h : Messe à la paroisse de Coridon
• Récollection avec le groupe Forum Wahou
• Confirmation des jeunes du district
Nord Atlantique à Trinité
• 17h30 : Vêpres solennelles à la cathédrale
Saint-Louis
ASSOCIATION DIOCÉSAINE DE\m MARTINIQUE Service legs et donations
Arc\bevêc\bé de Fort-de-France - 5-7, rue du Révérend Père Pinc\bon
BP 586 - 97207 FORT DE FRANCE CEDE\mX
Télép\bone : 06 96 31\m0 333 - E-mail : mi\mc\bel.pouc\b@wanadoo.fr
oui , je souhaite recevoir en toute confidentialité votre brochure pour m’informer
sur les possibilités de legs, donations et assurances-vie à l’Association Diocésaine.
oui ,je souhaite être contacté pour un rendez-vous au Service des legs et
donations ou à mon\S domicile.
LÉGUEZ
à l’ Église catholique
L’espérance en héritage
DEMANDE D’INFORMATIONS
sans engagement de votre part
Mes coordonnées ❏ Mme ❏ Melle ❏ M.
Nom Prénom
Adresse
Code postal
Ville Téléphone
E-mail
Paroisse
(facultatif)
POUR L’ARCHEVÊCHÉ DE MART\mINIQUE
99.5 - 101.3 et105.1 MHz
www.radiosaintlouis.com
Radio Saint-Louis, Rue Georges-Zaïre, ZAC Rivière Roche, 97200 Fort de France
Tél. : 05 96 71 86 04 - Fax : 05 96 71 86 05 - Courriel : radio-saint-louis@orange.fr
Retrouvez les actualités du diocèse sur : http://martinique.catholique.fr
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Joyeux
annivers aire
d’ordination
à Mgr David
Macaire
Fête de
la Miséri\borde
divine 2015
Extrait de l’homélie du Cardinal Langlois
« C’est par grâce que nous sommes sauvés, que nous
sommes associés au ministère du Christ Ressuscité.
Par grâce, le Seigneur vous appelle, frère, à être
évêque, en vous prenant du milieu des hommes,
pour être au service des hommes dans leur relation
avec Dieu. L’épiscopat n’est pas une promotion, ni
un honneur, comme le rappelle si souvent le pape
François. C’est un service ; c’est être utile à son
peuple. Il est bon de se rappeler l’exhortation de Jésus
à ses apôtres dont vous allez être le successeur dans
cet archidiocèse : «Celui qui est le plus grand doit se
comporter comme le plus petit ; celui qui commande,
comme celui qui sert». (…).
Votre épiscopat, frère David, est providentiellement
marqué par un appel du Seigneur, en ce dimanche de
la Miséricorde, à communiquer à tous, spécialement
aux incrédules, comme à Thomas de l’Evangile,
la paix, la joie, l’Esprit, le pardon, l’amour
miséricordieux du Seigneur. C’est la mission de faire
voir et de toucher le Crucifié Ressuscité aux plus
incrédules pour qu’ils le confessent enfin comme leur
Seigneur et leur Dieu».