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Eglise
en MARTINIQUE
Vivre leCCarême à la suite du Christ
« Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le »
N° 676
REVUE DIOCÉSAINE
BIMENSUELLE – 2,00 €
25 FÉVRIER 2024
Hommage au père Filopon
Le Denier de l’Eglise
Le suicide… des Jeunes
Questionnaire de Carême
pour la catéchèse familiale et les jeunes
(Livret détachable)
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Sommaire
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le »
C
e 2
ème
dimanche de Carême est celui de la Transfiguration
de Jésus. Le Christ prend avec lui Pierre, Jacques et Jean.
Ensemble, ils montent sur une montagne qui est signe de
la transcendance et de l’élévation de la création vers son créateur.
Cette élévation favorise la rencontre de l’un et de l’autre. Durant
leur vie terrestre, Moïse et Elie avaient rencontré Dieu sur une haute
montagne. Il est d’ailleurs probable que ce soit la même montagne où
se déroule la Transfiguration. Leur présence atteste l’accomplissement
des Écritures en/et par Jésus et souligne le lien entre l’Ancien et le
Nouveau Testament. Les trois disciples sont les seuls témoins de cette
rencontre et de la Transfiguration : « Jésus fut transfiguré devant
eux ». En vivant ce mystère, les disciples contemplent la lumière
divine de Jésus. Cette expérience les prépare à vivre avec le Christ sa
passion, à comprendre et à accepter le scandale de la Croix.
Dans ce mystère de la Transfiguration, la lumière resplendit et une
voix se fit entendre : celle du Père révélant l’identité du Fils et nous
exhortant à l’écouter. La voix du Père appelle à être attentifs à la
Parole et à l’enseignement de Jésus. Ainsi pour nous, vivre le Carême
à la suite du Christ et avec lui signifie saisir la grâce que Dieu nous
accorde et approfondir notre écoute de la Parole qui transforme nos
cœurs et nos esprits.
En ce 2
ème
dimanche de Carême, la revue diocésaine fait l’écho
de la voix du Père pour inviter chaque famille, chaque Petite
Communauté Ecclésiale (PCE), chaque chrétien à gravir la montagne
de la Transfiguration avec le Christ afin de se laisser transformer et
transfigurer par la contemplation priante de son Visage. Elle actualise
le Carême avec l’homélie du pape pour le Mercredi des cendres. Le
pape François exhorte à revenir à l’essentiel : « revenir à la vérité sur
nous-mêmes et revenir à Dieu et à nos frères ».
Le service diocésain de la catéchèse a adapté les orientations
diocésaines du Carême pour les rendre plus accessibles à toutes les
familles, y compris les enfants et les jeunes. Il propose un parcours
de Carême vers Pâques à la suite du Christ. Ce parcours, en cinq
points, souligne l’importance de l’écoute de la Parole de Dieu et de la
transmission de la foi au sein des foyers où parents et enfants peuvent
vivre le Carême en choisissant des efforts collectifs et personnels. Il est
enrichi par les réflexions sur le respect et la défense de la vie. Il aide à
discerner les priorités de la vie du disciple du Christ. Des défis et des
quizz sont proposés pour créer une dynamique dans le cheminement
spirituel.
Certains maux de notre société (violence, addictions…) sont abordés
par les thématiques du suicide et l’analogie du Carême, comme temps
des « Mises-à-jour » de nos applications.
La rubrique « An tjè Légliz-la » met en lumière l’importance de la
confession pour la vie chrétienne surtout pendant le Carême. Comme
moyen de purification, de renouvellement spirituel et de maintien
d’une relation intime avec Dieu avec les frères et sœurs, la pratique
de la confession est nécessaire plus que jamais pour notre société de
plus en plus permissive.
En somme, ce Carême est une invitation à une transformation
spirituelle personnelle, familiale et communautaire. Dieu nous donne
tous les moyens pour vivre ce Carême. Vivons en enfants de lumière !
Que le Carême de cette année porte des fruits de l’Esprit en abondance !
Père Crépin Hounza■
EDITORIAL
MOT DE L’EVÊQUE
LITURGIE
VIE DU DIOCÈSE
• La Parole Dominicale
• La confession
• Présentation de la paroisse
Notre-Dame du Rosaire de Redoute
• Les voeux de l’archevêque à la presse
• Le suicide et la vulnérabilité des jeunes
• Carême et
mises-à-jour de nos applications
• Pourquoi, comment et quand adorer
le Corps eucharistique de Jésus ?
• Le Denier de l'Église
• Questionnaire de Carême pour
la catéchèse familiale et les jeunes
• Proposez un service !
• Homélie du pape François
Messe, bénédiction et imposition des Cendres
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EGLISE UNIVERSELLE
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AN TJÈ LÉGLIZ-LA 18
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EDITORIAL 2
AGENDA DE L'EVEQUE 19
Dossier : CARÊME 9
DIRECTEUR DE PUBLICATION : Jean-Michel MONCONTHOUR
RÉDACTEUR EN CHEF : père Crépin HOUNZA
MISE EN PAGE – IMPRESSION
Caraïb Ediprint – Bois Quarré – 97232 Lamentin – Tél. 05 96 50 28 28
TIRAGE : 8 000 EXEMPLAIRES
I.S.S.N. 0759-4895 –
Commission paritaire N° 1115L87225
ADMINISTRATION – RÉDACTION
Archevêché de la Martinique – Rue du R.P. Pinchon
97200 Fort de France - Tél. 05 96 63 70 70
SERVICE DES ABONNEMENTS
Archevêché de la Martinique – BP 586
97207 Fort de France Cedex – Tél. 05 96 63 70 70 – 05 96 72 55 04
http://martinique.catholique.fr – egliseenmartinique@gmail.com
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 3
R
endre service est un des cinq
langages de l’amour. Quand
on aime quelqu’un, on lui
rend des services. Et on aime ça ! On
réclame comme un privilège d’être
au service de ceux qu’on aime. On
va même jusqu’à jalouser ceux qui
servent, car ils ont une place privi-
légiée auprès de la personne aimée
qui est servie ou au sein de la commu-
nauté dont on se sent membre.
Un service n’est pas une prestation !
Le « service » est gratuit. On le rend
aux personnes qu’on aime et en qui
on a confiance. Il crée une « dette »
d’amour. Une « prestation », par contre,
est dispensée aux gens qui valorisent
les compétences du prestataire.
Elle génère une « dette » morale ou
financière, une supériorité voire une
dépendance entre le prestataire et un
consommateur.
Donc, si je rends service à l’Église, c’est
qu’elle est ma famille. Si je n’ai aucun
service en Église, c’est soit parce que je
n’ai pas envie de m’impliquer (je ne me
sens pas à ma place !), soit parce que la
communauté ne me demande aucun
service (je ne sers à rien, je ne suis pas (re)
connu). Inversement, si les intervenants
de la communauté se considèrent
comme des prestataires (avec plus ou
moins de compétences) c’est que leur
œuvre ne bâtit pas une famille ou une
communauté, mais maintient un groupe
de croyants sous une dépendance
passive et infantilisante.
Quand on rend service, on est heureux
de le partager, de voir d’autres,
notamment des plus jeunes « monter
en compétence » et rendre de plus
en plus service. Par contre, quand on
n’agit pas dans un esprit de service,
on a peur pour son poste et on se
sent menacé par les nouveaux. On
regarde ; on critique ; on compare et on
évalue les missions respectives selon
des critères mondains. On recherche
les honneurs et les fonctions qui
procurent du prestige. « Ministre
extraordinaire de communion »
semble plus valorisant que le service
plus effacé de « nettoyage de l’église »
et de « visiteur de malade ».
Alors, « servir ou ne pas servir », telle
est la grande question ! Le service
est un facteur de ségrégation ou
d’intégration des fidèles, en particulier
des jeunes, dans la communauté. Voilà
un fait incontestable : un jeune à qui
on a proposé un service en Église, la
considère comme sa famille. Un jeune
qui n’a aucun service quittera l’Église.
Il s’y sentira inutile, voire rejeté (et
malheureusement c’est parfois vrai !)
et ira chercher ailleurs un groupe qui
reconnaîtra ses qualités et lui permettra
d’aimer et d’être aimé en servant.
Combien d’adolescents et de jeunes
adultes, combien de néophytes et de
recommençants désespèrent de se
voir enfin confier des responsabilités
en Église. Nombre de ces jeunes, qui
n’ont pas encore quitté l’Église, se
plaignent des fidèles qui accaparent de
nombreuses missions et transforment
les autres baptisés en spectateurs
impuissants de leur pouvoir tout en
se plaignant que personne ne vient les
remplacer, que les jeunes ne sont pas
sérieux, qu’ils ne mènent pas une vie
conforme à la loi de l’Évangile...
Dressons donc une liste des services
que nous souhaitons proposer
aux jeunes et aux nouveaux (il n’y
a pas que les servants d’autel et les
chorales). N’oublions pas la formation
et l’accompagnement qui vont avec. Je
ne crois pas que les jeunes veuillent
prendre la place des autres. Ils veulent
juste, comme chacun de nous, qu’on
leur dise : « Nous t’attendons. Viens.
Nous avons besoin de toi ; que tu nous
aides et que tu prennes ta place dans
la communauté : La voici ! ».
Proposez un service, c’est dire « Jésus
t’aime et moi aussi » ! Ainsi commence
la fraternité !
+ Fr David Macaire, Archevêque
de Saint-Pierre et Fort-de-France
■
Proposez un service !
C’est un titre volontairement ambivalent : il veut dire « prenez un service dans l’Église » mais
aussi
« proposez à quelqu’un de servir ». Le premier sens s’adresse aux jeunes, le second,
aux responsables de l’Église…
Quel est ton service dans l’église ? De la réponse à cette question dépend le lien de nos
jeunes à la communauté et ultimement leurs liens à Dieu.
MOT DE L’ÉVÊQUE
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 6764
EGLISE UNIVERSELLE
«V
oici maintenant le
moment favorable, le
voici maintenant le jour
du salut ! » (2 Co 6, 2). Cette phrase,
de l'Apôtre Paul nous aide à entrer
dans l'esprit du temps du Carême. Le
Carême est, en effet, le temps favorable
pour revenir à l'essentiel, pour nous
dépouiller de ce qui nous encombre,
pour nous réconcilier avec Dieu,
pour rallumer le feu de l'Esprit Saint
qui demeure caché dans les cendres
de notre fragile humanité. Revenir à
l'essentiel. C'est le temps de grâce pour
mettre en pratique ce que le Seigneur
nous a demandé dans le premier verset
de la Parole que nous venons d’écouter :
« Revenez à moi de tout votre cœur »
(Jl 2, 12). Revenir à l'essentiel qui est
le Seigneur. Le rite des cendres nous
introduit sur ce chemin de retour et
nous adresse deux invitations : Revenir
à la vérité sur nous-mêmes et revenir à
Dieu et à nos frères.
Tout d'abord, revenir à la vérité sur nous-
mêmes. Les cendres nous rappellent
qui sommes-nous et d'où venons-
nous, elles nous ramènent à la vérité
fondamentale de la vie : seul le Seigneur
est Dieu et nous sommes l'œuvre de
ses mains. C’est notre vérité. [..] Et, alors
que nous inclinons humblement la tête
pour recevoir les cendres, ayons donc
à cœur cette vérité : nous sommes du
Seigneur, nous Lui appartenons. [...] :
nous existons, parce qu'Il a insufflé en
nous le souffle de vie. Et, en tant que Père
tendre et miséricordieux, […] Il nous
encourage toujours à ne pas désespérer,
même lorsque nous tombons dans
la poussière de notre fragilité et de
notre péché, car, […] Il se souvient
que nous sommes poussière. Dieu le
sait ; nous par contre, nous l'oublions
souvent, pensant que nous sommes
autosuffisants, forts, invincibles sans
Lui. […]. Le Carême est donc le temps de
nous rappeler qui est le Créateur et qui
est la créature, de proclamer que Dieu
seul est Seigneur, de nous dépouiller
de la prétention de nous suffire à nous-
mêmes […] Le Carême est un temps de
vérité pour faire tomber les masques
[…], le mensonge et l'hypocrisie […].
Il y a cependant une deuxième étape :
les cendres nous invitent également
à revenir à Dieu et à nos frères. En
effet, si nous revenons à la vérité de
ce que nous sommes et que nous nous
rendons compte que notre moi ne se
suffit pas à lui-même, nous découvrons
alors que nous n'existons qu'à travers
les relations : la relation originelle avec
le Seigneur et les relations vitales avec
les autres. […] Notre vie, […] est avant
tout une relation : nous l'avons reçue
de Dieu et de nos parents, et nous
pouvons toujours la renouveler et la
régénérer grâce au Seigneur et à ceux
qu'il place à nos côtés. Le Carême est
le temps favorable pour revitaliser nos
relations avec Dieu et avec les autres
[…] et réapprendre à les aimer comme
des frères ou sœurs.
Frères et sœurs, comment réaliser tout
cela ? Pour accomplir ce parcours – pour
revenir à la vérité sur nous-mêmes,
pour revenir à Dieu et aux autres –
nous sommes invités à parcourir trois
grandes voies : l'aumône, la prière et
le jeûne. […] Et il ne s'agit pas de rites
extérieurs, mais de gestes qui doivent
exprimer un renouvellement du cœur.
L'aumône n'est pas un geste rapide
pour se donner bonne conscience,
[…], mais c’est le fait de toucher de ses
mains et de ses larmes la souffrance
des pauvres ; la prière n'est pas un
rituel, mais un dialogue de vérité et
d'amour avec le Père ; et le jeûne n'est
pas un simple renoncement, mais un
geste fort pour rappeler à notre cœur
ce qui compte et ce qui passe. […]
Si nous nous mettons humblement sous
son regard, alors l'aumône, la prière
et le jeûne ne restent pas des gestes
extérieurs, mais expriment ce que nous
sommes vraiment : des enfants de Dieu
et des frères entre nous […]. Frères
et sœurs, ne perdons pas la grâce de
ce temps saint : fixons le Crucifix et
marchons, répondons avec générosité
aux appels forts du Carême. Et au bout
du chemin, nous rencontrerons avec
une plus grande joie le Seigneur de la
vie, nous le rencontrerons, le seul qui
nous fera renaître de nos cendres.
https://www.vatican.va/content/francesco/fr/
homilies/2023/documents/20230222-omelia-
ceneri.html ■
Homélie du pape François
Basilique Sainte-Sabine - Mercredi 22 février 2023
Messe, bénédiction et
imposition des Cendres
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 55
Dimanche 25 février 2024
laP Parole DDominicale
2
ème
dimanche de Carême - Année B
LITURGIE
Prière d’introduction
Seigneur, comme Abraham mon Père
dans la Foi, je te redis : « Me Voici ».
Prêt à aller sur la montagne pour te
découvrir, Fils bien-aimé du Père. Je veux
contempler ton visage resplendissant.
« Me Voici » pour t’écouter, Toi la Parole
du Père des Cieux. Avec Moïse et Eli, tu
as accompli toute notre Histoire de salut.
Je crois que tu es Dieu.
Points de réflexion
La vie humaine est une suite de Pâques
c’est-à-dire une suite de passages.
Passage de l’enfance à l’adolescence,
de l’être adulte à la maturité. A chaque
passage, on découvre son identité. Or
devenir soi-même ne peut se faire qu’au
prix d’une mort à soi. Pas de pâques,
sans mort à un confort préalable. Ainsi,
ce passage se fait dans une épreuve, un
échec ou une crise qui nous remet en
cause. Abraham en fait l’expérience.
« Dieu mit Abraham à l’épreuve » :
« Offrir en sacrifice son fils bien-aimé. »
Sacrifier tout son espoir. Mais là où
Dieu demandait un sacrifice, c’est-à-
dire rendre sacré son fils, Abraham
comprend un holocauste. Cette
compréhension trahit une paternité
abusive croyant avoir droit de vie et
de mort sur son fils. Il devra donc faire le
passage de cette paternité abusive à la
paternité qui défend la vie. Abraham,
en cette épreuve, devient le Père des
bénédictions et de la vie. Abraham,
par son « Me Voici » vit désormais
de la vie et de la Paternité de Dieu.
➋ De l’expérience d’Abraham, nous
comprenons que seul Dieu est Maître
de la Vie. Etant la Vie, il est seul capable
de se donner en holocauste expiatoire
pour la Pâque à la Résurrection. Pour
saint Paul, c’est parce que Dieu qui est la
Vie est « pour nous », qu’il prend notre
défense contre la mort, contre l’injustice
en s’offrant. « Le Christ Jésus est mort ;
bien plus, il est ressuscité. » Il est mort
pour nous afin que nous ayons la vie
en lui. C’est cette vie reçue de lui qui
est vie d’amour et appelée à se donner
par amour. Nous ne pourrons parvenir
à une telle vie qu’en contemplant en
permanence Jésus-Christ, le visage
resplendissant de la miséricorde de
Dieu.
➌ Contempler le visage resplendissant
de Jésus signifie que nous entrons dans
une relation personnelle de visage
à visage. Et donc dans une relation
d’identité. C’est d’ailleurs l’idée
principale qui a habité saint Marc dans
tout son évangile : « Qui est Jésus ? »
Cette question trouve sa réponse dans
le récit de la transfiguration. Marc insiste
sur la splendeur et l’éclat lumineux
des vêtements de Jésus, son dialogue
avec Elie et Moïse, la voix du Père qui
l’appelle ‘’mon Fils’’ et l’identification
au ‘’Fils de l’homme’’, c’est-à-dire au
Messie. Jésus revendique le titre de
Messie pour affirmer que celui-là même
qui va souffrir par amour pour notre
rédemption est le même élevé par le
Père jusqu’à sa gloire. Il est Dieu et don
de Dieu venu transfigurer tout homme
qui croit en Lui. Il est la vraie Vie qui
s’offre personnellement pour le salut
de l’humanité. Qui l’aime et l’accueille,
reçoit cette vie éternelle. C’est la clé de
la Résurrection.
Je dialogue avec Jésus
Seigneur, pour découvrir ton vrai
visage, tu m’invites à mourir, à sacrifier
mes certitudes et mes conforts pour
te rejoindre à la Rencontre de la Loi et
de la Parole. Et « Me VOICI » Donne-
moi l’audace de te suivre. Illuminé par
la présence intérieure de ton Esprit
qui transfigurera ma pauvre vie, je
découvrirai alors qui je suis à tes yeux
et je pourrai « marcher en ta présence
sur la terre des vivants » (Ps 115)
Résolution
Tenter en ce jour ou durant cette
semaine de renoncer à un trait de
caractère qui embrouille mes relations
avec mon entourage afin de laisser
le Christ élever mon cœur. Ainsi, je
pourrai rayonner de la gloire de Dieu
avec un cœur plus attentionné à la
Parole du Fils bien-aimé du Père et
un cœur plus aimant en faveur de
mon entourage.
Père Grégoire-Sylvestre Gainsi
Paroisse de Redoute
■
Genèse 22,1-2.9a.10-13.15-18 • Psaume 115 (116) • Romain 8,31b-34 • Marc 9,2-10
dire rendre sacré son fils, Abraham
comprend un holocauste. Cette
compréhension trahit une paternité
abusive croyant avoir droit de vie et
de mort sur son fils. Il devra donc faire le
passage de cette paternité abusive à la
paternité qui défend la vie. Abraham,
De l’expérience d’Abraham, nous
comprenons que seul Dieu est Maître comprenons que seul Dieu est Maître
de la Vie. Etant la Vie, il est seul capable
Résolution
Tenter en ce jour ou durant cette
semaine de renoncer à un trait de
caractère qui embrouille mes relations
avec mon entourage afin de laisser
le Christ élever mon cœur. Ainsi, je
pourrai rayonner de la gloire de Dieu
avec un cœur plus attentionné à la
Parole du Fils bien-aimé du Père et
un cœur plus aimant en faveur de
mon entourage.
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 6766
Paroisse Notre-Dame
du Rosaire de Redoute
E
difiée sur les hauteurs du quar-
tier La Redoute, à Fort-de-France,
l'église Notre-Dame du Rosaire
est visible sur 360°. Elle fait partie des
paroisses du District centre-Est de l’Archi-
diocèse de Fort-de-France et Saint-Pierre.
Suite à la catastrophe de Saint-Pierre, Fort-
de-France étant devenu un grand centre
attractif, Mgr Lequien comprit la nécessité
de fonder sur son territoire de nouvelles
paroisses dont celle de la Redoute. Ainsi, la
paroisse de la Redoute fut érigée par décret
épiscopal en date du 14 janvier 1924. Nous
sommes d’ailleurs dans la mouvance du
centenaire.
La sainte Patronne de notre paroisse est
bel et bien la Vierge Marie, Notre-Dame du
Rosaire. Cette paroisse contient différentes
communautés religieuses. Entre autres, nous
avons Les Sœurs Dominicaines M issionnaires
de Notre-Dame de la Délivrande. Elles ont
en charge l'école primaire de Redoute
appelée Le Petit Couvent. Elles interviennent
également sur la paroisse dans la catéchèse
et dans les services paroissiaux. Nous avons
aussi la Communauté des Eaux Jaillissantes.
Centre d’Ecoute, de Partage, de Compassion
et de Prière qui propose des temps de
recollection, retraites et accompagnements
spirituels en lien avec le service diocésain
d'écoute "Padre Pio". Enfin, nous avons
le Foyer Dominique Savio. En dehors de
sa vocation initiale qui est l’accueil des
jeunes collégiens ou lycéens venus de loin,
aujourd’hui, le foyer accueille différents
groupes de prière ou de réflexion et est
aussi chargé de la promotion des vocations
dans le diocèse.
La particularité de la paroisse Notre-Dame
du Rosaire de Redoute est qu’elle compte
beaucoup de familles engagées. Ainsi,
les différentes activités de catéchisme
sont animées par les divers groupes de
la catéchèse de 7-12 ans, le catéchuménat
des adultes, les jeunes du cheminement,
l’Aumônerie AMEP Primaire/Collège/Lycée
et l’Eveil à la foi. La vie spirituelle est aussi
animée par les différents mouvements
tels le Groupe du Rosaire (le Rosaire est
systématiquement prié tous les mardis et
de façon spéciale lors des fêtes et mois
mariaux) ; la cellule Padre Pio ; la Pastorale
des malades et des personnes seules ; Saint-
Vincent-de-Paul.
La liturgie est solennellement assurée par
les servants de messe, les ministres de la
communion et surtout les huit chorales et
trois animatrices bien investies dans
le ministère des chants et de louange.
L’Eucharistie matinale (qui rassemble
généralement entre 150 et 200 fidèles) est
célébrée du mardi au vendredi à 6h15 et
les premiers samedis du mois en l’Honneur
de notre sainte Patronne, la Vierge Marie à
7h. Avec une église totalement pleine et en
débordement pour les trois messes du week-
end (samedi à 17h30, le dimanche 7h et 9h30),
la paroisse de Notre-Dame de Redoute porte
espoir d’une communauté en croissance.
L’un des grands projets de la paroisse est de
replacer sa belle cloche en réparation et de
réhabiliter sa tribune pour une assistance
et une participation plus confortable des
paroissiens aux célébrations. Elle porte le
souci de réinstaurer le Rosaire permanent
et de l'étendre au niveau diocésain. Fils
et filles de la Vierge Marie, Notre-Dame
du Rosaire, les fidèles de la paroisse et
leur administrateur, le père Grégoire-
Sylvestre Gainsi, se sentent et se savent
missionnaires de la prière du Rosaire sur
notre belle île de la Martinique.
Le Comité de communication paroissiale■
VIE DU DIOCÈSE
Informations pratiques :
Paroisse Notre-Dame du Rosaire
de Redoute – District du Centre Est
• Presbytère : 3, avenue L-G Plissonneau
Route de Redoute - Fort-de-France
• Tél : 05 96 57 92 73
• e-mail : paroissederedoute@orange.fr
• Administrateur : Grégoire-Sylvestre
Gainsi
Horaires
• Messes dominicales
Samedi 17h30 – Dimanche 7h et 9h30
• Messes en semaine
Du mardi au vendredi à 6h15
• Ouverture du secrétariat
Lundi-Mardi 7h30- 12h30
Mercredi -Vendredi 7h30-12h30 / 14h-17h
• Permanence des prêtres
Mardi 8h30 - 11h sur rendez-vous
Vendredi 8h30 - 11h sans rendez-vous
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 7
à la presseà la presse
Les vœux de l’archevêque
A
u cours de cette conférence
de presse, Mgr Macaire
a dressé le bilan de
quelques temps forts ayant
marqué l’année 2023 (ordinations,
formation des ambassadeurs
du synode, restauration de
paroisses…) et a présenté les
perspectives diocésaines pour
2024 (formation de jeunes leaders,
accompagnement des couples, des
fidèles, responsabilisation des
hommes…).
Il a également informé qu’un
projet était en cours de rédaction
sur les problématiques de la
société martiniquaise. Ce projet,
mené avec la collaboration de
l’Observatoire Socio-Politique de
l’Eglise en Martinique (OSPEM),
s’est enrichi après une longue
période d’observations, de
rencontres et de discussions avec
la population, les politiques... Des
propositions concrètes de l’Eglise
catholique seront faites sur la
base d’un diagnostic partagé et
d’une démarche participative, à
partir de sept grandes orientations
stratégiques : guérison de l’identité
et du lien social, responsabilité
politique, rééquilibrage de la
communauté économique,
autosuffisance alimentaire,
éducation, urbanisme et transport,
option préférentielle pour les
pauvres.
Cette rencontre était l’occasion
pour les journalistes d’obtenir des
précisions sur des sujets d’actualité
comme, entre autres, la bénédiction
des homosexuels et le carnaval tel
qu’il se présente actuellement et
qui traduit, selon l’archevêque, le
mal-être de notre société.
Justine Lordinot
Directrice diocésaine de la communication■
Le mercredi 31 janvier 2024, Mgr David Macaire, Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-
France, a reçu toute la presse locale à l’archevêché pour lui présenter ses vœux. Notons
qu’habituellement, cette rencontre se déroulait sur la paroisse de Tartane à l’occasion
de la fête de Saint François de Sales, patron des journalistes.
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 6768
SOCIÉTÉ
Le suicide est une problématique bien présente dans la réalité de vie des jeunes et des plus
jeunes en France, dans le monde et singulièrement en Martinique. Selon les statistiques,
le taux de suicide chez les hommes est plus élevé que chez les femmes (même si les
filles tentent de se suicider plus souvent que les garçons) car les moyens utilisés sont
en général plus violents.
L
e suicide est un acte grave posé
par une personne contre elle-
même portant ainsi atteinte à
son intégrité physique. C’est un passage
à l’acte auto-agressif (parfois très
violent) dont le but recherché est la mort
et qui peut aboutir à la mort (suicide
réussi).
En effet, il apparaît comme recours dans
une situation de souffrance extrême,
quand le jeune est confronté à sa vul-
nérabilité, à sa fragilité. La vulnérabilité
traduisant une situation de faiblesse
pouvant porter atteinte à l’intégrité
physique et/ou morale risque d’être
affectée, diminuée ou altérée. Être vul-
nérable, c’est être exposé à des menaces
externes (agressions physiques, harcè-
lement) et internes (souffrance psycho-
logique en lien avec un facteur externe
ou liée à une pathologie psychique) qui
mettent à l’épreuve les ressources per-
sonnelles. Nous assistons donc à un
phénomène de fragilisation de la per-
sonnalité.
Si nous prenons le cas des jeunes
qui traversent la période de l’adoles-
cence (15-25 ans), nous remarquons que
cette transition entre l’enfance et l’âge
adulte est très délicate. Ils sont confrontés
à une mutation, une transformation
à la fois physique et physiologique et
psychologique (remaniements au niveau
de l’identité et de la sexualité…). Ce
passage les rend vulnérables. Françoise
Dolto (psychanalyste) assimile cette
mutation au « complexe du homard ».
Celui-ci se cache sous les rochers
durant la période de mue (changement
de carapace) car il se sent fragile et
vulnérable face aux prédateurs (menace
externe des congres).
Durant cette période, si l’adolescent
n’est pas accompagné, soutenu dans ce
passage tumultueux, car il peut être en
proie à des angoisses, il peut sombrer
dans une phase dépressive entrainant
une dévalorisation de soi (mésestime
de lui-même), une perte d’élan vital,
un dégoût de la vie et avoir des idées
suicidaires.
L'adolescence est donc une période de la
vie qui comporte de grandes inquiétudes
et de nombreux changements. Les
adolescents confrontés à cette phase
doivent faire face aux difficultés de la
transition à l'âge adulte et peuvent
se retrouver isolés de leur famille et
de leurs pairs. Le suicide peut être
malheureusement considéré comme
solution permanente à des problèmes
qui, la plupart du temps, ne sont
que temporaires. Les facteurs
suivants : le manque de confiance
en soi, la confusion dans les
idées, les pressions exercées
sur eux afin qu'ils se conforment
et réussissent peuvent avoir de
graves conséquences pour des
adolescents perturbés.
Le suicide est la quatrième cause
de mortalité chez les adolescents
de 15 à 19 ans. Les facteurs de
risque de suicide sont multiples
et comprennent la consommation
nocive d’alcool, la maltraitance
durant l’enfance, le harcèlement scolaire,
une pathologie mentale, la situation socio-
économique, les obstacles à l’accès aux
soins et l’accès aux moyens permettant
de passer à l’acte.
Notons un facteur non-négligeable,
les comportements à risque : les
comportements sexuels, les excès de
vitesse à moto, les substances psycho-
actives (la drogue…).
À travers ces comportements à risque,
il s’agit d’un suicide secondaire. En
effet, le jeune recherche une stratégie
pour faire face à des difficultés émotion-
nelles, mais ces stratégies sont inefficaces
et entrainent des conséquences graves
sur le bien-être mental et physique.
Le suicideet la vulnérabilité
des jeunes
transition à l'âge adulte et peuvent
se retrouver isolés de leur famille et
de leurs pairs. Le suicide peut être
malheureusement considéré comme
solution permanente à des problèmes
qui, la plupart du temps, ne sont
que temporaires. Les facteurs
et comprennent la consommation
Comment
aider un jeune qui
a des idées suicidaires ?
Déjà, l’entourer, ne pas le laisser seul, car
l’esseulement provoque une montée d’angoisse
telle, accompagnée de ruminations mentales, qu’il
peut dans un sentiment de désespoir se donner la
mort pour ne plus souffrir.
Et bien entendu, il faut l’inciter à se faire aider en
consultant son médecin traitant, un psychologue,
un prêtre. Les structures d’écoute dans le diocèse :
Service Padre Pio : (0596) 44-65-44
Les Eaux Jaillissantes :
(0596) 79-91-93
Tony Allaguy-Salachy
Diacre, psychologue clinicien
■
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 9
ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 99
Quizz
C Une période pendant laquelle on se rapproche de Dieu :
le .........................................................................................................................................................................................................................................................................................
e Le Carême est un ............................................................................................. sur le chemin de Dieu.
s Le nombre de jours de Carême = . ................................................................................................................................
t Le premier jour de Carême est un ..............................................................................................................................
Elles sont tristes et grises ; ce sont les ....................................................................................................................
u Pour les constituer, on brûle les .........................................................................................................................................
n On peut recevoir les cendres dans les .................................................................................................
ou sur le ....................................................................................... ...............................................................................................................................................................
i Pendant le Carême, on peut .. ..........................................................................................................................................................
r Pendant le Carême, on peut aussi .. ..............................................................................................................................
v Pendant le Carême, on peut encore ... ....................................................................................................................
o Pendant le Carême, on peut essayer d' . ......................................................................................................
davantage,
l afin de faire de notre ...........................................................................................................................................................................................
aun .................................................................................................................................. qui réchauffe les autres.
m Après la période de Carême, nous fêtons le jour de la
Résurrection qui est le jour de .. ................................................................................................................................................
• Comment, dans un monde qui valorise l’apparence et les fausses images, réussir à être authentique et sincère ?
• Comment en ce temps de Carême affirmer mon identité de chrétien dans le monde d’aujourd’hui ?
(Les réponses 12, 13, 14 font partie d'une même phrase). Réponses : mercredi, départ, cendres,
carême, rameaux, mains, Pâques, quarante, jeûner, partager, prier, aimer, vie, feu, front.
Chers catéchistes,
Chères familles de la Catéchèse,
Comme chaque année, un questionnaire de C arême
diocésain nous est proposé.
Cependant, il peut paraître inaccessible à certaines
familles composées d’enfants plus jeunes.
Aussi, le Service diocésain de la Catéchèse, avec
l’autorisation du Vicaire épiscopal, vous présente un
parcours plus approprié, accompagné du défi annuel de
la Catéchèse. Bon « Voyage » vers Pâques à tous !
C
haque année, le C arême est un
moment de grâce que le Seigneur
nous accorde pour essayer de
faire correspondre nos vies à ce qu’Il veut
et attend de nous.
Nous avons tous besoin de progresser
avec le Seigneur et cela ne s’inscrit pas
dans une dynamique quantitative. Ce qui
signifie qu’il ne s’agit pas d’additionner le
nombre de chemin de croix réalisés, ni le
nombre de jours où nous jeûnons, mais
bien de soigner ce cœur à cœur avec Jésus
afin de vivre une nouvelle Pâques.
Le Christ a mené un combat spirituel dont
il est sorti victorieux. Il ne s’agit pas de
faire des efforts par nos propres forces
humaines, mais de Le laisser nous habiter
pour faire sa volonté et laisser l’Esprit
nous guider.
Durant ce temps de Carême, nous sommes
invités à nous donner des moyens
concrets, dans la prière, la pénitence et
l’aumône pour nous aider à discerner les
priorités de notre vie. Ce temps incite à
une mise à l’écart pour faire silence et être
ainsi réceptif à la Parole de Dieu. Jeûner,
Adorer Jésus, lui demander sa bénédiction
pour la mission, demander l’intercession
de la Bienheureuse Vierge Marie, arriver
à faire un « examen de conscience » pour
conserver la beauté de la vie dans ce temps
de Carême ne sont pas choses faciles.
Aujourd’hui, vivre le carême est très
difficile. Il n’est pas facile de se recueillir,
de tout arrêter, de rentrer au plus profond
de soi. Comment faire silence après ce
carnaval, dans cette vie agitée ? Comment
atteindre Pâques sainement ?
Par cette préparation vers Pâques qui
se déploie en trois piliers : Partage,
Pénitence et Prière.
Ces trois efforts nous invitent sans cesse
à nous convertir par notre rapport aux
autres, notre rapport avec nous-mêmes,
notre rapport avec Dieu.
La préparation vers Pâques s'articule
autour de trois piliers :
• la prière qui souligne notre relation avec
Dieu ;
• la Pénitence, notre rapport à nous-mêmes ;
• le Partage, notre rapport aux autres.
Avec ce « voyage », en passant par le Jeûne,
l’adoration, la mission, l’intercession
de la Vierge Marie et la réconciliation,
nous espérons trouver non seulement
une réponse à nos questions, mais aussi
soigner ce cœur à cœur avec Jésus.
« Mon carême à la suite de Jésus »
‘‘
Le Carême est un voyage
de retour à Dieu
nous dit le pape François,
mais également
une descente humble
au-dedans
de nous-mêmes ;
et vers les autres.
‘‘
et vers les autres.
‘‘
et vers les autres.
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 67610
Dans l’Évangile de Jésus-Christ selon
saint Matthieu, nous devons pratiquer
la Charité, la Prière et le Jeûne : « Mais toi
quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et
lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera
pas connu des hommes, mais seulement
de ton père qui est présent au plus secret ;
ton Père qui voit au plus secret te le
rendra » (Mt 6, 16-18).
Le jeûne nous permet de mieux connaître
ce qui nous habite. Quels sont nos désirs
les plus profonds ? Le jeûne a pour
but de donner soif et faim de Dieu et
de sa P arole. Il n’est pas seulement un
geste de pénitence, mais aussi un geste
de solidarité avec les pauvres et une
invitation au partage et à l’aumône. C’est
une privation volontaire de ce qui nous
rassasie : un peu de nourriture peut-être,
mais aussi de ces redoutables pièges
à désir que sont le tabac, l’alcool, la
télévision, l’ordinateur, le portable… Tout
ce qui met notre vie sous la tyrannie de
l’habitude et du besoin.
Mais malheureusement, le jeûne est
devenu plus un phénomène de mode
qu'un exercice spirituel. Certains
pratiquent le jeûne en pensant davantage
au sens "régime", détoxification du corps
plutôt qu'une purification de l'âme.
Comment jeûner dans ce monde de
convoitise ?
Que les gens jeûnent ou pas, cela ne
regarde qu'eux. Nous arrivons même à
ce que celui qui ne jeûne pas méprise,
se moque de celui qui jeûne. Le jeûne
normalement est quelque chose de
construit. Ce qui compte c’est que chacun
fasse sa propre expérience. Ce qu’il faut
retenir c’est que le jeûne sert à se restaurer
en quelque sorte, à se reconstruire.
Adorer, c’est accueillir la présence du Seigneur qui
se donne à nous dans l’hostie consacrée. La prière
d’adoration prolonge l’eucharistie célébrée au
cours de la messe. De manière mystérieuse, Dieu
a voulu nous rejoindre à travers les sacrements,
et particulièrement dans l’eucharistie. À travers
le pain et le vin consacrés, réalités concrètes, il
se fait présent au milieu de nous : « Pendant le
repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la
bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples,
il dit : « Prenez, mangez : Ceci est mon corps, …
buvez en tous, car ceci est mon sang… » dit Jésus à
ses apôtres dans le récit de l’institution de la Cène
(Mt. 26, 26-28). Cette P arole n’est pas une équation
scientifique ! Elle nous dépasse complètement.
Même si on sait que l’hostie est consacrée, elle
garde cette apparence de pain pauvre. Nous
devons faire confiance au Seigneur quand il nous
dit qu’il demeure avec nous de cette façon.
Questions :
• Suis-je obligé de venir à la messe pour faire
cette rencontre avec Dieu ?
• Quels sont les moments où je refuse de
prendre du temps avec Jésus ?
• Est-ce que je me rends compte que la contem-
plation de la vie de Jésus sans l’écoute de sa
voix ne sert à rien (sans mettre sa Parole en
pratique) ?
Mission de la semaine :
Organisons un temps d’adoration
avec les familles de la Catéchèse.
Pendant ce temps d’adoration,
nous pouvons dresser la liste
des personnes qui font partie
de notre vie, et demander la
bénédiction de Dieu sur elles.
Chant d’adoration
Refrain :
Jésus me voici devant toi, tout
simplement dans le silence,
Rien n'est plus important pour
moi, que d'habiter en ta présence.
Avec des larmes dans les yeux,
ou plein de joie sur le visage,
Des projets fous ou dangereux,
le cœur qui recherche un rivage.
Avec l'orage ou le ciel bleu, avec
ce monde et ses naufrages, Ceux
qui te prient ou bien tous ceux,
qui restent sourds à ton message.
Quand viendra-t-il ton jour mon
Dieu, où j'apercevrai ton visage,
Tu seras là, c’est merveilleux, les
bras ouverts sur mon passage.
Questions :
Comment arriver à jeûner ? Sera-t-il possible
pour moi de laisser mon ordi, mon téléphone
pour vivre pleinement ce temps de C arême ?
Mission de la semaine :
Réfléchir en famille ou personnellement au
jeûne que je ferai pour quelqu’un (enfants et
parents malades, la souffrance dans les pays
en guerre…), pour la violence, le harcèlement
dans les écoles, pour se débarrasser de ses
addictions….
Prière :
« Seigneur mon Dieu, donne à mon cœur de
te désirer ; en te désirant, de te chercher ; en
te cherchant, de te trouver ; en te trouvant,
de t'aimer ; et en t'aimant, de racheter mes
fautes ; et une fois rachetées, de ne plus les
commettre.
Le Jeûne
L’adoration
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 11
La vie de l'homme vient de Dieu, c'est
son don, son image et son empreinte,
la participation à son souffle vital. Dieu
est donc l'unique Seigneur de cette vie :
l'homme ne peut en disposer. Dans
l’Ecriture, Dieu prend soin de souligner
que le caractère sacré de la vie à son
fondement en Lui et dans son action
créatrice : « Quand au sang, votre
principe de vie... Si quelqu’un verse
le sang de l’homme, par l’homme son
sang sera versé. Car Dieu a fait l’homme
à son image » (Gn. 9, 5-6).
Jésus ne cesse de nous dire qu’il est
sorti du Père pour porter la Bonne
Nouvelle, donner la vie. C’est lui qui
aujourd’hui nous envoie en mission
dans le monde comme des brebis au
milieu des loups.
Comment aller vers l’autre ? Comment
pouvons-nous laisser nos habitudes,
notre confort pour nous tourner vers
notre voisin, vers celui qui nous tend
la main ? Au fait, est-ce que je vois
celui qui fait l’aumône ? Est-ce que
je fais attention à celui qui vit dans
mon entourage ? Qui est mon voisin ?
« Un missionnaire est un croyant
qui présente, annonce et diffuse sa
croyance religieuse à une population
ou des gens qui ne la connaissent pas
ou qui ont d'autres croyances ».
Questions :
• Nous découvrons la dimension sacrée de la vie.
Est-ce que je peux en parler autour de moi (en
famille, au travail, à l’école, au sport…) ?
• Évangéliser c’est aussi communiquer la vie de
Jésus. Est-ce que j’évangélise autour de moi
(famille, école, travail, porte à porte, … ) ?
Est-ce que je parle de l’importance du catéchisme
dans ma vie de tous les jours ?
• Est-ce que je pense à faire un don à une association
qui aide les pauvres et les démunis ?
Mission de la semaine :
Et si je devenais bénévole par exemple pour Saint
Vincent de Paul, le Secours Catholique ou autre
association caritative, ou si j'aidais quelqu’un
en situation de pauvreté dans mon entourage
(camarade, voisin… ) ?
La Vierge Marie a « coopéré » au salut
des hommes avec sa foi et son obéissance
libre. Elle a prononcé son « oui » au nom de
toute la nature humaine. Elle est la première
d’une multitude de sauvés. Elle nous a été
donnée pour Mère par son Fils sur la Croix.
« Je suis la servante du Seigneur ;
qu’il m’advienne selon ta parole »
(l’Annonciation fêtée le 8 avril cette
année). Par son « oui » Marie nous
entraîne à dire notre propre « oui » au
Seigneur.
Elle nous révèle un merveilleux chemin de
vie chrétienne aujourd’hui !
Elle nous accompagne aussi dans notre
voyage pénitentiel où elle intercède pour
nous auprès de son Fils.
Mon « oui » sera-t-il compris aujourd’hui
lorsque je montre mon « genre », ma
« différence » ?
Questions :
• Puis-je donner ma vie à Jésus en étant
homosexuel ?
• Quel acte concret puis-je poser pour
montrer que ma vie est donnée à Jésus
même si je suis « différent » ? (Une
profession de foi solennelle, un acte
de consécration, un envoi en mission
solennel, engagement solennel …)
• Depuis mon baptême, dans mes activités
(école, sport, au caté, quartier…), est ce
que je suis à l’image de Jésus ?
• Le fait de refuser l’Amour de Jésus dans
ma vie, qu’est-ce que cela entraîne
pour moi ?
Est-ce que je prends conscience de cela ?
Mission de la Semaine :
Organiser le chapelet au sein des PCE.
La Bienheureuse Vierge Marie
La Dimension
missionnaire
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 67612
« A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si
vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Jn 13, 35
Besoins – constats :
Beaucoup de personnes sont victimes d’une société de plus en
plus individualiste et se sentent isolées.
• Le lien entre les voisins est de plus en plus inexistant. Chacun
chez soi, chacun sa vie.
• Beaucoup de personnes âgées se sentent seules dans les EHPAD
ou autres types d’établissement.
Objectif principal :
Proposer aux familles (enfants – jeunes-
parents) de vivre pleinement l’un des piliers
du Carême : le Partage (la Charité) à travers
la rencontre de l’autre. (Mt 25, 31)
Actions en fonction
des âges
Pour les familles de la catéchèse
7-12 ans :
Organiser une rencontre avec les voisins proches (même immeuble,
même quartier ou lotissement ou rue…).
• Provoquer la rencontre en envoyant une carte d’invitation à
ses voisins.
• Préparer la rencontre. Chacun apporte quelque chose à partager
(nourriture ou boisson) et tout le monde partage autour d’un
buffet.
• Quand cela est possible, faire une prière d’action de grâce
(bénédicité – remerciement…).
• Envoyer une photo de la rencontre avec l'accord de tous ; car
elle devient un témoignage et montre qu’avec la grâce de l’Esprit
Saint, tout est possible.
Pour les familles de cheminement :
Organiser une rencontre des personnes âgées des EHPAD de votre
District.
Visiter les personnes âgées de votre quartier :
• Provoquer la rencontre en faisant la demande auprès du
Directeur d’établissement.
• Demander la couverture d’Assurance au Service Diocésain de
la Catéchèse.
• Demander un kit de protection à la paroisse (gel et masques...).
• Envoyer une photo du groupe devant l’établissement visité.
Quand :
Au cours de la 3
ème
semaine de Carême (du 3 au 9 mars 2014).
Marie est Mère de Miséricorde. Par son intercession,
nous pouvons faire ou refaire une belle expérience de la
Miséricorde divine. Commençons à préparer notre cœur.
Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert
de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le
supplia : « Seigneur, si tu le veux tu peux me purifier. » Jésus
étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois
purifié. » A l’instant même, la lèpre le quitta.
Méditons sur ce qui nous a conduits à la désobéissance.
Le péché est une désobéissance à Dieu. Si j’ai commencé
mon examen de conscience, je constaterai que je ne Lui ai
pas souvent obéi.
Questions :
• Suis-je dans la désobéissance quand j’affiche ma
différence ?
On a souvent tendance à juger et à condamner les autres,
souvent rapidement et même sans chercher à les comprendre.
• Comment te comportes-tu avec ta famille, tes amis ?
• Comment faire pour être accepté ou accepter l’autre ?
Comme Jésus, il faut apprendre à ne pas juger trop vite et
surtout à pardonner.
• Est-ce que je sens une douleur intérieure à cause de mes
fautes ?
Pendant mon examen de conscience et en vue de la
confession, je demande la grâce de reconnaitre mon péché
pour ne plus recommencer.
« Pour vivre
une Nouvelle Pâques,
je reconnais mes
fautes
en allant
me confesser. »
DEFI CAREME 2024 :
Les familles rencontrent leur prochain La Réconciliation
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 13
Pour entrer en Carême en cette année B, c’est la dernière phrase
du prophète Joël dans la première lecture du Mercredi des Cendres
qui constitue le point de compréhension de ce qu’est ce temps fort de
l’Eglise : « Le Seigneur s’est ému en faveur de son peuple. »
C
arême, c’est le temps où nous
devons émouvoir Dieu, le séduire.
Or le grand élan qui caractérise
l’émotion humaine est l’Amour. Et Dieu
est Amour. Donc, si notre devoir et notre
plaisir, durant ce temps de quarante (40)
jours, sont d’émouvoir Dieu, il s’agit donc
pour nous de nous mettre à disposition
pour recevoir l’Amour qu’est Dieu.
Carême est donc le temps des grandes
émotions. C’est le temps où nous devons
nous exercer ou nous appliquer à nous
émouvoir et à émouvoir Dieu et nos
frères et sœurs. Et ceci durant quarante
jours. Pour faire une analogie simple
dans le contexte de notre temps où nous
vivons dans un monde hyper-numérisé,
hyper-informatisé, dans un monde où
notre fidèle compagnon que nous avons
partout sur nous (à table, au travail, à
l’école, au collège, au lycée, à l’église,
dans le lit et même aux toilettes), en tout
lieu où nous ne saurons allés avec notre
meilleur ami ou amie, nous y sommes
avec notre Smartphone ou notre iphone,
je me permets d’assimiler ce temps de
Carême à l’utilisation de ces instruments
de bonheur, mais aussi de perte et
d’infidélités ordinaires et légalisées.
En effet, nous ne saurons continuer à jouir
de notre smartphone et surtout de notre
iPhone tant que nous ne nous référons
à leurs concessionnaires pour faire les
mises à jour des applications. Pour que
nous puissions mieux utiliser notre
portable, il nous faut nécessairement
des applications qu’il faut mettre à
jour régulièrement. Sinon, nous aurons
l’instrument qui va se planter dans notre
main et sera inutile d’utilisation.
Ainsi Dieu, le Créateur de nos vies sur
cette terre, nous propose des applications
dont le bon usage nous permet de jouir
de notre vie. Dans la vie, nous avons
l’application aux règles de la famille, de
la société et de l’Eglise, l’application aux
bonnes mœurs et vertus, l’application à
la vie spirituelle, l’application à la Parole
de Vie, l’Application à l’imitation de Jésus.
Une bonne conscience à s’exercer à ces
diverses applications nous porte et nous
conduit à émouvoir Dieu qui prend pitié.
Mais quand nous ne nous référons plus
régulièrement à Dieu pour faire la mise
à jour de nos applications vitales, notre
vie s’arrête et tourne en rond, attaquée
par les virus de « l’inconduite, des
vols, meurtres, adultères, cupidités,
méchancetés, fraude, débauche, envie,
diffamation, orgueil et démesure. »
(Mc.7, 22).Ces virus sont entretenus par
le hacker, le pirate ou le cybercriminel
de notre âme et de notre esprit : Satan
ou le Diable. Seul donc une
bonne mise-à-jour et donc un
bon retour au Créateur peut nous
permettre de sauver notre vie pour une
résurrection certaine. D’où l’importance
du carême comme le temps de mises-
à-jour de nos applications vitales en
Jésus-Christ.
Quarante jours d’applications à l’émotion
et donc à l’amour. En fait, le retour
qu’exige le temps de C arême : « Revenez
au Seigneur votre Dieu… », ne signifie
pas un retour pour retour, un devoir de
retour pour devoir, ni d’un détournement
de chemin pour une impasse perdue,
un retour intellectuellement égoïste
et nombrilique au lieu d’un retour
d’engagement de cœur. Car il s’agit d’un
retour de tout cœur, siège de l’Amour
et des émotions. Mais pour quelle
raison devons-nous prendre plaisir
à faire ce retour ? Juste parce que Celui
vers qui nous revenons est « tendre et
miséricordieux, lent à la colère et plein
d’amour, renonçant au châtiment. »
(Jl. 2,13)
Et en quoi consiste ce retour ? Il faut
s’appliquer à se détacher de ce qui
nous éloigne de Dieu. Et notre premier
ennemi, notre première source de virus,
c’est nous-mêmes, notre MOI. Il s’agit de
Carême
et mises-à-jour
de nos applications
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 67614
MARTINIQUE 40 €
GUADELOUPE 44 €
GUYANE 44 €
FRANCE et étranger 50 €
Eglise
en MARTINIQUE
Et toi, Où en es-tu ?
Ils ont dit
"Oui "
N°641
REVUE DIOCÉSAINE
BIMENSUELLE — 2,00€
8 MAI 2022
Hommage au père Filopon
Les "Chemins de mémoires"
dans le diocèse
Journée mondiale de prière
pour les vocations
lise
MARTINIQUE MARTINIQUE
Ils ont ditIls ont dit
"Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui "
Ils ont dit
"Oui "
Ils ont ditIls ont dit
"Oui "
Ils ont dit
"Oui "
N°641
REVUE DIOCÉSAINEREVUE DIOCÉSAINE
BIMENSUELLE — 2,00
€
8 MAI 2022
E
g
lise
en MARTINIQUE
Inauguration de l'oratoire
"Jésus Eucharistie" au Morne-des-Esses
S
oif de miséricorde ?
N°
640
REVUE DIOCÉSAINE
BIMENSUELLE — 2,00€
24 AVRIL 2022
Hommage au père Filopon
Dossier : La Miséricorde divine
dans le diocèse
Homélie de la Messe chrismale
Règlement à l’ordre de :
ADCOM Martinique
Nous retourner ce bon,
accompagné de votre règlement à :
Eglise en Martinique
Boîte Postale 586
97207 FORT de France CEDEX
Eglise
en MARTINIQUE
Et toi, OOOOOOOOOO
Ils ont ditIls ont dit
Les "Chemins de mémoires" Les "Chemins de mémoires" Les "Chemins de mémoires"
dans le diocèse
Journée mondiale de prière Journée mondiale de prière
pour les vocationspour les vocationspour les vocationspour les vocationspour les vocationspour les vocations
OOOOOOOOOOOOO
Inauguration de l'oratoire Inauguration de l'oratoire
"Jésus Eucharistie" au Morne-des-Esses"Jésus Eucharistie" au Morne-des-Esses
SS
oif de miséricorde ?
S
oif de miséricorde ?
SS
oif de miséricorde ?
S
Dossier :Dossier :
La Miséricorde divine La Miséricorde divine La Miséricorde divine La Miséricorde divine dans le diocèse
Homélie de la Messe chrismaleHomélie de la Messe chrismale
Nom : .......................................................................................................................................................................................
Prénom : .............................................................................................................................................................................................
Adresse : ............................................................................................................................................................................................................
Mail : ............................................................................................................................................................................................................................
Tél. : ............................................................................................................................................................................................................................
Code Postal : ...........................................................................................................................................................................................
Ville : .............................................................................................................................................................................................................................
Oui,
je m’abonne !
renoncer à soi comme Jésus. Donc, le
temps de C arême est le temps où je
m’engage – je mets mon MOI en gage
– à imiter et à ressembler à Jésus.
Dit autrement, le temps de C arême est
le temps de l’exécution du premier
commandement divin à notre
Création : « Faisons l’homme
à notre Ressemblance. »
Au fait, on apprend à
ressembler à Dieu par
l’entremise de nos
applications, à
la manière de
vivre de l’Homme
pleinement réalisé
et accompli, pleinement
dans la ressemblance,
qui n’a pas besoin de mise à
jour : Jésus. Par contre, nous, pour
ressembler à Dieu, il nous faut nous
appliquer à faire et à vivre comme Jésus.
Pour revenir à notre langage informatique,
Jésus est notre opérateur réseau et notre
wifi, pour une bonne mise à jour de nos
diverses applications en divers domaines
de la vie sur le chemin de la ressemblance
de Dieu. Comme sans wifi ni réseau, il
est impossible de faire la mise à jour et
donc impossible d’utiliser son Android
ou son iPhone ; ainsi, sans Jésus, nous ne
pouvons pas ressembler au Père, nous ne
pouvons pas émouvoir le Père ; et ainsi
notre vie s’arrête et nous vivotons ou nous
ne sommes que des chrétiens cadavres
ambulants malheureusement encore au
service d’une cause d’apparence comme
le porteur d’un Smartphone ou d’un
iPhone bloqué sans service et sans réseau.
Ce n’est qu’une vie d’apparence. Nous
devenons un chrétien ‘’M’as-tu vuiste’’
Carême est donc le temps des mises à
jour de nos applications afin de faire
fonctionner notre vie au rythme et à la
volonté de Dieu. Et quand Dieu nous
voit nous appliquer régulièrement aux
exigences de la relation avec nos frères
et sœurs et avec Dieu lui-même, il nous
déclare : « Celui-ci est mon enfant bien-
aimé ». Carême, enfin, c’est le temps
qui, de par nos mises à jour vitales,
nous entraine à l’éclatement de la vie
éternelle dans notre chair mortelle, vie
de ressuscité symbolisée par la Lumière
de la Nuit de Pâques que nous sommes
tous appelés à être, à partir de celle qu’est
Jésus-Christ. C’est vers cette Lumière
qui planait sur les eaux à la Création,
obscurcie par le coup de dents d’Eve
et d’Adam dans la Pomme du Jardin,
représentée par le symbole de l’iPhone
que nous tendons, afin de recevoir de
l’Auteur de la Vie, la Vraie Pomme entière
de l’Arbre de la connaissance et de la vie.
Autrement dit, Carême c’est quarante
jours de découverte de soi à travers ses
applications mises à jour régulièrement
pour la ressemblance de Dieu. Alors, fais
diligence en cinq semaines à faire la mise
à jour de ta vie dans la marche avec Jésus,
en devenant chaque jour Fou de Dieu et
de l’humanité.
Père Grégoire-Sylvestre Gainsi
Paroisse de Redoute
■
VIE DU DIOCÈSE
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 15
Nom : .......................................................................................................................................................................................
Prénom : .............................................................................................................................................................................................
Adresse : ............................................................................................................................................................................................................
Mail : ............................................................................................................................................................................................................................
Tél. : ............................................................................................................................................................................................................................
Code Postal : ...........................................................................................................................................................................................
Ville : .............................................................................................................................................................................................................................
L’adoration eucharistique est une
prière, un dialogue intime avec Jésus
réellement présent sous les apparences
du pain consacrée (le Saint-Sacrement).
C’est un face à face avec le Christ.
« Je l’avise et il m’avise » répondit
simplement un paroissien du saint
Curé d’Ars qui l’interrogeait sur ses
nombreux et longs temps d’adoration.
Il n’y a pas de technique miracle pour
bien adorer. Quelques pistes peuvent
néanmoins nous aider à mieux vivre
nos temps d’adoration eucharistique :
• "Ceci est mon Corps" : Jésus tout puis-
sant a voulu se faire tout petit dans l’hos-
tie pour nous. Prenons conscience de
sa Présence et émerveillons-nous-en.
Remercions-le pour son immense don
et sa grande humilité. Renouvelons
notre foi dans l’Eucharistie.
On peut méditer le récit de l’institution
de l’Eucharistie ou contempler le Christ
dans sa Passion.
« Il est bon de s’entretenir avec Lui
et, penchés sur sa poitrine comme
disciples bien-aimés, d’être touchés
par l’amour infini de son cœur. [...]
Comment ne pas ressentir le besoin
renouvelé de demeurer longuement, en
conversation spirituelle, en adoration
silencieuse, en attitude d’amour
devant le Christ présent dans le Saint-
Sacrement ? Bien des fois, chers frères
et sœurs, j’ai fait cette expérience et j’en
ai reçu force, consolation et soutien ! »
(Jean-Paul II - Ecclesia de Eucharistia,
n 25).
• L’exposition du Saint-Sacrement va
dans les deux sens : le Christ s’expose
à notre regard et à notre prière d’une
part, mais il m’invite aussi à m’exposer
moi-même à son regard. Il me regarde :
je peux lui exposer mes pauvretés
intérieures, mes infirmités spirituelles
et physiques, mes soucis...
• Profitons de la présence du Christ
pour lui demander d’intercéder pour
nous. A la manière de Marie, faisons-lui
connaître les besoins de nos frères et
mettons-les face à son amour pour eux.
Prions pour nos proches, les personnes
en difficulté, les blessés de la vie, le
monde...
“Lorsque nous sommes devant le Saint-
Sacrement, au lieu de regarder autour
de nous, fermons nos yeux et notre
bouche, ouvrons notre cœur, le Bon
Dieu ouvrira le sien ; nous irons à lui,
il viendra à nous, l’un pour demander
et l’autre pour recevoir. Ce sera comme
un souffle de l’un à l’autre” (Curé d’Ars).
Pendant l’adoration, il faut “faire
silence en soi”, faire taire toutes les voix
qui sont en nous, ne plus courir après
les pensées inutiles. Nos problèmes,
préoccupations et angoisses doivent
être offerts à Jésus. On peut aussi
choisir un verset de psaume, une
phrase évangélique, une petite prière
simple, et la répéter avec le cœur,
doucement et continuellement jusqu’à
ce qu’elle devienne notre prière, notre
supplication.
« L’Église et le monde ont un grand
besoin du culte eucharistique. Jésus
nous attend dans ce sacrement de
l’amour. Ne refusons pas le temps pour
aller Le rencontrer dans l’adoration,
dans la contemplation pleine de foi
et ouverte à réparer les fautes graves
et les délits du monde. Que ne cesse
jamais notre adoration. » (Jean-Paul II,
"Dominicae cenae")
Source : https://www.cathoportesdumedoc.
fr/priere-et-liturgie/adoration/pourquoi-et-
comment-adorer-le-corps-eucharistique-de-
jesus ■
Pourquoi, comment et quandPourquoi, comment et quand
adorer le Corps eucharistique de Jésus ?
1.
Quelques pistes pour mieux
profiter des temps d’adoration
eucharistique.
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 67616
Paroisses Lundi MardiMercrediJeudiVendrediSamedi
Balata 7h30-18h
Basse-Pointe 17h-17h45
Bellevue 8h-18h45
Carbet 9h-10h
Case-Pilote 15h-17h
Cathédrale 10h-12h
De Briant 8h30-17h15
Ducos (Oratoire) 8h30-12h
Emmaüs 18h-18h45
François 16h-17h30
Gros-Morne (à la chapelle) 7h-7h20 7h-7h20 7h-7h20 7h-7h20 7h-7h20
Josseaud 7h30-17h30 7h30-17h30 – 7h30-17h30 – –
Lamentin
(Adoration perpétuelle à l’oratoire)
8h-18h30 8h-18h30 8h-18h30 8h-18h30 8h-18h30 8h-18h
Macouba 17h-18h
Marin 16h30-18h
Morne-Vert 16h-18h 16h-18h 16h-18h
Redoute 7h-10h 15h-18h
Régale 8h30-17h
Rivière-Salée 15h-17h30
Saint-Christophe 7h-17h 7h-17h
Sainte-Marie 16h-16h45 7h15-8h
Schœlcher (Bourg) 16h-18h
Tartane
18h30-20h30
1
er
mardi du mois
17h-18h
Terres-Sainville 15h-17h15
Trinité 7h-18h 7h-18h 7h-18h
Trois-Ilets 17h-17h45
Vauclin 7h30-9h30
Vert-Pré 17h-18h
22. . Je sors du travail, où puis-je adorer ? Voici quelques lieux d’adoration dans le diocèseJe sors du travail, où puis-je adorer ? Voici quelques lieux d’adoration dans le diocèse
Souvent en fin de journée, j’ai un tel sentiment d’impuis-
sance, avec l’impression que je n’en peux plus et que j’ai
besoin de me ressourcer. L’adoration du St-Sacrement est
le moment où je peux me reposer dans les bras de Jésus.
Je dépose tout à ses pieds. Je sais qu’il est là, qu’il me
voit et qu’il sait tout ce que je vis, tout ce qui va mal
dans ma vie et qu’il pose à cet instant précis un regard
plein de tendresse et de miséricorde sur moi. Il me guide
en me donnant les bonnes clefs pour avancer et continuer
d’aimer. À chacune de mes rencontres personnelles avec
Celui qui a versé son Sang par amour pour moi, je ressens
une immense paix et une grande joie intérieure.
Je ne savais pas comment adorer. L'esprit Saint inspire. Je m'appuie
sur les prières de l'église catholique et je me laisse guider dans ce cœur
à cœur avec Jésus. Je profite de ce temps devant Jésus dans le
Saint-Sacrement et lors de l'eucharistie pour tout lui dire, tout déposer,
tout lui confier. Je suis sûr qu'il est à l'écoute, c'est l'ami fidèle.
Lors du 1er jeudi d'adoration organisé en paroisse, j’ai eu une pensée
qui disait " Je suis la lumière tel un phare qui éclaire les ténèbres."
J'étais invité à suivre cette lumière. J'ai ressenti le besoin d'en parler
au prêtre et de me confesser. Depuis, je suis ancré sur cette lumière.
J'avais beaucoup de questions, de tristesse et de colère en moi. C'est
au fur et à mesure que je me construis, que je comprends les choses,
que je me forge spirituellement. Les temps de prières et d'adoration,
l'eucharistie, ma relation aux autres, les partages d'expérience, mes
lectures et la formation composent un tout et m'aident à trouver des
réponses. C'est ainsi que Jésus me parle.
Cela ne fait pas longtemps que j’ai
commencé à pratiquer l’adoration du
Saint-Sacrement. À peine un an. J’y
vais une fois par semaine maintenant.
J’y vais pour prendre la main que
Jésus me tend et lui dire merci de toutes
les grâces et les joies que j’ai reçues dans
la semaine. Et même si je sais qu’il me
connait, je lui parle de mes faiblesses,
de mes lâchetés quotidiennes et je sais
alors qu’il me pardonne et que si je me
laisse guider par lui, il me fera prendre
le chemin qu’il à choisi pour moi de
toute éternité. Adorer Jésus donne du
sens à ma vie.
Naïs, 23 ans, paroisse du Lamentin
Souvent en fin de journée, j’ai un tel sentiment d’impuis-
Thierry, 37 ans, paroisse du Lamentin
Quand je vais à l’adoration, je suis comme la
petite fille que j’étais à 7 ou 8 ans. J’aimais
être en présence de mon papa, j’aimais le
regarder et dans mon cœur de petite fille, je
murmurais : “je t’aime papa”. Voilà exactement
ce que je ressens quand je suis devant le Saint-
Sacrement. Un amour et une confiance immense
envers Jésus. Oui, Jésus tu es Mon Dieu et tu
m’ouvres tout grand tes bras pour m’accueillir,
pour m’entendre et me laisser aimer par toi.
Révèle-toi à moi Seigneur Jésus, parle-moi, je
t’écoute et je t’aime.
Quand je vais à l’adoration, je suis comme la Quand je vais à l’adoration, je suis comme la
Clémence, 53 ans, paroisse du Lamentin
Thierry, paroisse de Saint Christophe
3. 3.
Témoignages Témoignages
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 1717
Il était une foi,
le denier.
Les 5 Raisons Essentiellesde donner :
Le Denier de l'Église en Martinique
Le Denier de l'Église en Martinique est bien plus qu'une simple contribution financière.
C'est un acte de foi, de solidarité et d'amour envers son prochain. Voici, pour vous en
convaincre, les cinq raisons essentielles qui vous motiveront à donner généreusement.
L'offrande est due à Dieu
qui donne toute bénédiction
Donner permet de payer moins d'impôt
Donner est une obligation
liée à l'amour de Dieu
5
21
Enfin, il est important de souligner que les dons au Denier de l'Église peuvent être déductibles
d'impôts. Cette incitation fiscale offre aux donateurs une opportunité de soutenir financièrement
l'Église tout en bénéficiant d'avantages fiscaux. C'est donc un moyen astucieux de contribuer à une
cause noble tout en gérant efficacement ses finances personnelles.
En conclusion, le Denier de l'Église en Martinique représente bien plus qu'une simple collecte
de fonds. C'est un acte de foi, de solidarité et d'amour envers Dieu et envers notre prochain. En
soutenant financièrement l'Église, nous contribuons à son œuvre caritative, à son rayonnement
spirituel et à sa pérennité institutionnelle. Que chacun puisse considérer ces cinq raisons
essentielles et trouver en elles la motivation de donner généreusement !
L'acte de donner est profondément ancré dans les
enseignements de Jésus-Christ. Il nous rappelle que l'amour
de Dieu se manifeste à travers nos actions envers notre
prochain. En donnant au Denier de l'Église, nous exprimons
notre amour pour Dieu et notre engagement envers Ses
enseignements d'amour, de partage et de compassion.
Donner au Denier de l'Église est une
façon de reconnaître que toutes les
bénédictions viennent de Dieu. En
offrant notre contribution financière,
nous exprimons notre gratitude envers
le Créateur et reconnaissons qu'Il est
la source de toute abondance. Cette
offrande devient alors un acte de foi et
de confiance en la providence divine.
Hervé Lordinot, Économe diocésain ■
L'Église se mobilise pour les démunis,
les malades, les prisonniers et proclame
l'Évangile
3
L'Église en Martinique incarne l'esprit du Christ en
se tournant vers les plus vulnérables de la société. À
travers ses nombreuses œuvres caritatives, elle apporte
assistance et réconfort aux démunis, aux malades
et aux prisonniers. Les dons permettent de financer
ces initiatives cruciales qui transforment réellement
des vies. De plus, l'Église s'engage également dans
l'évangélisation, diffusant la P arole de Dieu et offrant
un soutien spirituel à ceux qui en ont besoin.
4
L'Église a des besoins
matériels de subsistance
et de fonctionnement
Comme toute institution, l'Église a
des besoins matériels pour assurer
son fonctionnement quotidien.
Ces besoins incluent le salaire des
prêtres, l'entretien des églises, la
formation des séminaristes et bien
d'autres dépenses essentielles.
Les dons au Denier de l'Église
permettent de subvenir à ces
besoins vitaux, garantissant ainsi la
continuité des services religieux et
pastoraux dans la communauté
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 67618
?
Question
AN TJÈ
LÉGLIZ-LA
La confession
‘‘
Le Carême est un moment propice à la confession. L’Eglise nous invite
à vivre le sacrement de réconciliation avant la fête de Pâques. Certains
redoutent ce moment, d’autres le vivent aisément. Père Emmanuel Aine,
du Foyer de Charité de Trinité, répond à quelques questions.Pourquoi se confesser ?
On se confesse parce qu’on éprouve
un mal-être d’avoir commis des
fautes et que notre conscience nous
fait du mal. C’est une nécessité.
C’est une façon d’être en paix avec
soi-même.
Cela peut-être aussi parce qu’on a
fait de la peine à Dieu, Lui qui est
si bon et merveilleux. Il ne fait que
du bien et nous blessons son cœur.
Nous nous confessons pour délivrer
Dieu de sa peine, et pour que nous
goutions la joie d’être en paix, dans
l’Alliance avec Lui.
Comment avoir conscience du
péché dans une société tellement
permissive ?
On n’a pas toujours conscience
du péché. Cependant, plus on
s'avance vers Dieu, plus on en
prend conscience. Quand on n’a pas
conscience du tout, c’est qu’on est
dans un état très grave. On a peur
d’être dans une culpabilité qui nous
paralyserait. Quelquefois, on met une
sorte de gros couvercle de marmite
sur notre cœur, et en nous-même,
pour ne pas ressentir la culpabilité et
se dire que tout va bien. Mais on se
coupe du meilleur de nous-même, et
surtout de Dieu et des autres. Quand
on commet le péché et on se dit que
tout va bien, on est comme des petits
dieux, mais seuls car il n’y a plus de
relations avec les autres.
N’est-ce pas un peu « vieux
jeu » de dire que l’on va à la
confession ? Est-ce que l’Eglise
ne pourrait pas opter pour une
autre façon de procéder ?
Il y a eu un temps où on faisait des
confessions collectives. Cela était
plus facile et moins douloureux
pour l’orgueil de la personne,
mais finalement, elle n’était pas
vraiment libérée. Quand quelqu’un
dit ses péchés (c'est aussi mon
expérience personnelle puisque
je me confesse également), il y
a deux choses : tout d'abord, la
personne regrette ses mauvaises
actions, et ensuite, elle est libérée.
Beaucoup de personnes témoignent
de la paix qu’elles reçoivent, de la
légèreté qui les envahit une fois ce
sacrement reçu.
Le confiteor ne peut-il pas
remplacer la confession ?
Quand on est bien disposé, quand
on regrette ses péchés, le Notre
Père ou le Confiteor peuvent
conduire à une remise desdits
péchés. Mais il s'agit là de péchés
véniels, ceux qui n’ont pas conduit
à une rupture avec Dieu. Pour les
autres, la confession est vraiment
nécessaire. Quelqu’un qui veut être
proche de Dieu devrait se confesser
tous les mois. Si cela n’est pas
possible, il faut au moins le faire
lors des grandes fêtes.
Comment inciter les uns et les
autres à se confesser ?
Il y a une parole de saint Paul, qui
est le titre d’une retraite que je vais
prêcher le mois prochain : « N ous
vous le demandons, au nom du
Christ, laissez-vous réconcilier avec
Dieu». C’est Dieu qui appelle. C’est
Dieu qui nous invite. C’est Dieu qui
nous désire. Entendez cet appel et
faites ce pas. Ayez ce courage et vous
verrez que votre vie sera illuminée.
Les joies essentielles du prêtre sont
de célébrer la messe et de donner le
pardon de Dieu. C’est là où je touche
le plus l’action de Dieu.
Y a-t-il une baisse des confessions ?
Il est vrai que nous avons constaté
qu’il y a moins de monde
qu’autrefois, lors des confessions
d’avant la S emaine sainte.
Quel message pourrait-on lancer
durant ce Carême ?
Vous qui avez gouté le bonheur
et la libération que donne le
pardon, témoignez de cela à votre
entourage. J’ai vu des personnes
revenir à la confession après avoir
reçu le témoignage d’un proche qui
consistait à les rassurer sur le non
jugement et l’accueil qu’il recevrait.
Ces personnes sont totalement
renouvelées dans leur vie de foi.
Propos recueillis par Nicole Chésimar■
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Agenda de l’Archevêque
Dimanche 25 février :
• 9h30 : Messe à la paroisse de Robert
• Rencontre avec la P astorale de la Santé
à la cathédrale Saint-Louis
• 17h30 :Vêpres solennelles
à la cathédrale Saint-Louis
Mardi 27 février :
• Conseil épiscopal
• Conférence des Tutelles de l’Enseignement
Catholique
Mercredi 28 février :
• Rencontre avec les confirmands des paroisses
de Gros-Morne, Morne-des-Esses & Vert-Pré
• 18h : Catéchèse de l’Évêque à Emmaüs
Jeudi 29 février :
• Cours de Théologie
(Institut Gaston Jean-Michel - ICEA)
Vendredi 1
er
mars :
• 19h : Marche avec la P astorale des Hommes
à Rivière-Salée
• 22h : Messe avec la P astorale des Hommes
à Desmarinières (Rivière-Salée)
Samedi 2 mars :
• 9h : Rencontre avec le cheminement des adultes
(catéchumènes & recommençants) à Emmaüs
Du 3 au 8 mars :
• Prédication de la retraite du couvent des Frères
dominicains à Marseille
Dimanche 10 mars :
• 8h : Messe à la paroisse de Prêcheur
• Rencontre avec la pastorale de la Charité
à la cathédrale Saint-Louis
• 17h30 : Vêpres solennelles
à la cathédrale Saint-Louis
ASSOCIATION DIOCÉSAINE DE MARTINIQUE
Service legs et donations
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Téléphone : 06 96 310 333 - E-mail : michel.pouch@wanadoo.fr
oui, je souhaite recevoir en toute confidentialité votre brochure pour m’informer
sur les possibilités de legs, donations et assurances-vie à l’Association Diocésaine.
oui,je souhaite être contacté pour un rendez-vous au Service des legs et
donations ou à mon domicile.
LÉGUEZ
à l’Église catholique
L’espérance en héritage
DEMANDE D’INFORMATIONS
sans engagement de votre part
Mes coordonnées ❏Mme ❏Melle ❏M.
Nom Prénom
Adresse
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Ville Téléphone
E-mail
Paroisse
(facultatif)
POUR L’ARCHEVÊCHÉ DE MARTINIQUE
99.5 - 101.3 et105.1 MHz
www.radiosaintlouis.com
Radio Saint-Louis, Rue Georges-Zaïre, ZAC Rivière Roche, 97200 Fort de France
Tél. : 05 96 71 86 04 - Fax : 05 96 71 86 05 - Courriel : radio-saint-louis@orange.fr
Page 20
«D
étruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai »
(Jn 2, 13-25)
3
ème
Dimanche de Carême
3 mars 2024
Le Christ chassant l es marchands du Temple (Le Greco, Londres)