668 - Sanctifiés

Les saints sont tous différents et ont chacun leur personnalité :
Nous sommes tous appelés à la sainteté, tous appelés à être des
témoins du Christ. Ce n’est pas toujours facile, mais tout est
possible avec Dieu
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  • MOT DE L'ÉVÊQUE  - "Arrêtez de croire ce que disent les journaux"
  • EGLISE UNIVERSELLE  -  Message du Saint-Père pour la 97ème Journée Mondiale des Missions
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  • VIE DU DIOCÈSE 
    • Présentation de la paroisse du Diamant
    • Paroisse Saints Pierre & Paul de Marigot La chapelle « Notre-Dame de Dominante » rebaptisée « Notre-Dame du Rosaire »
    • La formation diocésaine
    • La Pastorale des Migrants
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    DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Jean-Michel MONCONTHOUR (DEI)

    REDACTRICE EN CHEF : Justine LORDINOT

    COMITE DE REDACTION :

    • Justine LORDINOT
    • Nicole CHESIMAR
    • Maéva Emmanuelle CELESTE

    Tirages : 8000 ex - I.S.S.N 0759-4895  Commission paritaire N°1115L87225

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E g lise en MARTINIQUE S S anctifiés ! N° 668 REVUE DIOCÉSAINE BIMENSUELLE – 2,00 € 29 OCTOBRE 2023 Hommage au père Filopon Dossier Toussaint Formation diocésaine

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23 S ommaire «T u aimeras le Seigneur ton Dieu, et ton prochain comme toi-même » (Mt 22, 34-40). En ce 30 ème dimanche du Temps Ordinaire A, la liturgie nous interpelle sur l’essentiel de la loi : « Aimer Dieu et aimer son prochain ». Ces deux commandements sont en fait complémentaires et inséparables. La loi est d’abord une question d’amour. C’est notre attitude envers le prochain qui révèle notre disposition intérieure envers Dieu. Le mois d?octobre ?tait consacr? ? la Mission. La Journ?e\ Missionnaire Mondiale a eu lieu le dimanche 22 octobre 2023 sur le thème proposé par le pape François : « Des cœurs brûlants, des pieds en marche ». Le Saint-Père, dans son Message pour cette 97 ème Journée, nous invite donc à nous mettre en marche à la suite du Christ. Il rappelle que « ceux qui ont reconnu le Christ ressuscité dans les Écritures et dans l?Eucharistie, et qui portent son feu dans le c?ur et sa lumi?r\ e dans les yeux, sont la première et la principale ressource de la mission. Ils peuvent témoigner de la vie qui ne meurt jamais, même dans les situations les plus difficiles et les moments les plus sombres ». Jésus nous unit et nous permet de faire Église. La mission nous concerne tous car Dieu a besoin de nous pour construire son royaume. La prière et le partage permettent concrètement de s’associer activement à la mission de l’Eglise ; c'est d’ailleurs notre vocation de baptisé. Les habitants de Dominante, au Marigot, l?ont bien compris. Entour?s de leur cur?, ils ont v?cu, dan\ s une grande solidarit?, deux jours intenses de pri?re, de m?ditation\ , de partage dans leur petite chapelle rebaptisée au doux nom de « Notre-Dame du Rosaire ». Le dossier de cette édition fait référence à la Toussaint (célébrée chaque année le 1er novembre), fête « de tous ceux dont la grâce du Christ a fait des saints, tous ceux qui à une époque ou à une autre, en remplissant une fonction, une mission, ont contribu? ? la construction de l'?glise et ont donn? leu\ r témoignage de foi ! ». Les saints sont tous différents et ont chacun leur personnalité : Nous sommes tous appel?s ? la saintet?, tous appel?s ? ?\ tre des témoins du Christ. Ce n’est pas toujours facile, mais tout est possible avec Dieu. Vivre la présence du Christ ! C’est le thème qu’a choisi de traiter la rubrique « An tjè Légliz-la ». Mais, à y réfléchir de plus pr?s, ne serait-ce pas ?galement le vrai chemin vers la saintet?\ ? Bon dimanche à tous ! Justine Lordinot ■ EDITORIAL MOT DE L’EVÊQUE LITURGIE VIE DU DIOCÈSE •  La Parole Dominicale •  Tous appelés à être saint ! •  Les 10 conseils du Pape François •   Les béatitudes, chem\nin de sainteté Témoignages •   Le jour des morts :\n  que célèbre-t-on vraiment ? •  Vivre la présence du Christ •  Présentation de la paroisse du Diamant •   Paroisse Saints Pierre & Paul de Marigot La chapelle « Notre-Dame de Dominante » rebaptisée « Notre-Dame du Rosaire » •  La formation diocésaine •  La Pastorale des Migrants •   Profession solennelle de soeur Teresa  Louis-Marie au Mona\nstère Sainte-Marie  des Anges •  Arrêtez de croire ce que disent les journaux ! •   Message du Saint-Père pour  la 97 ème Journée Mondiale des Missions 3 EGLISE UNIVERSELLE 7 8 10 11 12 13 14 15 17 AN TJÈ LÉGLIZ-LA 18 Dossier : LA TOUSSAINT 4 6 EDITORIAL 2 AGENDA DE L'EVEQUE 19 DIRECTEUR DE PUBLICATION : Jean-Michel MONCONTHOUR RÉDACTRICE EN CHEF : Justine LORDINOT MISE EN PAGE – IMPRESSION Cara?b Ediprint ? Bois Quarr? ? 97232 Lamentin ? T?l. \ 05 96 50 28 28 TIRAGE : 8 000 EXEMPLAIRES I.S.S.N. 0759-4895 – Commission paritaire N° 1115L87225 ADMINISTRATION – RÉDACTION Archevêché de la Martinique – Rue du R.P. Pinchon 97200 Fort de France - Tél. 05 96 63 70 70 SERVICE DES ABONNEMENTS Archevêché de la Martinique – BP 586 97207 Fort de France Cedex – Tél. 05 96 63 70 70 – 05 96 72 55 04 http://martinique.catholique.fr – egliseenmartinique@gmail.com

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 3 Arrêtez de croire ce que disent les journaux ! MOT DE L’ÉVÊQUE N ous arrivons à la fin de la première partie du synode. Comme je le prédisais dans le numéro 662 d’Eglise en Martinique (cf. Mot de l’évêque « Arsenic et vieille dentelle »), la désinformation médiatique a fonctionné à plein régime. Rien de nouveau depuis 60 ans (Oui : 60 ans !). C'est normal. Depuis Vatican II, on ne peut pas reprocher aux journalistes de ne voir l’Eglise autrement qu’à travers des œuillères socio-politiques. Ce monde ne peut percevoir ni le mystère de l’Eglise, c’est-à-dire le fait que l’Eglise soit conduite par l’Esprit-Saint. Il ne peut admettre l’origine surnaturelle de notre doctrine garantie par le Christ qui a promis que « la foi de Pierre ne défaillirait pas » (Lc 22,32). Il est normal (et même un peu rassurant) que la presse ignore les principes surnaturels qui animent les croyants. Qui plus est, le monde occidental a décidément du mal à se départir de son impérialisme endémique et veut, comme toujours, que toute la planète pense comme lui. Ces colonialistes culturels veulent imposer à l’Eglise leurs thèmes favoris : le « mariage » des prêtres, l’ordination des femmes ou le mariage homosexuel… Bref, encore une fois, tout tourne autour du Nord-Ouest riche et décadent qui ne se contente pas d’ignorer la volonté divine, mais méprise aussi les autres continents. Comme toujours, les médias cherchent à « faire le buzz », inventent des scoops et retranscrivent l’évènement selon des lignes éditoriales décrétées dans les rédactions métropolitaines. Honni soit qui s’y fait prendre ! Mais le vrai problème vient des catholiques eux-mêmes. J’ai posé, il y a quelques temps, une distinction : D’un côté « l’arsenic » des idiots-utiles qui gobent ces obsessions et voient dans le synode un parlement révolutionnaire ; d’un autre côté, les « vieilles-dentelles » de ceux qui gobent les mêmes idioties mais pour s’affoler et se rebeller contre le processus voulu par le Saint-Père. A partir des news, on voit toute sorte de cathos de droite ou de gauche s’exciter sur internet, sans n’avoir jamais lu ce que dit l’Eglise et ses autorités ! Le pape appelle à ne pas laisser des milliers de personnes se noyer dans la Méditerranée ; on l’accuse de faire la leçon à l’Europe et d’être un gauchiste et un mondialiste… Mais lequel d’entre nous, quelles que soient ses opinions politiques, laisserait mourir quelqu’un à sa porte parce qu’il n’est pas de sa famille ? C’est une évidence évangélique : ne laissez pas mourir les pauvres ! Le pape invite les pasteurs à ne pas maudire et ni barrer la route aux personnes qui cherchent Dieu sincèrement, même s’ils n’ont pas une vie conforme à la morale. On fait des gros titres menteurs disant qu’il bénit les couples homosexuels… Au demeurant, lequel d’entre nous mettrait à la porte son enfant sous prétexte qu’il « vit dans le péché » ?? Est-ce ainsi que le Christ a traité les pécheurs de l’Evangile ? Le rejet est-il le meilleur moyen de sauver une âme ? Frères et sœur le processus synodal est en cours. Les participants du synode ont fait connaissance entre eux, ont appréhendé la méthode de travail proposée et expérimenté la grâce de la prière commune… Personne ne sait quels sont les sujets abordés, aucune intervention de fond n’a filtré, aucune synthèse n’est partagée, aucun texte n’est voté… Et il reste au moins un an et demi avant que le pape puisse prendre des orientations pour l’Eglise... Alors mes frères et sœurs, s’il vous plait, arrêtez de croire ce que disent les journaux sur ce synode et mettez-vous en prière. Ainsi commence la fraternité ! + Fr David Macaire, Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France ■ ÉGLISE EN MARTINIQUE de Saint-Pierre et Fort-de-France

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 4 EGLISE UNIVERSELLE\n C hers frères et sœurs, Pour la Journée Mondiale des Missions de cette année, j’ai choisi un thème qui s’inspire du récit des disciples d’Emmaüs, dans l’Évangile de Luc : “Des cœurs brûlants, des pieds en marche ”. Ces deux disciples sont troublés et déçus, mais la rencontre avec le Christ dans la Parole et dans le Pain rompu a allumé en eux l’enthousiasme de se remettre en route pour Jérusalem et d’annoncer que le Seigneur est vraiment ressuscité. Dans le récit évangélique, nous saisissons la transformation des disciples à partir de quelques images suggestives : des cœurs brûlants pour les Écritures expliquées par Jésus, des yeux ouverts afin de le reconnaître et, comme point culminant, des pieds en marche. En méditant sur ces trois aspects qui dessinent l’itinéraire des disciples missionnaires, nous pouvons renouveler notre zèle pour l’évangélisation dans le monde d’aujourd’hui. ● Des cœurs brûlants “tandis qu’il nous expliquait les Écritures”. La Parole de Dieu éclaire et transforme le cœur dans la mission. Sur le chemin de Jérusalem à Emmaüs, les cœurs des deux disciples étaient tristes –comme le montraient leurs visages– à cause de la mort de Jésus, en qui ils avaient cru. Face à l’échec du Maître crucifié, leur espérance qu’il soit le Messie s’était effondrée. Et, « tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux ». Comme au début de la vocation des disciples, encore maintenant au moment de leur égarement, le Seigneur prend l’initiative de s’approcher des siens et de marcher à leurs côtés. Dans sa grande miséricorde, Il ne se lasse pas de rester avec nous, malgré nos défauts, nos doutes, les faiblesses, malgré la tristesse et le pessimisme qui nous rendent « sans intelligence et lents à croire », des hommes de peu de foi. Aujourd’hui, comme autrefois, le Seigneur ressuscité est proche de ses disciples missionnaires, et il marche à leurs côtés, surtout lorsqu’ils se sentent perdus, découragés, effrayés face au mystère d’iniquité qui les entoure et qui veut les étouffer. C’est pourquoi « ne nous laissons pas voler l’espérance » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 86). Le Seigneur est plus grand que nos problèmes, surtout lorsque nous les rencontrons dans l’annonce de l’Évangile au monde, car cette mission, après tout, est la sienne et nous ne sommes que ses humbles collaborateurs, des “serviteurs inutiles”. J’exprime ma proximité dans le Christ à tous les missionnaires du monde, en particulier à ceux qui traversent une période difficile : chers amis, le Seigneur ressuscité est toujours avec vous et il voit votre générosité et vos sacrifices pour la mission d’évangélisation dans les lieux les plus reculés. Les jours de la vie ne sont pas tous ensoleillés, mais souvenons-nous toujours des paroles du Seigneur Jésus à ses amis avant sa passion : « Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde ». Après avoir écouté les deux disciples sur la route d’Emmaüs, Jésus ressuscité « partant de Moïse et de tous les Prophètes, leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait ». Et les cœurs des disciples se réchauffèrent, comme ils finiront par se l’avouer l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? ». En effet, Jésus est la Parole vivante, qui seule peut enflammer, éclairer et transformer le cœur. Ainsi, nous comprenons mieux l’affirmation de saint Jérôme : « Ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ » (In Is., Prologue). « Si le Seigneur ne nous y introduit pas, il est impossible de comprendre en profondeur l’Écriture Sainte. Pourtant le contraire est tout aussi vrai : sans l’Écriture Sainte, les événements de la mission de Jésus et de son Église dans le monde restent indéchiffrables » (Lett. ap. M.P. Aperuit illis, n. 1). C’est pourquoi la connaissance de l’Écriture est importante pour la vie du chrétien, et plus encore pour l’annonce du Christ et de son Évangile. Sinon, que transmet-on aux autres si ce n’est ses propres idées et projets ? Et un cœur froid, pourra-t-il jamais faire brûler celui des autres ? Laissons-nous donc toujours accompagner par le Seigneur ressuscité qui nous explique le sens des Écritures. Laissons-le brûler nos cœurs, nous éclairer et nous transformer, afin que nous puissions annoncer au monde son mystère de salut avec la puissance et la sagesse qui viennent de son Esprit. ● Des yeux qui “s’ouvrirent, et le reconnurent” à la fraction du pain. Jésus dans l’Eucharistie est le sommet et la source de la mission. Les cœurs brûlants pour la Parole de Dieu ont poussé les disciples d’Emmaüs à demander au mystérieux Voyageur, le soir tombant, de rester avec eux. Et, autour de la table, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent quand Il rompit le pain. L’élément décisif qui ouvre les yeux des disciples est la séquence des actions réalisées par Jésus : prendre le pain, le bénir, le rompre et le leur donner. Ce sont des gestes ordinaires d’un maître de maison juif, mais, accomplis par Jésus-Christ avec la grâce de l’Esprit Saint, ils renouvellent pour les deux convives le signe de la multiplication des pains et surtout celui MESSAGE DU SAINT-PÈRE POUR\N LA 22 octobre 2023 97 ème Journée Mondiale des Missions Des c œ urs br û lants , des pieds en marche (cf. Lc 24, 13-35) comprenons mieux l’affirmation de saint

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 5 de l’Eucharistie, sacrement du Sacrifice de la croix. Mais au moment même où ils reconnaissent Jésus dans Celui-qui-rompt- le-pain, « il disparut à leurs regards ». Ce fait nous permet de comprendre une réalité essentielle de notre foi : le Christ qui rompt le pain devient maintenant le Pain rompu, partagé avec les disciples et donc consommé par eux. Il est devenu invisible, parce qu’il est maintenant entré dans le cœur des disciples pour les faire brûler encore davantage, les incitant à reprendre la route sans tarder pour communiquer à tous l’expérience unique de la rencontre avec le Ressuscité ! Ainsi, le Christ ressuscité est Celui-qui-rompt-le-pain et, en même temps, il est le Pain-rompu-pour-nous. Et donc, tout disciple missionnaire est appelé à devenir, comme Jésus et en Lui, grâce à l’action de l’Esprit Saint, celui-qui-rompt- le-pain et celui-qui-est-pain-rompu pour le monde. À cet effet, il faut rappeler qu’une simple fraction de pain matériel avec les affamés au nom du Christ est déjà un acte missionnaire chrétien. À plus forte raison, la fraction du Pain eucharistique qui est le Christ Lui-même est l’action missionnaire par excellence, car l’Eucharistie est la source et le sommet de la vie et de la mission de l’Église. Le pape Benoît XVI l’a rappelé : « Nous ne pouvons garder pour nous l’amour que nous célébrons dans le Sacrement [de l’Eucharistie]. Il demande de par sa nature d’être communiqué à tous. Ce dont le monde a besoin, c’est de l’amour de Dieu, c’est de rencontrer le Christ et de croire en Lui. C’est pourquoi l’Eucharistie n’est pas seulement source et sommet de la vie de l’Église ; elle est aussi source et sommet de sa mission : “Une Église authentiquement eucharistique est une Église missionnaire” » (Exhort. ap. Sacramentum caritatis, n. 84). Pour porter du fruit, nous devons rester unis à Lui. Et cette union se réalise par la prière quotidienne, surtout dans l’adoration, en restant en silence en présence du Seigneur qui reste avec nous dans l’Eucharistie. En cultivant avec amour cette communion avec le Christ, le disciple missionnaire peut devenir un mystique en action. Que notre cœur aspire toujours à la compagnie de Jésus, en murmurant la demande ardente des deux hommes d’Emmaüs, surtout quand vient le soir : “Reste avec nous, Seigneur !”. ● Les pieds en marche, avec la joie de raconter le Christ ressuscité. La jeunesse éternelle d’une Église toujours en sortie. Après avoir ouvert les yeux, en reconnaissant Jésus dans la « fraction du pain », les disciples, « à l’instant même, se levèrent et retournèrent à Jérusalem ». Ce départ en toute hâte, pour partager avec les autres la joie de la rencontre avec le Seigneur, montre que « la joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par Lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus- Christ la joie naît et renaît toujours » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 1). On ne peut vraiment rencontrer Jésus ressuscité sans être enflammé par le désir de le dire à tout le monde. Par conséquent, ceux qui ont reconnu le Christ ressuscité dans les Écritures et dans l’Eucharistie, et qui portent son feu dans le cœur et sa lumière dans les yeux, sont la première et la principale ressource de la mission. Ils peuvent témoigner de la vie qui ne meurt jamais, même dans les situations les plus difficiles et les moments les plus sombres. L’image des “pieds en marche” nous rappelle une fois encore la validité permanente de la missio ad gentes, la mission, donnée à l’Église par le Seigneur ressuscité, d’évangéliser toute personne et tout peuple jusqu’aux extrémités de la terre. Aujourd’hui plus que jamais, l’humanité blessée par tant d’injustices, de divisions et de guerres, a besoin de la Bonne Nouvelle de la paix et du salut dans le Christ. Je saisis donc cette occasion pour réaffirmer que « tous ont le droit de recevoir l’Évangile. Les chrétiens ont le devoir de l’annoncer sans exclure personne, non pas comme quelqu’un qui impose un nouveau devoir, mais bien comme quelqu’un qui partage une joie, qui indique un bel horizon, qui offre un banquet désirable ». La conversion missionnaire reste l’objectif principal que nous devons nous fixer en tant qu’individus et en tant que communauté, car « l’action missionnaire est le paradigme de toute tâche de l’Église ». Comme l’affirme l’apôtre Paul, l’amour du Christ nous interpelle et nous pousse (cf. 2 Co 5, 14). Il s’agit ici du double amour : celui du Christ pour nous qui rappelle, inspire et suscite notre amour pour Lui. Et c’est cet amour qui rend toujours jeune l’Église en sortie, avec tous ses membres en mission pour annoncer l’Évangile du Christ, convaincus qu’« Il est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur Lui, qui est mort et ressuscité pour eux ». Chacun peut contribuer à ce mouvement missionnaire : par la prière et l’action, par des offrandes d’argent et de souffrances, par son témoignage. Les Œuvres Pontificales Missionnaires sont l’instrument privilégié pour favoriser cette coopération missionnaire sur le plan spirituel et matériel. C’est pourquoi la collecte des offrandes de la Journée Mondiale des Missions est dédiée à l’Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi. L’urgence de l’action missionnaire de l’Église implique naturellement une coopération missionnaire toujours plus étroite de tous ses membres à tous les niveaux. C’est un objectif essentiel du parcours synodal que l’Église est en train d’accomplir avec les mots- clés « communion, participation, mission ». Ce parcours n’est certes pas un repli de l’Église sur elle-même ; il n’est pas un sondage du peuple pour décider, comme dans un parlement, ce qu’il faut croire et pratiquer ou non selon les préférences humaines. Il s’agit plutôt d’une marche comme les disciples d’Emmaüs, en écoutant le Seigneur ressuscité qui vient toujours parmi nous pour nous expliquer le sens des Écritures et rompre le Pain pour nous, afin que nous puissions poursuivre, avec la force de l’Esprit. De même que ces deux disciples racontèrent aux autres ce qui s’était passé sur la route, de même notre annonce sera un joyeux récit du Christ Seigneur, de sa vie, de sa passion, de sa mort et de sa résurrection, des merveilles que son amour a accomplies dans notre vie. Repartons donc nous aussi, éclairés par la rencontre avec le Ressuscité et animés par son Esprit. Repartons avec des cœurs brûlants, les yeux ouverts, les pieds en marche, pour enflammer d’autres cœurs avec la Parole de Dieu, ouvrir d’autres yeux à Jésus Eucharistie, et inviter tout le monde à marcher ensemble sur le chemin de la paix et du salut que Dieu, dans le Christ, a donné à l’humanité. Sainte Marie de la route, Mère des disciples missionnaires du Christ et Reine des Missions, priez pour nous ! Rome, Saint Jean de Latran, 6 janvier 2023. Pape François ■

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 6 Dimanche 29 octobre 2023 la P P arole  DDominicale 30 ème dimanche du temps ordinaire - Année A Prière d’introduction Dieu Eternel et Tout Puissant, nous te rendons grâce pour ce 30ème dimanche du temps ordinaire de cette année liturgique A. Père Saint, qui nous parle par ton unique Fils Jésus, envoie ton Esprit Saint nous éclairer, afin que nous donnions par cet évangile, une excellente explication. Amen. Points de Réflexion Mes frères et sœurs, dans la 1ère lecture, Dieu nous invite à ne pas maltraiter les immigrés, les veuves et les orphelins. Ces gens inspirent compassion. Dieu lui-même, les soutient. Le Ps 146 : 9 nous y incite en ces mots : L'Eternel protège l'étranger, il est le soutien de la veuve et de l'orphelin. Dans Mt 23 : 8, Jésus déclare : nous sommes tous des frères et dans Mt 25 : 36, « j’étais étranger, et vous m’avez accueilli ». Le pape François, lors de son séjour à Marseille, a plaidé la cause des immigrés. Les migrants, les veuves, les orphelins, tous doivent être soutenus, sinon nous passerons à côté de notre devoir de chrétien, et du premier chantier d’EcclesiaM’2020 ! d’accompagner et de protéger la famille. Dans la 2 ème lecture, st Paul nous exhorte à suivre les exemples des saints, afin de devenir des modèles pour les autres. Notre Seigneur Jésus dit dans Mt 5, 13-16 : « Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde… Que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux ». L’Eglise nous fait connaitre la vie des saints, afin que nous les imitions. 1 Cor 11,1 dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ ». Dans l’évangile, Jésus parle de l’amour de Dieu et du prochain. Ces deux commandements sont liés, on ne peut pas les séparer. Il est écrit dans 1 Jn 4, 20-21 : « celui qui dit qu’il aime Dieu et n’aime pas son frère est un menteur ». Comment celui qui n’aime pas son frère qu’il voit peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons reçu de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère. Aimer Dieu, notre Créateur, notre Père des cieux, c’est lui donner la première place dans notre vie. Nous l’aimons quand nous le prions. Que le chrétien ne se lève le matin, vaque à ses occupations, revienne le soir, sans avoir recours à Dieu, sans même prier un Notre Père ; c’est vivre comme si Dieu n’existait pas. Aimer son prochain, c’est lui vouloir du bien. A la demande de Jésus, nous devons l’assister dans ses besoins de faim, de soif, d’abris, de vêtements, de malades, de visite aux prisonniers, de consoler les affligés, de pardon et de prière pour ses ennemis. Que Dieu nous aide à y parvenir. Je dialogue avec Jésus Seigneur Jésus, je sais combien tu m’aimes et me demandes de t’aimer et d’aimer mon prochain. Je suis parfois dépassé par ce que tu me demandes, à cause de la faiblesse de ma chair mortelle. Rappelle-moi sans cesse tes commandements et incline mon cœur à les mettre en pratique, ainsi m’accueilleras-tu au ciel pour te louer avec ton Père en communion avec le Saint Esprit. Amen. Résolution Nous avons tout autour de nous, des immigrés, des veuves, des orphelins. Portons-leur attention. Comme nous le recommande Heb 11,13 sur terre, nous sommes des étrangers et des voyageurs. Mes frères, Jésus nous a mérité la vie éternelle comme but final de notre vie. La seule voie qui nous y conduit, c’est l’amour de Dieu et du prochain. Père Yves Boccovi, Curé de la paroisse Saint Thomas du Diamant ■  Exode 22,20-26    Psaume 17 (18)   1The\(ssaloniciens 1,5c-10  \(  Matthieu 22,34-40 LITURGIE 

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 7 paroisse du Diamant Horaires d’ouverture du bureau paroissial : Mercredi et vendredi : 8h30 - 11h Téléphone : 0596 66 96 86 Mail : paroisse.diamant@yahoo.fr Informations pratiques : Horaire d’ouverture de l’église : 7h - 16h Messe en semaine : Mardi - jeudi - vendredi : 6h30 Le 1 er vendredi du mois : 15h adoration suivie de la messe à 18h Messe dominicale : Samedi 18h - dimanche 8h Curé : père Yves Boccovi Histoire de la paroisse L a commune du Diamant est située sur la côte sud caraïbes de la Martinique. Son rocher célèbre par sa forme, son histoire et sa nature géologique donne à la commune son nom. Il a été un point stratégique au début du 19ème siècle dans la bataille que se livraient Français et Anglais pour la conquête de la colonie. Il était considéré jusqu’à la défaite des Anglais en 1805 comme un navire de la Royal Navy. Cette emprise sur le rocher leur permettait de contrôler tous les mouvements des navires dans la baie de Fort-de-France. D’autres sites sont des lieux privilégiés de culture tels que la maison Bagnard, le mémorial cap 110, le « Gaoulé », le musée du père Bernard David. Ce qui attire de nombreux visiteurs sur la commune. L’histoire de la paroisse du Diamant commence en 1684, année où elle devient distincte de celle des Anses-d'Arlet. Plusieurs fois reconstruite après sa destruction par des ouragans, l’église s’élève au centre de la ville, sur une place vivante et joyeuse, face à la mer. Bien vite, elle se révèle trop petite et le 22 mars 1860, une demande des habitants qui proposent de l’agrandir à leurs frais est approuvée. Elle a depuis fait l’objet de plusieurs restaurations. La dernière, commencée en 1985 sous le mandat du maire A. Ribier, est achevée par le maire A. Jean-Vincent elle est inaugurée le 12 février 1989 par Mgr Maurice Marie-Sainte et le curé de la paroisse B. David. Depuis le 28 décembre 1979, elle est classée monument historique et figure donc comme élément du patrimoine protégé. Cet édifice se distingue par sa conception architecturale : de plan basical avec une nef centrale terminée par un chœur hémicirculaire et agrandi de deux collatéraux, la sacristie vient se greffer sur le chevet de l’église. Son clocher en bois s’élève à l’arrière du fronton. Elle est dotée de trois cloches. Sa façade principale d’inspiration baroque, formée d’un seul niveau centré sur quatre colonnes d’ordre architecturel toscan entre lesquels prennent place un portail encadré par deux niches avec des statues, le tout couronné d’un fronton triangulaire. Sa charpente intérieure apparente en carène de bateau renversée a été complètement refaite par les Compagnons du devoir en 1983. Son mobilier répertorié se singularise par sa diversité ; un autel en marbre à la romaine, un escalier à vis, en bois, de forme hélicoïdale, permet l’accès à la tribune, un bénitier du bas-côté sud, un autre bas-côté nord, l’autel de la vierge (qui à sa construction était en bois) a été remplacé par un autel en marbre à la romaine, les fonts baptismaux correspondraient au bassin d’origine de la fin du XVII e siècle retrouvé par le père David, curé de la paroisse. Les différents curés en charge de la paroisse ces dernières années ont été feu les pères David, Prou et Anglio. Aujourd’hui cette charge revient au père Yves Boccovi. Les différentes chorales animent régulièrement les messes. Les mouvements de la paroisse font vivre avec foi la catéchèse. Les bénévoles regroupés en équipe autour du curé organisent la vie de l’église. ■

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 8 P our rappel, le père Pierre Allain, curé de l’époque, souhaitait faire édifier une chapelle à Dominante, le quartier le plus peuplé de la commune, pour y célébrer certains offices. Elle fut donc construite en 1971 par la municipalité du Marigot, sur une parcelle de 783m 2 cédée par M me François Mélicine, surnommée Man Tida. Elle fut baptisée « Notre- Dame de Dominante ». Depuis, de nombreux sacrements d’initiation et des mariages y sont célébrés. Les paroissiens du quartier, très fiers de cette chapelle, se sont toujours mobilisés pour l’entretenir et la rendre accueillante afin de recevoir les enfants du catéchisme, pour les réunions ponctuelles ou encore pour les messes, notamment celle célébrée à l’occasion de l’ouverture de la fête annuelle du quartier. C’est le père Pierre Henderson, alors curé sur la paroisse qui, mesurant les potentialités de la chapelle, y a instauré des messes régulières. Il a remotivé les fidèles pour qu’ils contribuent à son embellissement. C’est ainsi que cer- taines améliorations ont été entamées, dont la grande fresque dans le chœur réalisée en juin 2016. La chapelle « Notre-Dame de Dominante » rebaptisée « Notre - Dame du Rosaire » Paroisse Saints Pierre & Paul du Marigot En  ce  mois  d’octobre,  mois  du  Rosaire,  la  chapelle  de  Dominante  était  en  fête.  Les  paroissiens étaient heureux de participer, les 6 et 7 octobre, aux différents temps forts qui  se sont déroulés autour d’un édifice rénové et rebaptisé sous le vocable de « Notre-Dame  du Rosaire » par le père Enel Constant, curé de la paroisse du Marigot. Le programme était  à  la  hauteur  de  l’événement  :  méditation  du  chapelet,  adoration  du  Saint-Sacrement,  procession aux flambeaux dans le quartier, louanges mariales, messe.  Un « gran brè- manjé » convivial a clôturé ce temps festif. Dame de Dominante ». Depuis, de VIE DU DIOCÈSE

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 9 Une année s’achève, une nouvelle commence. De nouveaux responsables de secteur, une nouvelle équipe au service, mais la même mission. Les Equipes Notre-Dame (END) se sont retrouv?es le dimanche 17 sept\ embre dernier, à 9h, à l’église Saints Pierre et Paul du Marigot pour célébrer leur messe de rentr?e. Nous remercions tous les paroissiens du Marigot ainsi que leur cur?\ , le père Enel, conseiller spirituel d’une de nos équipes, pour leur accueil chaleureux. Les ?quipes Notre-Dame sont un mouvement de spiritualit? conjugale\ . Les END s’adressent aux couples ayant reçu le sacrement de mariage et qui désirent cheminer ensemble pour répondre à l’Appel du Christ : « Viens et suis-moi ». Aux équipes Notre-Dame, nous ne sommes pas seuls. Nous avons le soutien d’une équipe composée de 4 à 6 couples. Chaque équipe est accompagnée par un prêtre, conseiller spirituel, qui participe à toutes les rencontres. Entraide spirituelle, matérielle, temps forts liturgiques et moments festifs jalonnent notre année. Rentrée des équipes Notre-Dame COMMUNIQUÉCOMMUNIQUÉ 9 Vous souhaitez nous rejoindre et répondre, en couple, à cet appel du Christ ? Alors contactez : Odile et Charles Insou au 0696 41 53 76 ou au 06 96 44 02 43. Nous serons très heureux de vous accueillir. Par ailleurs, en 2018, sous l’impulsion du père Sosthène Godjo, un petit comité est créé pour réfléchir à l’amélioration de la chapelle. Après concertation, la Commission de Réflexion pour l’Amélioration de la Chapelle de Dominante, utilisant le sigle « CRACDo » a accentué les actions pour rénover, améliorer et redonner son faste à la Chapelle. Par la suite, l’encouragement, les conseils et le contrôle du père Grégoire Jagowdzik ont contribué largement à l’avancée des travaux. Notons qu’en 2019, Mgr David Macaire était venu se recueillir dans cette chapelle à l’occasion de sa visite pastorale sur la paroisse du Marigot. Désormais, la date du 7 octobre, fête du Rosaire, a été retenue par le curé pour célébrer le saint patron de la chapelle. Aujourd’hui, ce lieu est devenu un sanctuaire du Rosaire pour tous. Le Comité de chapelle remercie tous les donateurs qui ont contribué à la réhabilitation de ce lieu spirituel, mais également à la réussite de ce temps fort. Un grand « Woulo bravo » tout spécial à tous les groupes, les pastorales et les mouvements qui font vivre la chapelle située, rappelons-le, dans une zone rurale. Le Comité de chapelle Notre-Dame du Rosaire ■ Par ailleurs, en 2018, sous l’impulsion du pastorales et les mouvements qui font vivre la chapelle située, Présentation de la manifestation à Radio Saint-Louis Présentation de la manifestation à Radio Saint-Louis Présentation de la manifestation Procession aux flambeaux avec Maman Marie

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 10 Depuis  quelques  années,  il  existe  en  Martinique  la  possibilité  de  poursuivre  des  études  de  théologie  grâce  à  un  partenariat  entre  Théologie en ligne (UCLY - Université Catholique de Lyon) et l’Institut  Gaston Jean-Michel (IGJM). Les fidèles peuvent, de ce fait, valider le Diplôme Universitaire d’Etudes  en Théologie (D.U.E.T) à l’issue d’un parcours de formation structuré. C ette année, l’IGJM rejoint la plateforme ICEA. De ce fait, il apporte les formations théologiques et pastorales nécessaires à son développement. Pour cette année 2023-2024, l'IGJM, en plus du DUET, souhaite développer un parcours de formation innovant, lequel articulerait formation théologique et prise en compte du terrain et de l’agir pastoral en monde créole, où la question de l’identité suscite de sérieux débats. L’annonce de l’Évangile ne peut ignorer ces questions. C’est certainement l’occasion pour la réflexion théologique de rejoindre davantage l’humanité créole dans sa quête de sens. Le moment est venu de proposer à nos agents pastoraux la possibilité de s’inscrire dans une telle démarche : études en théologie (les fondamentaux), études pluridisciplinaires pour mieux appréhender le monde créole, et pratiques adéquates dans le champ pastoral. La validation de l’ensemble de ce parcours permettra l’obtention du Certificat Diocésain de Formation Pastorale (CDFP). Bien entendu, notre offre de formation est ouverte à toute personne désireuse de composer son propre parcours. Père Hugues Lafine, Directeur de l’IGJM Curé de la paroisse de Redoute ■ • Un module « Ecoute de soi, écoute de l’autre »,  avec Tony  Allaguy- Salachy, psychologue clinicien, les jeudis 14 – 21 et 28  septembre 2023, de 18h ? 20h30, ? la salle paroissiale de Bellevue\ . Participation aux frais : 30 €. • Un cours de Psychologie : « Psychologie et psychopathologies  de l’adolescent », dispensé par Tony Allaguy-Salachy, le jeudi soir  de 18h ? 20h, d?octobre ? d?cembre 2023, ? la salle paroi\ ssiale de Bellevue. Participation aux frais : 70 €.  • Des études bibliques diocésaines : Une entrée dans l’Ancien  Testament, avec le père Hugues Lafine, le mercredi de 16h à 18h,  à partir du mois d’octobre 2023, au Couvent de Cluny. Participation  aux frais : 30 €. • Une session sur la figure de J?sus Christ ? travers les ?vangil\ es de Matthieu, Marc et Luc, avec le père Paulin Poucata, professeur  permanent de bible ? la facult? de Th?ologie de l'Institut cath\ olique de Yaoundé au Cameroun ; deuxième quinzaine du mois de  novembre 2023, au Couvent de Cluny. Participation aux frais  : 70 €. • Une session sur Les livres de la Sagesse, avec le père Bertrand  Pinçon de la faculté de théologie de Lyon, en janvier 2024, au  Couvent de Cluny. Participation aux frais : 70 €. • Une session sur saint Paul et les écrits pauliniens, avec le père Elvis Elengabéka,  en mars 2024, au Couvent de Cluny.  Participation aux frais : 70 €. • Une session sur Apocalypse et enjeux écologiques, avec le père Jacques  Descreux de la faculté de  théologie de Lyon, en avril 2024,  au Couvent de Cluny. Participation  aux frais : 70 €. La formation diocésaine VIE DU DIOCÈSE Modules de formation 2023-2024 (ouverts à tous) ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 Bien entendu, notre offre de formation est ouverte à toute personne désireuse de composer son propre parcours. Père Hugues Lafine, Directeur de l’IGJM Curé de la paroisse Couvent de Cluny. Participation aux frais : 70 €. • Une session sur saint Paul et les écrits pauliniens,  avec le père Elvis Elengabéka,  en mars 2024, au Couvent de Cluny.  Participation aux frais : 70 €. • Une session sur Apocalypse et enjeux écologiques, avec le père Jacques  Descreux de la faculté de  théologie de Lyon, en avril 2024,  au Couvent de Cluny. Participation  aux frais : 70 €. Descreux de la faculté de  théologie de Lyon, en avril 2024,  au Couvent de Cluny. Participation  aux frais : 70 €. Père Hugues Lafine, ouverte à toute personne désireuse de Les fidèles peuvent, de ce fait, valider le Diplôme Universitaire d’Etudes  en Théologie (D.U.E.T) à l’issue d’un parcours de formation structuré.

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 11 La  Journée  Mondiale  du  Migrant  et  du  Réfugié  (JMMR)  a  été  célébrée  le dimanche  24  septembre  2023,  à  10h30,  à  la  paroisse  de  Saint-Christophe.  Cette  109 ème   JMMR  avait  pour thème : « Libr\(es de choisir entre migrer ou rester ». C ette messe a été présidée par le vicaire épiscopal, père Gilles Aïzo, accompagné des diacres Hervé Lordinot et Pierre Valey. Pour cette Eucharistie, nous avons lu et prié en créole haïtien et en espagnol. Les membres de la Pastorale des migrants ont assuré l'animation de la messe. Nous étions près d'une cinquantaine pour cette journée de convivialité, de partage et d'échanges. La messe a été suivie d’un partage de différents mets et boissons de Colombie, de Dominique, d’Haïti et de Saint-Domingue. Ce fût un moment très chaleureux. Nous envisageons de participer à la messe dans d’autres églises de l’île afin de faire connaître la Pastorale des migrants et d’inciter sa création sur les autres paroisses. > Les lectures faites ce jour-là. Lectura del libro de Isaías (55, 6-9) Buscad al señor, mientras puede ser hallado ; clamad a él mientras está cerca. Deje el malvado su camino, y el malhechor sus pensamientos ; conviértase al Señor, que tendrá piedad de él ; a nuestro Dios, que es generoso en el perdón. Porque mis pensamientos, ni vuestros caminos mis caminos dice el Señor. Como se alza el cielo por encima de la tierra se elevan mis caminos sobre vuestros caminos y mis pensamientos sobre vuestros pensamientos. Palabra del Señor Damos gracias a Dios Dézièm Lektu De la lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens (1, 20c-24.27a) Frè-m yo : Jézu-Kri ap parèt klè nan ko-m, swa nan lavi-m, swa nan lanmo-m. sèké pou mwen menm viv sé Jézu-Kri, épi mouri sé yon avantaj. Sèlman si antan m-ap viv nan chè-a, sa pèmèt mwen fè yon travay, ki sa pou-m chwazi, mwen pa konnin. Mwen jinnin ant dé bagay : mwen anvi mouri pou-m kapab al rété avèk Jézu-Kri, é sa ta pi bon anpil ; min rété m-rété nan chè-a, li nésésè pou nou. Sèlman kondui tèt nou yon fason ki korèk parapo a lévanjil Jézu-Kri-a. Pawol Granmèt la Nou di Bondyé mèsi \ L??quipe de la Pastorale des Migrants ■ La Pastorale des Migrants

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 12 Le 8 septembre 2023, en la fête de la nativité de Notre-Dame, sœur  Teresa Louis-Marie, originaire de Sainte-Marie, a eu la grande joie  de prononcer ses vœux solennels et de recevoir la consécration  monastique des mains de\( Monseigneur David\( Macaire. L a cérémonie a commencé avec le chant d’entrée « Gaudeamus » qui a donné la note de joie qui convient en ce jour. Monseigneur a présidé la célébration assisté de nombreux prêtres. Le district Nord Caraïbe a été bien représenté avec le père Philippon, curé du Carbet, le père Toglobesse, curé de Bellefontaine, le père Houévoyéha, curé de Saint-Pierre. Etaient aussi présents, le père Niouky qui représentait nos frères de Terreville, le père Aine et le père Tietcheu du Foyer de charité, le père Beaufour, vicaire de la paroisse de Saint-Christophe, le père Aïzo, curé de Sainte-Marie, paroisse de notre sœur, le père Placide, vicaire à Rivière-Salée et Lamentin, et le père Platon, vicaire à Emmaüs. Le père Maixent était à la Kora. Le diacre Pierre Valey a officié et, assis à ses côtés, Alain Boudoua notre fidèle lecteur. Les jeunes Servantes diocésaines Notre-Dame de la Délivrande (SNDD) ont rempli leurs fonctions avec simplicité et discrétion. Sœur Teresa a été bien entourée : des membres de sa famille, des membres du Foyer de Charité, et quelques amis rencontrés à l’occasion de ses activités sur la paroisse de Saint-Jacques à Sainte- Marie. Une foule nombreuse s’était aussi jointe pour assister à la célébration. Après le chant des psaumes et la liturgie de la Parole, c’est l’antienne « Ecce ancilla Domini » qui a ouvert le rite de profession. A l’appel du diacre, Sr Teresa, cierge en main, est entrée dans le sanctuaire pour répondre à l’interrogation de Mère Prieure. Dans son homélie, Monseigneur a expliqué avec beaucoup de délicatesse le sens de la coule, du voile, de l’anneau et du livre qu’il lui revenait de remettre à la professe. Il a aussi souligné l’importance de la vocation contemplative dans la vie d’un diocèse. Après la lecture et la signature de la charte, qu’elle a montrée à Monseigneur, au clergé, à Mère Prieure à sa famille et à la communauté, Sr Teresa a chanté le Suscipe pour exprimer le don total de sa vie à Dieu. Ce fut ensuite l’étape de la consécration qui a débuté par la litanie des saints. Monseigneur a prononcé la prière composée de trois oraisons développées au nom de chacune des Personnes de la Trinité et ainsi consacré notre sœur. Après la vêture et la remise des insignes, ce fut le début de la liturgie eucharistique. La liturgie simple et sobre s’est déroulée en présence d’une assistance recueillie et silencieuse qui s’est toutefois permise d’applaudir quand Monseigneur a donné le baiser de paix à la nouvelle consacrée. Après la bénédiction et le renvoi, un vibrant ‘Te Deum’ a exprimé l’action de grâce de la professe et de l’assemblée. A l’issue de la cérémonie, les parents, les amis et tous les participants ont été invités à se diriger vers la galerie de l’hôtellerie pour un rafraichissement bien venu, en attendant de pouvoir féliciter l’heureuse moniale revêtue de la coule. Mère Prieure ■ Profession solennelle de s o eur Teresa Louis-Marie au Monastère Sainte-Marie des Anges VIE DU DIOCÈSE

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 13 La  Toussaint,  fête  de  tous  les  saints,  est  avant  tout  l’occasion  de  rappeler  que  tous  les  hommes  sont  appelés  à  la sainteté,  par  des  chemins  différents,  parfois  surprenants  ou  inattendus, mais tous accessibles. Chaque croyant doit discerner, dans l'Esprit, le chemin  que le Christ veut pour lui et qui\( commence dans les petites choses du quotid\(ien. « C haque 1 er novembre, l’Église honore tous les saints connus et inconnus, vivants ou morts. Quand on parle de saints, on parle de baptisés, des hommes, des femmes, des jeunes qui ont cru en Jésus Christ, qui ont vécu l'évangile au quotidien avec persévérance, qui ont accueilli la Parole de Dieu et qui l'ont mise en pratique, avec leur force et leur faiblesse, certains jusqu'au don de leur vie. Ce sont des témoins vivants du Christ ", nous rappelle le père Wilfried Bannais, curé de la cathédrale. " La fête de tous les saints remonte aux premiers siècles et fut instituée d'abord pour commémorer les martyrs dont le nombre était inconnu et qui, de ce fait, ne pouvaient être gratifiés d'une fête particulière. Cette fête de l'Eglise nous rappelle que nous sommes tous appelés à la sainteté. C'est la vocation de tous baptisés. " Depuis le concile Vatican II, l'Eglise nous enseigne ainsi que la sainteté n’est pas une voie réservée à quelques privilégiés, ni éloignée de notre réalité quotidienne. Elle concerne tous les baptisés, liés par cette même vocation qu'est la sainteté (cf. Const. Lumen gentium, 39-42). Jean- Paul II et Benoit XVI ont fait de cet appel à la sainteté, une priorité pastorale pour toute l'Eglise. Le pape François, dans son exhortation apostolique "Gaudate et exsultate " du 19 mars 2018, s'adresse à " ces saints de la porte d'à côté". Son objectif est de "faire résonner une fois de plus l'appel à la sainteté, en essayant de l'insérer dans le contexte actuel, avec ses risques, ses défis et ses opportunités". Le Pape souligne que " Bien des fois, nous sommes tentés de penser que la sainteté n’est réservée qu’à ceux qui ont la possibilité de prendre de la distance par rapport aux occupations ordinaires, afin de consacrer beaucoup de temps à la prière. Il n’en est pas ainsi. Nous sommes tous appelés à être des saints en vivant avec amour et en offrant un témoignage personnel dans nos occupations quotidiennes, là où chacun se trouve. Es-tu une consacrée ou un consacré ? Sois saint en vivant avec joie ton engagement. Es-tu marié ? Sois saint en aimant et en prenant soin de ton époux ou de ton épouse, comme le Christ l’a fait avec l’Église. Es-tu un travailleur ? Sois saint en accomplissant honnêtement et avec compétence ton travail au service de tes frères. Es-tu père, mère, grand- père ou grand-mère ? Sois saint en enseignant avec patience aux enfants à suivre Jésus. As-tu de l’autorité ? Sois saint en luttant pour le bien commun et en renonçant à tes intérêts personnels (n° 14) ». Devenir saint, c'est possible et c'est donné à tous : car la particularité d'un saint ou d'une sainte n'est pas dans la perfection de sa vie, mais bien dans l'accueil de l'amour inconditionnel du Christ", ajoute le père Bannais. "De par notre baptême, nous avons revêtu le Christ comme le dit saint Paul dans son épître aux Galates. Nous sommes rendus capables d'aimer comme le Christ, de servir comme le Christ, de pardonner comme le Christ, d'annoncer l'Evangile, de renoncer au mal, au péché. Il s'agit d'abord de se laisser faire par le Christ et non de chercher à faire pour lui. Si tu choisis de suivre Jésus Christ, de mettre toute ta confiance en lui, de reconnaître humblement tes pauvretés, tu es déjà en route vers une vie de sainteté, une vie de bonheur. Il faut aussi avoir une bonne hygiène spirituelle : lecture régulière de la Parole de Dieu, prier, accomplir des œuvres de charité et de miséricorde, se rendre docile à l'Esprit Saint... ". ■ ‘‘ ‘‘ Une vie de sainteté, une vie de bonheur LA TOUSSAINT DOSSIER Tous appelés à être saints !

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 14 LA TOUSSAINT DOSSIER 1 . Ne te défile pas ! « J’aime voir la sainteté dans le patient peuple de Dieu : chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ces hommes et ces femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire. Dans cette constance à aller de l’avant chaque jour, je vois la sainteté de l’Église militante. C’est cela, souvent, la sainteté « de la porte d’à côté », de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la présence de Dieu, ou, pour employer une autre expression, « la classe moyenne de la sainteté ». 2 . Ton guide pour la route : les Béatitudes. « Les Béatitudes ne sont nullement quelque chose de léger ou de superficiel, bien au contraire ; car nous ne pouvons les vivre que si l’Esprit Saint nous envahit avec toute sa puissance et nous libère de la faiblesse de l’égoïsme, du confort, de l’orgueil. » 3 . Tu veux aimer ? Agis. « Celui qui veut vraiment rendre gloire à Dieu par sa vie, celui qui désire réellement se sanctifier pour que son existence glorifie le Saint, est appelé à se consacrer, à s’employer, et à s’évertuer à essayer de vivre les œuvres de miséricorde. » 4 . Cultive l’humilité. « L’humilité ne peut s’enraciner dans le cœur qu’à travers les humiliations. Sans elles, il n’y a ni humilité ni sainteté. Si tu n’es pas capable de supporter et de souffrir quelques humiliations, tu n’es pas humble et tu n’es pas sur le chemin de la sainteté. La sainteté que Dieu offre à son Église vient à travers l’humiliation de son Fils. Voilà le chemin ! » 5 . Sois dans la joie. « Le saint est capable de vivre joyeux et avec le sens de l’humour. Tout en demeurant réaliste, il éclaire les autres avec un esprit positif et rempli d’espérance. » 6 . Ose évangéliser. « En même temps, la sainteté est parrhèsia : elle est audace, elle est une incitation à l’évangélisation qui laisse une marque dans ce monde. » 7 . Ne te résigne jamais ! « A causer de l’accoutumance, nous n’affrontons plus le mal et nous permettons que les choses « soient ce qu’elles sont », ou que certains ont décidé qu’elles soient. Mais laissons le Seigneur venir nous réveiller, nous secouer dans notre sommeil, nous libérer de l’inertie. Affrontons l’accoutumance, ouvrons bien les yeux et les oreilles, et surtout le cœur, pour nous laisser émouvoir par ce qui se passe autour de nous et par le cri de la Parole vivante et efficace du Ressuscité. » 8 . Prie chaque jour. Et recommence. « Je ne crois pas dans la sainteté sans prière, bien qu’il ne s’agisse pas nécessairement de longs moments ou de sentiments intenses. » « J’ose donc te demander : Y a-t-il des moments où tu te mets en sa présence en silence, où tu restes avec lui sans hâte, et tu te laisses regarder par lui ? Est-ce que tu laisses son feu embraser ton cœur ? Si tu ne lui permets pas d’alimenter la chaleur de son amour et de sa tendresse, tu n’auras pas de feu, et ainsi comment pourras-tu enflammer le cœur des autres par ton témoignage et par tes paroles ? » 9 . Prépare-toi au combat. « La vie chrétienne est un combat permanent. Il faut de la force et du courage pour résister aux tentations du diable et annoncer l’Évangile. Cette lutte est très belle, car elle nous permet de célébrer chaque fois le Seigneur vainqueur dans notre vie. » 10 . Apprends à discerner ce que Dieu veut pour toi. « Comment savoir si une chose vient de l’Esprit Saint ou si elle a son origine dans l’esprit du monde ou dans l’esprit du diable ? Le seul moyen, c’est le discernement qui ne requiert pas seulement une bonne capacité à raisonner ou le sens commun. C’est aussi un don qu’il faut demander. » « Souvent, cela se joue dans les petites choses, dans ce qui parait négligeable, parce que la grandeur se montre dans ce qui est simple et quotidien. » Cf. « Gaudete et Exultate » Pape François Source des conseils du Pape : https://oblates- sainte-therese.org/10-conseils-pour-etre- saint/ ■ Les 10 conseils du pape François

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 15 En  cette  fête  solennelle  de  tous  les  saints,  l'Eglise  nous  invite  à  relire  le  texte  des  béatitudes  (Mt  5,  1-12).  Elles  sont le secret du cœur de Jésus, un but à atteindre, mais  aussi le chemin à prendre pour devenir les enfants de Dieu.  H eureux les pauvres de cœur, les cœurs purs, les artisans de paix, les persécutés, les doux, ceux qui pleurent, ceux qui ont faim de justice, heureux les miséricordieux. Chaque béatitude nous invite à réfléchir à notre mission, à poser un acte et nous emmène sur la voie de la sainteté. Les béatitudes , chemin de sainteté Avec Gaudete et Exultate, le pape François lance un appel à la sainteté dans le monde contemporain : "Jésus a expliqué avec grande simplicité ce que veut dire être saint, et il l’a fait quand il nous a enseigné les béatitudes. Donc, si quelqu’un d’entre nous se pose cette question, “comment fait-on pour parvenir à être un bon chrétien ?”, la réponse est simple : il faut mettre en œuvre, chacun à sa manière, ce que Jésus déclare dans le sermon des béatitudes. " ‘‘ Il s’agit de la première Béatitude dans l’évangile de Matthieu. Tous les jours, je suis obligée de reconnaître ma pauvreté spirituelle et le fait que j’ai besoin que Dieu soit mon sauveur. Dans mes prières quotidiennes, je n’ai de cesse de lui demander pardon pour tous mes manquements et de faire preuve de miséricorde envers moi, mais aussi envers mes frères et sœurs en Christ. Je sais que par mes seuls mérites, je ne suis pas digne de lui. Mais parce qu’il est un Dieu Miséricordieux, il me fera grâce si je veux bien suivre les pas de Jésus et marcher à ses côtés. J’essaie de me débarrasser des choses qui m’empêcheraient de voir que ma sœur ou mon frère a besoin de mon aide, qu’il ou elle est dans l’embarras et que si je me défais de quelque chose pour le donner à quelqu’un qui en a besoin, je fais la volonté de Dieu. Je m’efforce de voir en la personne nécessiteuse ce frère, cette sœur qui, pour l’instant, ne peut pas avoir ce qu’il lui faut pour vivre, mais qu’un jour, avec la grâce de Dieu, sa situation changera, parce que Dieu est un Dieu de justice et d’amour. Justine Mantier "Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux" !\(  Il s’agit de la première Béatitude dans l’évangile de Matthieu. Tous les jours, je suis obligée de reconnaître ma pauvreté spirituelle et le fait que j’ai besoin Il s’agit de la première Béatitude dans l’évangile de Matthieu. Tous les jours, je suis obligée de reconnaître ma pauvreté spirituelle et le fait que j’ai besoin Il s’agit de la première Béatitude dans l’évangile de Matthieu. que Dieu soit mon sauveur. Dans mes prières quotidiennes, je n’ai de cesse de lui demander Tous les jours, je suis obligée de reconnaître ma pauvreté spirituelle et le fait que j’ai besoin que Dieu soit mon sauveur. Dans mes prières quotidiennes, je n’ai de cesse de lui demander Tous les jours, je suis obligée de reconnaître ma pauvreté spirituelle et le fait que j’ai besoin pardon pour tous mes manquements et de faire preuve de miséricorde envers moi, mais aussi envers mes frères et sœurs en Christ. Je sais que par mes seuls mérites, je ne suis pas digne envers mes frères et sœurs en Christ. Je sais que par mes seuls mérites, je ne suis pas digne pardon pour tous mes manquements et de faire preuve de miséricorde envers moi, mais aussi envers mes frères et sœurs en Christ. Je sais que par mes seuls mérites, je ne suis pas digne pardon pour tous mes manquements et de faire preuve de miséricorde envers moi, mais aussi de lui. Mais parce qu’il est un Dieu Miséricordieux, il me fera grâce si je veux bien envers mes frères et sœurs en Christ. Je sais que par mes seuls mérites, je ne suis pas digne de lui. Mais parce qu’il est un Dieu Miséricordieux, il me fera grâce si je veux bien envers mes frères et sœurs en Christ. Je sais que par mes seuls mérites, je ne suis pas digne suivre les pas de Jésus et marcher à ses côtés. J’essaie de me débarrasser des choses qui de lui. Mais parce qu’il est un Dieu Miséricordieux, il me fera grâce si je veux bien suivre les pas de Jésus et marcher à ses côtés. J’essaie de me débarrasser des choses qui de lui. Mais parce qu’il est un Dieu Miséricordieux, il me fera grâce si je veux bien m’empêcheraient de voir que ma sœur ou mon frère a besoin de mon aide, qu’il ou elle est suivre les pas de Jésus et marcher à ses côtés. J’essaie de me débarrasser des choses qui m’empêcheraient de voir que ma sœur ou mon frère a besoin de mon aide, qu’il ou elle est suivre les pas de Jésus et marcher à ses côtés. J’essaie de me débarrasser des choses qui dans l’embarras et que si je me défais de quelque chose pour le donner à quelqu’un qui en m’empêcheraient de voir que ma sœur ou mon frère a besoin de mon aide, qu’il ou elle est dans l’embarras et que si je me défais de quelque chose pour le donner à quelqu’un qui en m’empêcheraient de voir que ma sœur ou mon frère a besoin de mon aide, qu’il ou elle est a besoin, je fais la volonté de Dieu. Je m’efforce de voir en la personne nécessiteuse ce frère, dans l’embarras et que si je me défais de quelque chose pour le donner à quelqu’un qui en a besoin, je fais la volonté de Dieu. Je m’efforce de voir en la personne nécessiteuse ce frère, dans l’embarras et que si je me défais de quelque chose pour le donner à quelqu’un qui en cette sœur qui, pour l’instant, ne peut pas avoir ce qu’il lui faut pour vivre, mais qu’un jour, a besoin, je fais la volonté de Dieu. Je m’efforce de voir en la personne nécessiteuse ce frère, cette sœur qui, pour l’instant, ne peut pas avoir ce qu’il lui faut pour vivre, mais qu’un jour, a besoin, je fais la volonté de Dieu. Je m’efforce de voir en la personne nécessiteuse ce frère, avec la grâce de Dieu, sa situation changera, parce que Dieu est un Dieu de justice et d’amour. cette sœur qui, pour l’instant, ne peut pas avoir ce qu’il lui faut pour vivre, mais qu’un jour, avec la grâce de Dieu, sa situation changera, parce que Dieu est un Dieu de justice et d’amour. cette sœur qui, pour l’instant, ne peut pas avoir ce qu’il lui faut pour vivre, mais qu’un jour, "Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux" !\(  ‘‘ Parmi les 8 béatitudes, la\(quelle mettez-vous le plus souvent en pratique  dans votre quotidien ?

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 16 ‘‘‘‘ ‘‘‘‘ Tableaux : Les Béatitudes J Joëlle Nicolas Randegge J Artiste\n : Arcabas Tout concourt à celui qui croit. Le Père ne permet pas que vous soyez tentés au-delà de votre capacité. Il doit passer l'or au feu pour faire les modifications et être sûr de sa solidité. Dieu est un Dieu, un père qui aime ses enfants. En relisant la bible, il a permis comme beaucoup d'autres peuples de passer par de nombreuses épreuves avant de les libérer. Dans le monde où nous vivons, beaucoup de personnes souffrent de différents problèmes : financier, santé, guerre... le monde est en proie au désespoir. Jésus, le Christ, est le chemin, la vérité, la vie, le libérateur ; par son sacrifice à la croix, il garantit une espérance. Il rejoint tout un chacun dans ses misères et les soutient, veillant sur eux. Dieu est notre Père et il nous aime. Il sait mieux que quiconque ce qui est bon pour nous, au moment opportun. Laissons-lui la possibilité d'être Dieu dans notre vie. Et que le Saint-Esprit et maman Marie nous accompagnent et nous donnent la force de dire que tout est grâce. Et ainsi de rester en silence et d'avoir la grâce de la patience, don du Saint-Esprit. Chaque jour, dans mes relations avec les autres, j'œuvre à être un artisan de paix, c'est-à-dire à être bienveillant avec l'autre (dans ma famille, au travail, avec mes amis). Je m'efforce aussi à ne pas être celle par qui le conflit arrive, à ne pas les envenimer mais au contraire à essayer de les apaiser, à trouver des solutions pour les résoudre avec l'aide de l'Esprit Saint ; car le conflit gomme l'amour qui est en nous, le conflit engendre la tristesse, la colère, la division. Être artisan de paix néces- site également un chemine- ment quotidien pour avoir soi-même la paix dans sa vie et dans son cœur. Telle est la béatitude que je mets en pratique le plus souvent dans mon quotidien. Pourquoi ? Deux raisons à cela : 1/ Tout simplement parce que moi, pauvre pécheur, j’ai besoin de la miséricorde de Dieu. 2/ Pour obtenir cette miséricorde, Dieu me dit « sois miséricordieux envers les autres ». En agissant ainsi, j’apprends à aimer mon frère avec ses pauvretés et cela me renvoie à un des dix commandements : « Aime ton prochain comme toi-même ». Ainsi avec cette béatitude, Jésus confirme les propos de son Père. La Parole est cohérente, elle ne change pas. Dieu ne veut que mon bonheur. Marika Alma Martel Jacqueline Zozor "Heureux les affligés car ils seront consolés" ! "Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu" ! Dans le monde où nous vivons, beaucoup de personnes souffrent de différents problèmes : Jésus, le Christ, est le chemin, la vérité, la vie, le libérateur ; par son sacrifice à la croix, Telle est la béatitude que je mets en pratique le solutions pour les résoudre avec l'aide de l'Esprit Saint ; car le conflit gomme solutions pour les résoudre avec l'aide de l'Esprit Saint ; car le conflit gomme solutions pour les résoudre avec l'aide de l'amour qui est en nous, le conflit l'amour qui est en nous, le conflit l'Esprit Saint ; car le conflit gomme l'amour qui est en nous, le conflit l'Esprit Saint ; car le conflit gomme engendre la tristesse, la colère, l'amour qui est en nous, le conflit engendre la tristesse, la colère, l'amour qui est en nous, le conflit Galina Célino ‘‘‘‘ "Heureux les Miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde" ! Tout concourt à celui qui croit. Le Père ne permet pas que vous soyez tentés au-delà de votre capacité. Tout concourt à celui qui croit. Le Père ne permet pas que vous soyez tentés au-delà de votre capacité. Tout concourt à celui qui croit. Il doit passer l'or au feu pour faire les modifications et être sûr de sa solidité. Le Père ne permet pas que vous soyez tentés au-delà de votre capacité. Il doit passer l'or au feu pour faire les modifications et être sûr de sa solidité. Le Père ne permet pas que vous soyez tentés au-delà de votre capacité. Dieu est un Dieu, un père qui aime ses enfants. ‘‘‘‘ LA TOUSSAINT Galina Célino ‘‘‘‘ DOSSIER ‘‘‘‘

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 17 que célèbre-t-on vraiment ? on vraiment ? Le jour des morts :\n La Toussaint célébrée le 1 er novembre est suivie le lendemain  (2 novembre) de la commémoration des fidèles défunts. A  cette occasion, nous avons invité le conteur Alain Légares à  porter un regard sur l'évolution de notre rapport à la mort.  « L e message de la mort n'est pas quelque chose de morbide, ni de triste. Bien sûr, pour les proches, il y a toujours le manque de cette personne que l'on aimait, qui n'est plus. Mais dans la communauté, la mort te ramène à la réalité, à la vie. Autrefois, on se disait que celui qui était mort n'avait plus à souffrir. On fêtait son soulagement. Tout de suite après son décès, il y avait cette volonté de ne faire qu'un. On faisait appel aux coups de main. Près de la tombe, les gens mettaient fin à des conflits. On avait besoin de ça pour se rencontrer ! " Né en 1947 au Gros-Morne, Alain Légares est un précieux témoin de l'évolution de la société martiniquaise, et d'une époque révolue où la mort était annoncée, de morne en morne, au son de la conque de lambi. Le dernier conteur de veillée mortuaire de l'île confie son sentiment sur notre rapport actuel à la mort, notre tendance à la fuir, et à abandonner progressivement les traditions qui lui donnaient un sens. " Autrefois, la veillée mortuaire faisait partie d'un monde ritualisé, avec des codes très précis ", indique Alain Légares. " La veillée se déroulait dans cinq espaces distincts. Il y avait la pièce où le mort était exposé, puis l'espace où l'on chantait en latin, les cantiques chrétiens, et la cuisine où l'on préparait la soupe et le "chodo" pour les convives. A l'extérieur de la maison, un espace était réservé aux spécialistes de "tim tim". Un peu plus en retrait, il y avait le conteur entouré des "répondè". A cette époque, le seul moment où l'on pouvait entendre un conte, c'était lors des veillées mortuaires. Et là où il y avait le conte, il n'y avait pas d'enfant, c'était interdit ! " Alain Légares nous rappelle que les conteurs de veillée, comme les pratiquants de danmyé, étaient menacés d'excommunication par l'Eglise catholique. " Dans le conte traditionnel martiniquais il n'y a pas de morale. Les histoires de "konpè lapen" ou "Ti Jean" vantaient les mérites du "débrouya pa péché", concept de la survie né au temps de l'habitation. "I té ka fè lafèt épi tout moun". Mais pour le conteur "la mort donne cette force de défier la vie, de manger la vie. La veillée mortuaire, c'était la fête de la vie, à l'occasion de la mort. " La veillée était aussi le lieu de rencontre de la famille, le lieu du pardon et de la réconciliation. "Aujourd'hui, les veillées organisées dans des salles, n'ont plus de sens. Autrefois, à la Toussaint, les cimetières reprenaient vie, les familles s'y retrouvaient. Mais on a fait un commerce avec tout cela. On a perdu tout ce qui nous ramenait à la famille. Je suis né à la campagne, de la même façon, j'ai vu la dégradation de cet environnement. Après l'arrivée de l'eau courante, la rivière est devenue un dépotoir. On n'a pas préparé les gens à la modernité, on les a amenés à détruire leur propre lumière." Dossier constitué par Virginie Monlouis-Privat ■ ÉGLISE EN MARTINIQUE

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 18 ? Question AN TJÈ LÉGLIZ-LA ‘‘ Comment Jésus est-il présent régulièrement dans l’église ? L ’espace lui-même est déjà  signifiant. Il est un signe de la vie  et de la foi de l’Eglise. Il est un  espace d’enseignement qui nous parle  de Dieu et de sa présence. Par exemple,  quand vous passez la grande porte de  l’église, vous pouvez penser à Jésus qui  dit « Je suis la porte ». En pensant à la  porte, on pense au baptême par lequel il  faut passer pour devenir membre de la  communauté chrétienne. Franchir la porte  de l’église devient un acte de foi en Dieu,  qui m’accueille en son fils Jésus-Christ. Ce  lieu est un espace de parole, de mystère  qui me met en relation avec Dieu. De même, cette grande allée centrale  dans laquelle nous passons avec la  Croix  dressée devant nous signifie que nous  allons vers le ciel. C’est la communauté  qui sort de la mort, passe par la porte du  baptême et avance vers la vie. C’est la  grande procession de vie. Une fois que  l’on a passé la porte, on devient un cortège  de vie, de victoire sur la mort.  En entrant dans une église, nous ne pensons pas à tout cela. C’est pour cela qu’il faut une vraie  mystagogie, une véritable initiation du  fidèle pour qu’il comprenne le lieu. Le  lieu est un mystère. Debout dans l’allée  centrale, en regardant vers l’autel, vers la  Croix, il y a un mystère à vivre. Il y a Dieu  qui me parle. Quelque chose me saisit au  fond. Que fais-tu là  ? L’autel, devant moi,  est le symbole de l’offrande. Il y a-t-il une  possibilité de rencontrer Dieu en regardant  cet autel ? en accueillant l’offrande de  Dieu et m’offrir moi ? En créant une  intimité avec Dieu à ce moment. Seul  dans l’église, je peux me laisser initier dans  ce mystère qui me fait faire une rencontre  alors qu’il n’y a personne.  Comment peut-on ressentir la présence du Christ ? La petite lumière rouge allumée signifie la  présence du Christ au Saint-Sacrement, la  présence réelle de Dieu. La foi n’est pas  forcément dans l’ordre de l’émotion qui  peut nous centrer sur nous-mêmes et non  sur Dieu. L’émotion peut ne pas venir  d’une émotion spirituelle de Dieu qui nous  ferait dire par ce que j’ai ressenti, Dieu  était présent. Notre émotion ne peut pas  être un baromètre pour dire que Dieu est  présent ou pas.  Est-Il présent dans toute la messe ? Toute la messe est organisée autour de la  rencontre avec Dieu. Malheureusement,  les personnes peuvent venir à la messe  comme elles viennent à un spectacle.  Les différents intervenants jouent leur  partie comme une sorte de grande pièce  théâtrale.  Chacun de nous fait partie de la procession  d’entrée. Nous marchons à la suite du  Christ qui nous rassemble et nous conduit.  Durant la messe, on va encenser tous  les lieux de présence du Christ. Dans la  procession (c’est lui qui mène le troupeau  et le rassemble), à l’autel (c’est lui qui  offre son C orps et son S ang), dans le  prêtre (il célèbre la messe in personae Christi), dans sa Parole (à l’ambon).  Le Christ est néanmoins présent même  si l’encensement n’a pas lieu. On peut  encenser le Christ avec notre adoration. A propos, pourquoi n'y a-t-il pas d’encens tous les dimanches ? Il pourrait y avoir l’encens tous les  dimanches, mais il est réservé pour les  grandes fêtes, pour les solenniser.  Pourquoi sommes-nous aussi peu disposés à accueillir le Seigneur ? Nous sommes trop préoccupés et obsédés  par ce qu’il y a faire. Au moment de  la prière, trop d’éléments superficiels  prennent le pas sur l’essentiel. Il peut y  avoir une sorte de rendez-vous raté entre  nous et Dieu car nous ne sommes pas dans  les meilleures conditions pour vivre ce que  nous avons à vivre, nous ne sommes pas  suffisamment préparés. Il faut retrouver  l’innocence des enfants pour accueillir  le mystère. On est trop préoccupé par  nos ennuis et soucis pour accueillir la  manifestation du Seigneur. Trop souvent,  nous voudrions autre chose que ce que  nous sommes en train de vivre, alors que  ce que nous vivons est extraordinaire.  Aujourd’hui, les chrétiens catholiques  ne sont-ils pas en train de perdre le sens  du mystère ? N’est-ce pas une forme  de protestantisation douce et lente de  l’Eglise catholique car les chrétiens ont  perdu le sens du rituel, du sacrement ?  Il est nécessaire de prendre du temps  pour redécouvrir les mystères de la vie  chrétienne catholique de sorte que chacun  puisse ouvrir son cœur.  Propos recueillis par Nicole Chésimar ■ Vivre la présence du Christ Dans une société aussi bruyante et empressée, prenons-nous le temps d'entrer dans le mystère  de la présence du Christ ? Le père Jean Michel Monconthour nous apport\(e quelques éclairages.

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 29 octobre 2023 – n° 668 19 Agenda de l’Archevêque Dimanche 29 octobre : • 16h : Rencontre avec les équipes de funérailles à la cathédrale Saint-Louis • 17h30 : Vêpres solennelles à la cathédrale Saint-Louis Mardi 31 octobre : • Conseil épiscopal Mercredi 1 er novembre : • 9h30 : Messe de la Toussaint au monastère de Terreville Jeudi 2 novembre : • 9h30 : Messe de commémoration des fidèles défunts à l’église de Bellevue Du 3 au 8 novembre : • Assemblée plénière de la Conférence des Évêques de France à Lourdes Samedi 11 novembre : • Messe de l’Aumônerie des Antillais & Guyanais (Église Saint-Sulpice à Paris) Dimanche 12 novembre : • Retraite communautaire des Chanoines de Lagrasse (Aude, France) ASSOCIATION DIOCÉSAINE DE \(MARTINIQUE Service legs et donations Archevêché de Fort-de-France - 5-7, rue du Ré\(vérend Père Pinchon BP 586 - 97207 FORT DE FRANCE CEDEX\( Téléphone : 06 96 31\(0 333 - E-mail : mi\(chel.pouch@wanadoo.fr oui , je souhaite recevoir en toute confidentialité votre brochure pour m’informer  sur les possibilités de legs, donations et assurances-vie à l’Association Diocésaine. oui ,je  souhaite  être  contacté  pour  un  rendez-vous  au  Service  des  legs  et  donations ou à mon\N domicile. LÉGUEZ à l’ Église catholique L’espérance en héritage DEMANDE D’INFORMATIONS sans engagement de votre part Mes coordonnées  ❏ Mme ❏ Melle    ❏ M. Nom  Prénom Adresse   Code postal Ville  Téléphone E-mail Paroisse  (facultatif) POUR L’ARCHEVÊCHÉ DE MARTI\(NIQUE 99.5 - 101.3 et105.1 MHz www.radiosaintlouis.com Radio Saint-Louis, Rue Georges-Zaïre, ZAC Rivière Roche, 97200 Fort de France Tél. : 05 96 71 86 04 - Fax : 05 96 71 86 05 - Courriel : radio-saint-louis@orange.fr

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on doux et humble Ami de l’Invisible, Soit béni, pour ton angélique présence Éternelle, et aimante ; en tout temps, en permanence ! Depuis ma conception, dès le sein maternel, Jusqu'en cette année nouvelle ! Si pleine de respect, d’attention, de pardon, de Sagesse. Dans mes épreuves, mes peines, mes joies, mes liesses ! Longtemps, tu me demeuras, inconnu et caché. Mais, la Providence, aujourd'hui, à moi, t’a révélé ! Tu es, toujours, le sourire, dans mes larmes ; mon guide, mon inspiration\ . Mon réconfort, mon aide, mon intercession ! Sur mon chemin, je tombe ; mais tu me relèves, humblement. Avec courage, patience et Miséricorde ; malgré mes fautes et mes ma\ nquements ! Je te fus confiée, pour parvenir à la Céleste Félicité. Et, cette mission terrestre, n’est pas sans obstacles, sans difficult\ és ! Merci, d’être là ; et de te faire connaître, tout le long de\ mes jours. Discret, mais bien réel, dans ton Infini Amour !Gratuit, et qui sans se lasser, espère au mien. Je t'offre, toute ma reconnaissance ! Et, je t'aime mon Ange Gardien ! MyrianneRosine-Berthol, Paroisse du St-Esprit Poème à mon Ange Gardien

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