676 - Vivre le Carême à la suite du Christ « Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le »

En ce 2ème dimanche de Carême, la revue diocésaine fait l’écho de la voix du Père pour inviter chaque famille, chaque Petite Communauté Ecclésiale (PCE), chaque chrétien à gravir la montagne de la Transfiguration avec le Christ afin de se laisser transformer et transfigurer par la contemplation priante de son Visage. Elle actualise le Carême avec l’homélie du pape pour le Mercredi des cendres. Le pape François exhorte à revenir à l’essentiel : « revenir à la vérité sur nous-mêmes et revenir à Dieu et à nos frères ».

SOMMAIRE

  • EDITORIAL
  • MOT DE L'ÉVÊQUE  - "Proposez un service !"
  • ÉGLISE UNIVERSELLE  - Homélie du pape François Messe, bénédiction et imposition des Cendres
  • LITURGIE
  • VIE DU DIOCÈSE 
    • Présentation de la paroisse Notre-Dame du Rosaire de Redoute
    • Les voeux de l’archevêque à la presse
    • Carême et mises-à-jour de nos applications
    •  Pourquoi, comment et quand adorer le Corps eucharistique de Jésus ?
    • Le Denier de l'Église
  • SOCIÉTÉ
    • Le suicide et la vulnérabilité des jeunes
  • PAGES JEUNES
  • DOSSIER "Carême"
  • ANTJÈ LÉGLIZ-LA - "La confessionAGENDA DE L'ÉVÊQUE

S'abonner

 Pour vous abonner à la revue diocésaine "Eglise en Martinique" et le recevoir directement chez vous en avant-première,

Faites-le en ligne : Je m'abonne ! 

Créez votre compte sur l'extranet du diocèse puis abonnez-vous en ligne de manière sécurisée

ou

Par courrier :  

Téléchargez ici, remplissez et renvoyez le bulletin d'abonnement par courrier à l'adresse indiquée

Contact

Pour toute demande liée à la revue diocésaine "Eglise en Martinique" / Gestion des abonnements, vous pouvez contacter le secrétariat :

Eve-Lyne BAZIN : egliseenmartinique@gmail.com - 0596 72 55 04

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Jean-Michel MONCONTHOUR (DEI)

RÉDACTEUR EN CHEF : P. Crépin HOUNZA

Tirages : 8000 ex - I.S.S.N 0759-4895  Commission paritaire N°1115L87225

Mise en page - Impression : Caraïb Ediprint

Page 1

Eglise en MARTINIQUE Vivre leCCarême à la suite du Christ « Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le » N° 676 REVUE DIOCÉSAINE BIMENSUELLE – 2,00 € 25 FÉVRIER 2024 Hommage au père Filopon Le Denier de l’Eglise Le suicide… des Jeunes Questionnaire de Carême pour la catéchèse familiale et les jeunes (Livret détachable)

Page 2

2 3 Sommaire « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » C e 2 ème dimanche de Carême est celui de la Transfiguration de Jésus. Le Christ prend avec lui Pierre, Jacques et Jean. Ensemble, ils montent sur une montagne qui est signe de la transcendance et de l’élévation de la création vers son créateur. Cette élévation favorise la rencontre de l’un et de l’autre. Durant leur vie terrestre, Moïse et Elie avaient rencontré Dieu sur une haute montagne. Il est d’ailleurs probable que ce soit la même montagne où se déroule la Transfiguration. Leur présence atteste l’accomplissement des Écritures en/et par Jésus et souligne le lien entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Les trois disciples sont les seuls témoins de cette rencontre et de la Transfiguration : « Jésus fut transfiguré devant eux ». En vivant ce mystère, les disciples contemplent la lumière divine de Jésus. Cette expérience les prépare à vivre avec le Christ sa passion, à comprendre et à accepter le scandale de la Croix. Dans ce mystère de la Transfiguration, la lumière resplendit et une voix se fit entendre : celle du Père révélant l’identité du Fils et nous exhortant à l’écouter. La voix du Père appelle à être attentifs à la Parole et à l’enseignement de Jésus. Ainsi pour nous, vivre le Carême à la suite du Christ et avec lui signifie saisir la grâce que Dieu nous accorde et approfondir notre écoute de la Parole qui transforme nos cœurs et nos esprits. En ce 2 ème dimanche de Carême, la revue diocésaine fait l’écho de la voix du Père pour inviter chaque famille, chaque Petite Communauté Ecclésiale (PCE), chaque chrétien à gravir la montagne de la Transfiguration avec le Christ afin de se laisser transformer et transfigurer par la contemplation priante de son Visage. Elle actualise le Carême avec l’homélie du pape pour le Mercredi des cendres. Le pape François exhorte à revenir à l’essentiel : « revenir à la vérité sur nous-mêmes et revenir à Dieu et à nos frères ». Le service diocésain de la catéchèse a adapté les orientations diocésaines du Carême pour les rendre plus accessibles à toutes les familles, y compris les enfants et les jeunes. Il propose un parcours de Carême vers Pâques à la suite du Christ. Ce parcours, en cinq points, souligne l’importance de l’écoute de la Parole de Dieu et de la transmission de la foi au sein des foyers où parents et enfants peuvent vivre le Carême en choisissant des efforts collectifs et personnels. Il est enrichi par les réflexions sur le respect et la défense de la vie. Il aide à discerner les priorités de la vie du disciple du Christ. Des défis et des quizz sont proposés pour créer une dynamique dans le cheminement spirituel. Certains maux de notre société (violence, addictions…) sont abordés par les thématiques du suicide et l’analogie du Carême, comme temps des « Mises-à-jour » de nos applications. La rubrique « An tjè Légliz-la » met en lumière l’importance de la confession pour la vie chrétienne surtout pendant le Carême. Comme moyen de purification, de renouvellement spirituel et de maintien d’une relation intime avec Dieu avec les frères et sœurs, la pratique de la confession est nécessaire plus que jamais pour notre société de plus en plus permissive. En somme, ce Carême est une invitation à une transformation spirituelle personnelle, familiale et communautaire. Dieu nous donne tous les moyens pour vivre ce Carême. Vivons en enfants de lumière ! Que le Carême de cette année porte des fruits de l’Esprit en abondance ! Père Crépin Hounza■ EDITORIAL MOT DE L’EVÊQUE LITURGIE VIE DU DIOCÈSE •  La Parole Dominicale •  La confession •   Présentation de la paroisse  Notre-Dame du Rosaire de Redoute •   Les voeux de l’archevêque à la presse •  Le suicide et la vulnérabilité des jeunes •   Carême et  mises-à-jour de nos applications •   Pourquoi, comment et quand adorer  le Corps eucharistique de Jésus ? •  Le Denier de l'Église •   Questionnaire de Carême pour  la catéchèse familiale et les jeunes •  Proposez un service ! •   Homélie du pape François Messe, bénédiction et imposition des Cendres 3 EGLISE UNIVERSELLE 7 6 8 13 15 17 AN TJÈ LÉGLIZ-LA 18 4 5 EDITORIAL 2 AGENDA DE L'EVEQUE 19 Dossier : CARÊME 9 DIRECTEUR DE PUBLICATION : Jean-Michel MONCONTHOUR RÉDACTEUR EN CHEF : père Crépin HOUNZA MISE EN PAGE – IMPRESSION Caraïb Ediprint – Bois Quarré – 97232 Lamentin – Tél. 05 96 50 28 28 TIRAGE : 8 000 EXEMPLAIRES I.S.S.N. 0759-4895 – Commission paritaire N° 1115L87225 ADMINISTRATION – RÉDACTION Archevêché de la Martinique – Rue du R.P. Pinchon 97200 Fort de France - Tél. 05 96 63 70 70 SERVICE DES ABONNEMENTS Archevêché de la Martinique – BP 586 97207 Fort de France Cedex – Tél. 05 96 63 70 70 – 05 96 72 55 04 http://martinique.catholique.fr – egliseenmartinique@gmail.com

Page 3

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 3 R endre service est un des cinq langages de l’amour. Quand on aime quelqu’un, on lui rend des services. Et on aime ça ! On réclame comme un privilège d’être au service de ceux qu’on aime. On va même jusqu’à jalouser ceux qui servent, car ils ont une place privi- légiée auprès de la personne aimée qui est servie ou au sein de la commu- nauté dont on se sent membre. Un service n’est pas une prestation ! Le « service » est gratuit. On le rend aux personnes qu’on aime et en qui on a confiance. Il crée une « dette » d’amour. Une « prestation », par contre, est dispensée aux gens qui valorisent les compétences du prestataire. Elle génère une « dette » morale ou financière, une supériorité voire une dépendance entre le prestataire et un consommateur. Donc, si je rends service à l’Église, c’est qu’elle est ma famille. Si je n’ai aucun service en Église, c’est soit parce que je n’ai pas envie de m’impliquer (je ne me sens pas à ma place !), soit parce que la communauté ne me demande aucun service (je ne sers à rien, je ne suis pas (re) connu). Inversement, si les intervenants de la communauté se considèrent comme des prestataires (avec plus ou moins de compétences) c’est que leur œuvre ne bâtit pas une famille ou une communauté, mais maintient un groupe de croyants sous une dépendance passive et infantilisante. Quand on rend service, on est heureux de le partager, de voir d’autres, notamment des plus jeunes « monter en compétence » et rendre de plus en plus service. Par contre, quand on n’agit pas dans un esprit de service, on a peur pour son poste et on se sent menacé par les nouveaux. On regarde ; on critique ; on compare et on évalue les missions respectives selon des critères mondains. On recherche les honneurs et les fonctions qui procurent du prestige. « Ministre extraordinaire de communion » semble plus valorisant que le service plus effacé de « nettoyage de l’église » et de « visiteur de malade ». Alors, « servir ou ne pas servir », telle est la grande question ! Le service est un facteur de ségrégation ou d’intégration des fidèles, en particulier des jeunes, dans la communauté. Voilà un fait incontestable : un jeune à qui on a proposé un service en Église, la considère comme sa famille. Un jeune qui n’a aucun service quittera l’Église. Il s’y sentira inutile, voire rejeté (et malheureusement c’est parfois vrai !) et ira chercher ailleurs un groupe qui reconnaîtra ses qualités et lui permettra d’aimer et d’être aimé en servant. Combien d’adolescents et de jeunes adultes, combien de néophytes et de recommençants désespèrent de se voir enfin confier des responsabilités en Église. Nombre de ces jeunes, qui n’ont pas encore quitté l’Église, se plaignent des fidèles qui accaparent de nombreuses missions et transforment les autres baptisés en spectateurs impuissants de leur pouvoir tout en se plaignant que personne ne vient les remplacer, que les jeunes ne sont pas sérieux, qu’ils ne mènent pas une vie conforme à la loi de l’Évangile... Dressons donc une liste des services que nous souhaitons proposer aux jeunes et aux nouveaux (il n’y a pas que les servants d’autel et les chorales). N’oublions pas la formation et l’accompagnement qui vont avec. Je ne crois pas que les jeunes veuillent prendre la place des autres. Ils veulent juste, comme chacun de nous, qu’on leur dise : « Nous t’attendons. Viens. Nous avons besoin de toi ; que tu nous aides et que tu prennes ta place dans la communauté : La voici ! ». Proposez un service, c’est dire « Jésus t’aime et moi aussi » ! Ainsi commence la fraternité ! + Fr David Macaire, Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France ■ Proposez un service ! C’est un titre volontairement ambivalent : il veut dire « prenez un service dans l’Église » mais  aussi  « proposez à quelqu’un de servir ». Le premier sens s’adresse aux jeunes, le second,  aux responsables de l’Église… Quel est ton service dans l’église ? De la réponse à cette question dépend le lien de nos  jeunes à la communauté et ultimement leurs liens à Dieu. MOT DE L’ÉVÊQUE

Page 4

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 6764 EGLISE UNIVERSELLE «V oici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut ! » (2 Co 6, 2). Cette phrase, de l'Apôtre Paul nous aide à entrer dans l'esprit du temps du Carême. Le Carême est, en effet, le temps favorable pour revenir à l'essentiel, pour nous dépouiller de ce qui nous encombre, pour nous réconcilier avec Dieu, pour rallumer le feu de l'Esprit Saint qui demeure caché dans les cendres de notre fragile humanité. Revenir à l'essentiel. C'est le temps de grâce pour mettre en pratique ce que le Seigneur nous a demandé dans le premier verset de la Parole que nous venons d’écouter : « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Revenir à l'essentiel qui est le Seigneur. Le rite des cendres nous introduit sur ce chemin de retour et nous adresse deux invitations : Revenir à la vérité sur nous-mêmes et revenir à Dieu et à nos frères. Tout d'abord, revenir à la vérité sur nous- mêmes. Les cendres nous rappellent qui sommes-nous et d'où venons- nous, elles nous ramènent à la vérité fondamentale de la vie : seul le Seigneur est Dieu et nous sommes l'œuvre de ses mains. C’est notre vérité. [..] Et, alors que nous inclinons humblement la tête pour recevoir les cendres, ayons donc à cœur cette vérité : nous sommes du Seigneur, nous Lui appartenons. [...] : nous existons, parce qu'Il a insufflé en nous le souffle de vie. Et, en tant que Père tendre et miséricordieux, […] Il nous encourage toujours à ne pas désespérer, même lorsque nous tombons dans la poussière de notre fragilité et de notre péché, car, […] Il se souvient que nous sommes poussière. Dieu le sait ; nous par contre, nous l'oublions souvent, pensant que nous sommes autosuffisants, forts, invincibles sans Lui. […]. Le Carême est donc le temps de nous rappeler qui est le Créateur et qui est la créature, de proclamer que Dieu seul est Seigneur, de nous dépouiller de la prétention de nous suffire à nous- mêmes […] Le Carême est un temps de vérité pour faire tomber les masques […], le mensonge et l'hypocrisie […]. Il y a cependant une deuxième étape : les cendres nous invitent également à revenir à Dieu et à nos frères. En effet, si nous revenons à la vérité de ce que nous sommes et que nous nous rendons compte que notre moi ne se suffit pas à lui-même, nous découvrons alors que nous n'existons qu'à travers les relations : la relation originelle avec le Seigneur et les relations vitales avec les autres. […] Notre vie, […] est avant tout une relation : nous l'avons reçue de Dieu et de nos parents, et nous pouvons toujours la renouveler et la régénérer grâce au Seigneur et à ceux qu'il place à nos côtés. Le Carême est le temps favorable pour revitaliser nos relations avec Dieu et avec les autres […] et réapprendre à les aimer comme des frères ou sœurs. Frères et sœurs, comment réaliser tout cela ? Pour accomplir ce parcours – pour revenir à la vérité sur nous-mêmes, pour revenir à Dieu et aux autres – nous sommes invités à parcourir trois grandes voies : l'aumône, la prière et le jeûne. […] Et il ne s'agit pas de rites extérieurs, mais de gestes qui doivent exprimer un renouvellement du cœur. L'aumône n'est pas un geste rapide pour se donner bonne conscience, […], mais c’est le fait de toucher de ses mains et de ses larmes la souffrance des pauvres ; la prière n'est pas un rituel, mais un dialogue de vérité et d'amour avec le Père ; et le jeûne n'est pas un simple renoncement, mais un geste fort pour rappeler à notre cœur ce qui compte et ce qui passe. […] Si nous nous mettons humblement sous son regard, alors l'aumône, la prière et le jeûne ne restent pas des gestes extérieurs, mais expriment ce que nous sommes vraiment : des enfants de Dieu et des frères entre nous […]. Frères et sœurs, ne perdons pas la grâce de ce temps saint : fixons le Crucifix et marchons, répondons avec générosité aux appels forts du Carême. Et au bout du chemin, nous rencontrerons avec une plus grande joie le Seigneur de la vie, nous le rencontrerons, le seul qui nous fera renaître de nos cendres. https://www.vatican.va/content/francesco/fr/ homilies/2023/documents/20230222-omelia- ceneri.html ■ Homélie du pape François Basilique Sainte-Sabine - Mercredi 22 février 2023 Messe, bénédiction et imposition des Cendres

Page 5

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 55 Dimanche 25 février 2024 laP Parole DDominicale 2 ème dimanche de Carême - Année B LITURGIE  Prière d’introduction Seigneur, comme Abraham mon Père dans la Foi, je te redis : « Me Voici ». Prêt à aller sur la montagne pour te découvrir, Fils bien-aimé du Père. Je veux contempler ton visage resplendissant. « Me Voici » pour t’écouter, Toi la Parole du Père des Cieux. Avec Moïse et Eli, tu as accompli toute notre Histoire de salut. Je crois que tu es Dieu. Points de réflexion La vie humaine est une suite de Pâques c’est-à-dire une suite de passages. Passage de l’enfance à l’adolescence, de l’être adulte à la maturité. A chaque passage, on découvre son identité. Or devenir soi-même ne peut se faire qu’au prix d’une mort à soi. Pas de pâques, sans mort à un confort préalable. Ainsi, ce passage se fait dans une épreuve, un échec ou une crise qui nous remet en cause. Abraham en fait l’expérience. « Dieu mit Abraham à l’épreuve » : « Offrir en sacrifice son fils bien-aimé. » Sacrifier tout son espoir. Mais là où Dieu demandait un sacrifice, c’est-à- dire rendre sacré son fils, Abraham comprend un holocauste. Cette compréhension trahit une paternité abusive croyant avoir droit de vie et de mort sur son fils. Il devra donc faire le passage de cette paternité abusive à la paternité qui défend la vie. Abraham, en cette épreuve, devient le Père des bénédictions et de la vie. Abraham, par son « Me Voici » vit désormais de la vie et de la Paternité de Dieu. ➋ De l’expérience d’Abraham, nous comprenons que seul Dieu est Maître de la Vie. Etant la Vie, il est seul capable de se donner en holocauste expiatoire pour la Pâque à la Résurrection. Pour saint Paul, c’est parce que Dieu qui est la Vie est « pour nous », qu’il prend notre défense contre la mort, contre l’injustice en s’offrant. « Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité. » Il est mort pour nous afin que nous ayons la vie en lui. C’est cette vie reçue de lui qui est vie d’amour et appelée à se donner par amour. Nous ne pourrons parvenir à une telle vie qu’en contemplant en permanence Jésus-Christ, le visage resplendissant de la miséricorde de Dieu. ➌ Contempler le visage resplendissant de Jésus signifie que nous entrons dans une relation personnelle de visage à visage. Et donc dans une relation d’identité. C’est d’ailleurs l’idée principale qui a habité saint Marc dans tout son évangile : « Qui est Jésus ? » Cette question trouve sa réponse dans le récit de la transfiguration. Marc insiste sur la splendeur et l’éclat lumineux des vêtements de Jésus, son dialogue avec Elie et Moïse, la voix du Père qui l’appelle ‘’mon Fils’’ et l’identification au ‘’Fils de l’homme’’, c’est-à-dire au Messie. Jésus revendique le titre de Messie pour affirmer que celui-là même qui va souffrir par amour pour notre rédemption est le même élevé par le Père jusqu’à sa gloire. Il est Dieu et don de Dieu venu transfigurer tout homme qui croit en Lui. Il est la vraie Vie qui s’offre personnellement pour le salut de l’humanité. Qui l’aime et l’accueille, reçoit cette vie éternelle. C’est la clé de la Résurrection. Je dialogue avec Jésus Seigneur, pour découvrir ton vrai visage, tu m’invites à mourir, à sacrifier mes certitudes et mes conforts pour te rejoindre à la Rencontre de la Loi et de la Parole. Et « Me VOICI » Donne- moi l’audace de te suivre. Illuminé par la présence intérieure de ton Esprit qui transfigurera ma pauvre vie, je découvrirai alors qui je suis à tes yeux et je pourrai « marcher en ta présence sur la terre des vivants » (Ps 115) Résolution Tenter en ce jour ou durant cette semaine de renoncer à un trait de caractère qui embrouille mes relations avec mon entourage afin de laisser le Christ élever mon cœur. Ainsi, je pourrai rayonner de la gloire de Dieu avec un cœur plus attentionné à la Parole du Fils bien-aimé du Père et un cœur plus aimant en faveur de mon entourage. Père Grégoire-Sylvestre Gainsi Paroisse de Redoute ■ Genèse 22,1-2.9a.10-13.15-18   •  Psaume 115 (116)   •  Romain 8,31b-34  • Marc 9,2-10 dire rendre sacré son fils, Abraham comprend un holocauste. Cette compréhension trahit une paternité abusive croyant avoir droit de vie et de mort sur son fils. Il devra donc faire le passage de cette paternité abusive à la paternité qui défend la vie. Abraham, De l’expérience d’Abraham, nous comprenons que seul Dieu est Maître comprenons que seul Dieu est Maître de la Vie. Etant la Vie, il est seul capable Résolution Tenter en ce jour ou durant cette semaine de renoncer à un trait de caractère qui embrouille mes relations avec mon entourage afin de laisser le Christ élever mon cœur. Ainsi, je pourrai rayonner de la gloire de Dieu avec un cœur plus attentionné à la Parole du Fils bien-aimé du Père et un cœur plus aimant en faveur de mon entourage.

Page 6

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 6766 Paroisse Notre-Dame du Rosaire de Redoute E difiée sur les hauteurs du quar- tier La Redoute, à Fort-de-France, l'église Notre-Dame du Rosaire est visible sur 360°. Elle fait partie des paroisses du District centre-Est de l’Archi- diocèse de Fort-de-France et Saint-Pierre. Suite à la catastrophe de Saint-Pierre, Fort- de-France étant devenu un grand centre attractif, Mgr Lequien comprit la nécessité de fonder sur son territoire de nouvelles paroisses dont celle de la Redoute. Ainsi, la paroisse de la Redoute fut érigée par décret épiscopal en date du 14 janvier 1924. Nous sommes d’ailleurs dans la mouvance du centenaire. La sainte Patronne de notre paroisse est bel et bien la Vierge Marie, Notre-Dame du Rosaire. Cette paroisse contient différentes communautés religieuses. Entre autres, nous avons Les Sœurs Dominicaines M issionnaires de Notre-Dame de la Délivrande. Elles ont en charge l'école primaire de Redoute appelée Le Petit Couvent. Elles interviennent également sur la paroisse dans la catéchèse et dans les services paroissiaux. Nous avons aussi la Communauté des Eaux Jaillissantes. Centre d’Ecoute, de Partage, de Compassion et de Prière qui propose des temps de recollection, retraites et accompagnements spirituels en lien avec le service diocésain d'écoute "Padre Pio". Enfin, nous avons le Foyer Dominique Savio. En dehors de sa vocation initiale qui est l’accueil des jeunes collégiens ou lycéens venus de loin, aujourd’hui, le foyer accueille différents groupes de prière ou de réflexion et est aussi chargé de la promotion des vocations dans le diocèse. La particularité de la paroisse Notre-Dame du Rosaire de Redoute est qu’elle compte beaucoup de familles engagées. Ainsi, les différentes activités de catéchisme sont animées par les divers groupes de la catéchèse de 7-12 ans, le catéchuménat des adultes, les jeunes du cheminement, l’Aumônerie AMEP Primaire/Collège/Lycée et l’Eveil à la foi. La vie spirituelle est aussi animée par les différents mouvements tels le Groupe du Rosaire (le Rosaire est systématiquement prié tous les mardis et de façon spéciale lors des fêtes et mois mariaux) ; la cellule Padre Pio ; la Pastorale des malades et des personnes seules ; Saint- Vincent-de-Paul. La liturgie est solennellement assurée par les servants de messe, les ministres de la communion et surtout les huit chorales et trois animatrices bien investies dans le ministère des chants et de louange. L’Eucharistie matinale (qui rassemble généralement entre 150 et 200 fidèles) est célébrée du mardi au vendredi à 6h15 et les premiers samedis du mois en l’Honneur de notre sainte Patronne, la Vierge Marie à 7h. Avec une église totalement pleine et en débordement pour les trois messes du week- end (samedi à 17h30, le dimanche 7h et 9h30), la paroisse de Notre-Dame de Redoute porte espoir d’une communauté en croissance. L’un des grands projets de la paroisse est de replacer sa belle cloche en réparation et de réhabiliter sa tribune pour une assistance et une participation plus confortable des paroissiens aux célébrations. Elle porte le souci de réinstaurer le Rosaire permanent et de l'étendre au niveau diocésain. Fils et filles de la Vierge Marie, Notre-Dame du Rosaire, les fidèles de la paroisse et leur administrateur, le père Grégoire- Sylvestre Gainsi, se sentent et se savent missionnaires de la prière du Rosaire sur notre belle île de la Martinique. Le Comité de communication paroissiale■ VIE DU DIOCÈSE Informations pratiques : Paroisse Notre-Dame du Rosaire de Redoute – District du Centre Est • Presbytère : 3, avenue L-G Plissonneau Route de Redoute - Fort-de-France • Tél : 05 96 57 92 73 • e-mail : paroissederedoute@orange.fr • Administrateur : Grégoire-Sylvestre Gainsi Horaires • Messes dominicales Samedi 17h30 – Dimanche 7h et 9h30 • Messes en semaine Du mardi au vendredi à 6h15 • Ouverture du secrétariat Lundi-Mardi 7h30- 12h30 Mercredi -Vendredi 7h30-12h30 / 14h-17h • Permanence des prêtres Mardi 8h30 - 11h sur rendez-vous Vendredi 8h30 - 11h sans rendez-vous

Page 7

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 7 à la presseà la presse Les vœux de l’archevêque A u cours de cette conférence de presse, Mgr Macaire a dressé le bilan de quelques temps forts ayant marqué l’année 2023 (ordinations, formation des ambassadeurs du synode, restauration de paroisses…) et a présenté les perspectives diocésaines pour 2024 (formation de jeunes leaders, accompagnement des couples, des fidèles, responsabilisation des hommes…). Il a également informé qu’un projet était en cours de rédaction sur les problématiques de la société martiniquaise. Ce projet, mené avec la collaboration de l’Observatoire Socio-Politique de l’Eglise en Martinique (OSPEM), s’est enrichi après une longue période d’observations, de rencontres et de discussions avec la population, les politiques... Des propositions concrètes de l’Eglise catholique seront faites sur la base d’un diagnostic partagé et d’une démarche participative, à partir de sept grandes orientations stratégiques : guérison de l’identité et du lien social, responsabilité politique, rééquilibrage de la communauté économique, autosuffisance alimentaire, éducation, urbanisme et transport, option préférentielle pour les pauvres. Cette rencontre était l’occasion pour les journalistes d’obtenir des précisions sur des sujets d’actualité comme, entre autres, la bénédiction des homosexuels et le carnaval tel qu’il se présente actuellement et qui traduit, selon l’archevêque, le mal-être de notre société. Justine Lordinot Directrice diocésaine de la communication■ Le mercredi 31 janvier 2024, Mgr David Macaire, Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de- France, a reçu toute la presse locale à l’archevêché pour lui présenter ses vœux. Notons  qu’habituellement, cette rencontre se déroulait sur la paroisse de Tartane à l’occasion  de la fête de Saint François de Sales, patron des journalistes. 

Page 8

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 6768 SOCIÉTÉ Le suicide est une problématique bien présente dans la réalité de vie des jeunes et des plus  jeunes en France, dans le monde et singulièrement en Martinique. Selon les statistiques,  le taux de suicide chez les hommes est plus élevé que chez les femmes (même si les  filles tentent de se suicider plus souvent que les garçons) car les moyens utilisés sont  en général plus violents.  L e suicide est un acte grave posé par une personne contre elle- même portant ainsi atteinte à son intégrité physique. C’est un passage à l’acte auto-agressif (parfois très violent) dont le but recherché est la mort et qui peut aboutir à la mort (suicide réussi). En effet, il apparaît comme recours dans une situation de souffrance extrême, quand le jeune est confronté à sa vul- nérabilité, à sa fragilité. La vulnérabilité traduisant une situation de faiblesse pouvant porter atteinte à l’intégrité physique et/ou morale risque d’être affectée, diminuée ou altérée. Être vul- nérable, c’est être exposé à des menaces externes (agressions physiques, harcè- lement) et internes (souffrance psycho- logique en lien avec un facteur externe ou liée à une pathologie psychique) qui mettent à l’épreuve les ressources per- sonnelles. Nous assistons donc à un phénomène de fragilisation de la per- sonnalité. Si nous prenons le cas des jeunes qui traversent la période de l’adoles- cence (15-25 ans), nous remarquons que cette transition entre l’enfance et l’âge adulte est très délicate. Ils sont confrontés à une mutation, une transformation à la fois physique et physiologique et psychologique (remaniements au niveau de l’identité et de la sexualité…). Ce passage les rend vulnérables. Françoise Dolto (psychanalyste) assimile cette mutation au « complexe du homard ». Celui-ci se cache sous les rochers durant la période de mue (changement de carapace) car il se sent fragile et vulnérable face aux prédateurs (menace externe des congres). Durant cette période, si l’adolescent n’est pas accompagné, soutenu dans ce passage tumultueux, car il peut être en proie à des angoisses, il peut sombrer dans une phase dépressive entrainant une dévalorisation de soi (mésestime de lui-même), une perte d’élan vital, un dégoût de la vie et avoir des idées suicidaires. L'adolescence est donc une période de la vie qui comporte de grandes inquiétudes et de nombreux changements. Les adolescents confrontés à cette phase doivent faire face aux difficultés de la transition à l'âge adulte et peuvent se retrouver isolés de leur famille et de leurs pairs. Le suicide peut être malheureusement considéré comme solution permanente à des problèmes qui, la plupart du temps, ne sont que temporaires. Les facteurs suivants : le manque de confiance en soi, la confusion dans les idées, les pressions exercées sur eux afin qu'ils se conforment et réussissent peuvent avoir de graves conséquences pour des adolescents perturbés. Le suicide est la quatrième cause de mortalité chez les adolescents de 15 à 19 ans. Les facteurs de risque de suicide sont multiples et comprennent la consommation nocive d’alcool, la maltraitance durant l’enfance, le harcèlement scolaire, une pathologie mentale, la situation socio- économique, les obstacles à l’accès aux soins et l’accès aux moyens permettant de passer à l’acte. Notons un facteur non-négligeable, les comportements à risque : les comportements sexuels, les excès de vitesse à moto, les substances psycho- actives (la drogue…). À travers ces comportements à risque, il s’agit d’un suicide secondaire. En effet, le jeune recherche une stratégie pour faire face à des difficultés émotion- nelles, mais ces stratégies sont inefficaces et entrainent des conséquences graves sur le bien-être mental et physique. Le suicideet la vulnérabilité des jeunes transition à l'âge adulte et peuvent se retrouver isolés de leur famille et de leurs pairs. Le suicide peut être malheureusement considéré comme solution permanente à des problèmes qui, la plupart du temps, ne sont que temporaires. Les facteurs et comprennent la consommation Comment aider un jeune qui a des idées suicidaires ? Déjà, l’entourer, ne pas le laisser seul, car l’esseulement provoque une montée d’angoisse telle, accompagnée de ruminations mentales, qu’il peut dans un sentiment de désespoir se donner la mort pour ne plus souffrir. Et bien entendu, il faut l’inciter à se faire aider en consultant son médecin traitant, un psychologue, un prêtre. Les structures d’écoute dans le diocèse : Service Padre Pio : (0596) 44-65-44 Les Eaux Jaillissantes : (0596) 79-91-93 Tony Allaguy-Salachy Diacre, psychologue clinicien ■

Page 9

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 9 ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 99 Quizz C  Une période pendant laquelle on se rapproche de Dieu : le ......................................................................................................................................................................................................................................................................................... e  Le Carême est un ............................................................................................. sur le chemin de Dieu. s  Le nombre de jours de Carême = . ................................................................................................................................ t   Le premier jour de Carême est un ..............................................................................................................................    Elles sont tristes et grises ; ce sont les .................................................................................................................... u  Pour les constituer, on brûle les ......................................................................................................................................... n    On peut recevoir les cendres dans les ................................................................................................. ou sur le ....................................................................................... ............................................................................................................................................................... i  Pendant le Carême, on peut .. .......................................................................................................................................................... r  Pendant le Carême, on peut aussi .. .............................................................................................................................. v Pendant le Carême, on peut encore ... .................................................................................................................... o   Pendant le Carême, on peut essayer d' . ...................................................................................................... davantage, l afin de faire de notre ........................................................................................................................................................................................... aun .................................................................................................................................. qui réchauffe les autres. m Après la période de Carême, nous fêtons le jour de la Résurrection qui est le jour de .. ................................................................................................................................................ • Comment, dans un monde qui valorise l’apparence et les fausses images, réussir à être authentique et sincère ? • Comment en ce temps de Carême affirmer mon identité de chrétien dans le monde d’aujourd’hui ? (Les réponses 12, 13, 14 font partie d'une même phrase). Réponses : mercredi, départ, cendres, carême, rameaux, mains, Pâques, quarante, jeûner, partager, prier, aimer, vie, feu, front. Chers catéchistes, Chères familles de la Catéchèse,  Comme chaque année, un questionnaire de C arême  diocésain nous est proposé. Cependant, il peut paraître inaccessible à certaines  familles composées d’enfants plus jeunes. Aussi, le Service diocésain de la Catéchèse, avec  l’autorisation du Vicaire épiscopal, vous présente un  parcours plus approprié, accompagné du défi annuel de  la Catéchèse. Bon « Voyage » vers Pâques à tous !  C haque année, le C arême est un moment de grâce que le Seigneur nous accorde pour essayer de faire correspondre nos vies à ce qu’Il veut et attend de nous. Nous avons tous besoin de progresser avec le Seigneur et cela ne s’inscrit pas dans une dynamique quantitative. Ce qui signifie qu’il ne s’agit pas d’additionner le nombre de chemin de croix réalisés, ni le nombre de jours où nous jeûnons, mais bien de soigner ce cœur à cœur avec Jésus afin de vivre une nouvelle Pâques. Le Christ a mené un combat spirituel dont il est sorti victorieux. Il ne s’agit pas de faire des efforts par nos propres forces humaines, mais de Le laisser nous habiter pour faire sa volonté et laisser l’Esprit nous guider. Durant ce temps de Carême, nous sommes invités à nous donner des moyens concrets, dans la prière, la pénitence et l’aumône pour nous aider à discerner les priorités de notre vie. Ce temps incite à une mise à l’écart pour faire silence et être ainsi réceptif à la Parole de Dieu. Jeûner, Adorer Jésus, lui demander sa bénédiction pour la mission, demander l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, arriver à faire un « examen de conscience » pour conserver la beauté de la vie dans ce temps de Carême ne sont pas choses faciles. Aujourd’hui, vivre le carême est très difficile. Il n’est pas facile de se recueillir, de tout arrêter, de rentrer au plus profond de soi. Comment faire silence après ce carnaval, dans cette vie agitée ? Comment atteindre Pâques sainement ? Par cette préparation vers Pâques qui se déploie en trois piliers : Partage, Pénitence et Prière. Ces trois efforts nous invitent sans cesse à nous convertir par notre rapport aux autres, notre rapport avec nous-mêmes, notre rapport avec Dieu. La préparation vers Pâques s'articule autour de trois piliers : • la prière qui souligne notre relation avec Dieu ; • la Pénitence, notre rapport à nous-mêmes ; • le Partage, notre rapport aux autres. Avec ce « voyage », en passant par le Jeûne, l’adoration, la mission, l’intercession de la Vierge Marie et la réconciliation, nous espérons trouver non seulement une réponse à nos questions, mais aussi soigner ce cœur à cœur avec Jésus. « Mon carême à la suite de Jésus » ‘‘ Le Carême est un voyage de retour à Dieu nous dit le pape François, mais également une descente humble au-dedans de nous-mêmes ; et vers les autres. ‘‘ et vers les autres. ‘‘ et vers les autres.

Page 10

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 67610 Dans l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu, nous devons pratiquer la Charité, la Prière et le Jeûne : « Mais toi quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra » (Mt 6, 16-18). Le jeûne nous permet de mieux connaître ce qui nous habite. Quels sont nos désirs les plus profonds ? Le jeûne a pour but de donner soif et faim de Dieu et de sa P arole. Il n’est pas seulement un geste de pénitence, mais aussi un geste de solidarité avec les pauvres et une invitation au partage et à l’aumône. C’est une privation volontaire de ce qui nous rassasie : un peu de nourriture peut-être, mais aussi de ces redoutables pièges à désir que sont le tabac, l’alcool, la télévision, l’ordinateur, le portable… Tout ce qui met notre vie sous la tyrannie de l’habitude et du besoin. Mais malheureusement, le jeûne est devenu plus un phénomène de mode qu'un exercice spirituel. Certains pratiquent le jeûne en pensant davantage au sens "régime", détoxification du corps plutôt qu'une purification de l'âme. Comment jeûner dans ce monde de convoitise ? Que les gens jeûnent ou pas, cela ne regarde qu'eux. Nous arrivons même à ce que celui qui ne jeûne pas méprise, se moque de celui qui jeûne. Le jeûne normalement est quelque chose de construit. Ce qui compte c’est que chacun fasse sa propre expérience. Ce qu’il faut retenir c’est que le jeûne sert à se restaurer en quelque sorte, à se reconstruire. Adorer, c’est accueillir la présence du Seigneur qui se donne à nous dans l’hostie consacrée. La prière d’adoration prolonge l’eucharistie célébrée au cours de la messe. De manière mystérieuse, Dieu a voulu nous rejoindre à travers les sacrements, et particulièrement dans l’eucharistie. À travers le pain et le vin consacrés, réalités concrètes, il se fait présent au milieu de nous : « Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : Ceci est mon corps, … buvez en tous, car ceci est mon sang… » dit Jésus à ses apôtres dans le récit de l’institution de la Cène (Mt. 26, 26-28). Cette P arole n’est pas une équation scientifique ! Elle nous dépasse complètement. Même si on sait que l’hostie est consacrée, elle garde cette apparence de pain pauvre. Nous devons faire confiance au Seigneur quand il nous dit qu’il demeure avec nous de cette façon. Questions : • Suis-je obligé de venir à la messe pour faire cette rencontre avec Dieu ? • Quels sont les moments où je refuse de prendre du temps avec Jésus ? • Est-ce que je me rends compte que la contem- plation de la vie de Jésus sans l’écoute de sa voix ne sert à rien (sans mettre sa Parole en pratique) ? Mission de la semaine : Organisons un temps d’adoration avec les familles de la Catéchèse. Pendant ce temps d’adoration, nous pouvons dresser la liste des personnes qui font partie de notre vie, et demander la bénédiction de Dieu sur elles. Chant d’adoration Refrain : Jésus me voici devant toi, tout simplement dans le silence, Rien n'est plus important pour moi, que d'habiter en ta présence. Avec des larmes dans les yeux, ou plein de joie sur le visage, Des projets fous ou dangereux, le cœur qui recherche un rivage. Avec l'orage ou le ciel bleu, avec ce monde et ses naufrages, Ceux qui te prient ou bien tous ceux, qui restent sourds à ton message. Quand viendra-t-il ton jour mon Dieu, où j'apercevrai ton visage, Tu seras là, c’est merveilleux, les bras ouverts sur mon passage. Questions : Comment arriver à jeûner ? Sera-t-il possible pour moi de laisser mon ordi, mon téléphone pour vivre pleinement ce temps de C arême ? Mission de la semaine : Réfléchir en famille ou personnellement au jeûne que je ferai pour quelqu’un (enfants et parents malades, la souffrance dans les pays en guerre…), pour la violence, le harcèlement dans les écoles, pour se débarrasser de ses addictions…. Prière : « Seigneur mon Dieu, donne à mon cœur de te désirer ; en te désirant, de te chercher ; en te cherchant, de te trouver ; en te trouvant, de t'aimer ; et en t'aimant, de racheter mes fautes ; et une fois rachetées, de ne plus les commettre. Le Jeûne L’adoration

Page 11

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 11 La vie de l'homme vient de Dieu, c'est son don, son image et son empreinte, la participation à son souffle vital. Dieu est donc l'unique Seigneur de cette vie : l'homme ne peut en disposer. Dans l’Ecriture, Dieu prend soin de souligner que le caractère sacré de la vie à son fondement en Lui et dans son action créatrice : « Quand au sang, votre principe de vie... Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé. Car Dieu a fait l’homme à son image » (Gn. 9, 5-6). Jésus ne cesse de nous dire qu’il est sorti du Père pour porter la Bonne Nouvelle, donner la vie. C’est lui qui aujourd’hui nous envoie en mission dans le monde comme des brebis au milieu des loups. Comment aller vers l’autre ? Comment pouvons-nous laisser nos habitudes, notre confort pour nous tourner vers notre voisin, vers celui qui nous tend la main ? Au fait, est-ce que je vois celui qui fait l’aumône ? Est-ce que je fais attention à celui qui vit dans mon entourage ? Qui est mon voisin ? « Un missionnaire est un croyant qui présente, annonce et diffuse sa croyance religieuse à une population ou des gens qui ne la connaissent pas ou qui ont d'autres croyances ». Questions : • Nous découvrons la dimension sacrée de la vie. Est-ce que je peux en parler autour de moi (en famille, au travail, à l’école, au sport…) ? • Évangéliser c’est aussi communiquer la vie de Jésus. Est-ce que j’évangélise autour de moi (famille, école, travail, porte à porte, … ) ? Est-ce que je parle de l’importance du catéchisme dans ma vie de tous les jours ? • Est-ce que je pense à faire un don à une association qui aide les pauvres et les démunis ? Mission de la semaine : Et si je devenais bénévole par exemple pour Saint Vincent de Paul, le Secours Catholique ou autre association caritative, ou si j'aidais quelqu’un en situation de pauvreté dans mon entourage (camarade, voisin… ) ? La Vierge Marie a « coopéré » au salut des hommes avec sa foi et son obéissance libre. Elle a prononcé son « oui » au nom de toute la nature humaine. Elle est la première d’une multitude de sauvés. Elle nous a été donnée pour Mère par son Fils sur la Croix. « Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole » (l’Annonciation fêtée le 8 avril cette année). Par son « oui » Marie nous entraîne à dire notre propre « oui » au Seigneur. Elle nous révèle un merveilleux chemin de vie chrétienne aujourd’hui ! Elle nous accompagne aussi dans notre voyage pénitentiel où elle intercède pour nous auprès de son Fils. Mon « oui » sera-t-il compris aujourd’hui lorsque je montre mon « genre », ma « différence » ? Questions : • Puis-je donner ma vie à Jésus en étant homosexuel ? • Quel acte concret puis-je poser pour montrer que ma vie est donnée à Jésus même si je suis « différent » ? (Une profession de foi solennelle, un acte de consécration, un envoi en mission solennel, engagement solennel …) • Depuis mon baptême, dans mes activités (école, sport, au caté, quartier…), est ce que je suis à l’image de Jésus ? • Le fait de refuser l’Amour de Jésus dans ma vie, qu’est-ce que cela entraîne pour moi ? Est-ce que je prends conscience de cela ? Mission de la Semaine : Organiser le chapelet au sein des PCE. La Bienheureuse Vierge Marie La Dimension missionnaire

Page 12

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 67612 « A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Jn 13, 35 Besoins – constats : Beaucoup de personnes sont victimes d’une société de plus en plus individualiste et se sentent isolées. • Le lien entre les voisins est de plus en plus inexistant. Chacun chez soi, chacun sa vie. • Beaucoup de personnes âgées se sentent seules dans les EHPAD ou autres types d’établissement. Objectif principal : Proposer aux familles (enfants – jeunes- parents) de vivre pleinement l’un des piliers du Carême : le Partage (la Charité) à travers la rencontre de l’autre. (Mt 25, 31) Actions en fonction des âges Pour les familles de la catéchèse 7-12 ans : Organiser une rencontre avec les voisins proches (même immeuble, même quartier ou lotissement ou rue…). • Provoquer la rencontre en envoyant une carte d’invitation à ses voisins. • Préparer la rencontre. Chacun apporte quelque chose à partager (nourriture ou boisson) et tout le monde partage autour d’un buffet. • Quand cela est possible, faire une prière d’action de grâce (bénédicité – remerciement…). • Envoyer une photo de la rencontre avec l'accord de tous ; car elle devient un témoignage et montre qu’avec la grâce de l’Esprit Saint, tout est possible. Pour les familles de cheminement : Organiser une rencontre des personnes âgées des EHPAD de votre District. Visiter les personnes âgées de votre quartier : • Provoquer la rencontre en faisant la demande auprès du Directeur d’établissement. • Demander la couverture d’Assurance au Service Diocésain de la Catéchèse. • Demander un kit de protection à la paroisse (gel et masques...). • Envoyer une photo du groupe devant l’établissement visité. Quand : Au cours de la 3 ème semaine de Carême (du 3 au 9 mars 2014). Marie est Mère de Miséricorde. Par son intercession, nous pouvons faire ou refaire une belle expérience de la Miséricorde divine. Commençons à préparer notre cœur. Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux tu peux me purifier. » Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » A l’instant même, la lèpre le quitta. Méditons sur ce qui nous a conduits à la désobéissance. Le péché est une désobéissance à Dieu. Si j’ai commencé mon examen de conscience, je constaterai que je ne Lui ai pas souvent obéi. Questions : • Suis-je dans la désobéissance quand j’affiche ma différence ? On a souvent tendance à juger et à condamner les autres, souvent rapidement et même sans chercher à les comprendre. • Comment te comportes-tu avec ta famille, tes amis ? • Comment faire pour être accepté ou accepter l’autre ? Comme Jésus, il faut apprendre à ne pas juger trop vite et surtout à pardonner. • Est-ce que je sens une douleur intérieure à cause de mes fautes ? Pendant mon examen de conscience et en vue de la confession, je demande la grâce de reconnaitre mon péché pour ne plus recommencer. « Pour vivre une Nouvelle Pâques, je reconnais mes fautes en allant me confesser. » DEFI CAREME 2024 : Les familles rencontrent leur prochain La Réconciliation

Page 13

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 13 Pour entrer en Carême en cette année B, c’est la dernière phrase  du prophète Joël dans la première lecture du Mercredi des Cendres  qui constitue le point de compréhension de ce qu’est ce temps fort de  l’Eglise : « Le Seigneur s’est ému en faveur de son peuple. » C arême, c’est le temps où nous devons émouvoir Dieu, le séduire. Or le grand élan qui caractérise l’émotion humaine est l’Amour. Et Dieu est Amour. Donc, si notre devoir et notre plaisir, durant ce temps de quarante (40) jours, sont d’émouvoir Dieu, il s’agit donc pour nous de nous mettre à disposition pour recevoir l’Amour qu’est Dieu. Carême est donc le temps des grandes émotions. C’est le temps où nous devons nous exercer ou nous appliquer à nous émouvoir et à émouvoir Dieu et nos frères et sœurs. Et ceci durant quarante jours. Pour faire une analogie simple dans le contexte de notre temps où nous vivons dans un monde hyper-numérisé, hyper-informatisé, dans un monde où notre fidèle compagnon que nous avons partout sur nous (à table, au travail, à l’école, au collège, au lycée, à l’église, dans le lit et même aux toilettes), en tout lieu où nous ne saurons allés avec notre meilleur ami ou amie, nous y sommes avec notre Smartphone ou notre iphone, je me permets d’assimiler ce temps de Carême à l’utilisation de ces instruments de bonheur, mais aussi de perte et d’infidélités ordinaires et légalisées. En effet, nous ne saurons continuer à jouir de notre smartphone et surtout de notre iPhone tant que nous ne nous référons à leurs concessionnaires pour faire les mises à jour des applications. Pour que nous puissions mieux utiliser notre portable, il nous faut nécessairement des applications qu’il faut mettre à jour régulièrement. Sinon, nous aurons l’instrument qui va se planter dans notre main et sera inutile d’utilisation. Ainsi Dieu, le Créateur de nos vies sur cette terre, nous propose des applications dont le bon usage nous permet de jouir de notre vie. Dans la vie, nous avons l’application aux règles de la famille, de la société et de l’Eglise, l’application aux bonnes mœurs et vertus, l’application à la vie spirituelle, l’application à la Parole de Vie, l’Application à l’imitation de Jésus. Une bonne conscience à s’exercer à ces diverses applications nous porte et nous conduit à émouvoir Dieu qui prend pitié. Mais quand nous ne nous référons plus régulièrement à Dieu pour faire la mise à jour de nos applications vitales, notre vie s’arrête et tourne en rond, attaquée par les virus de « l’inconduite, des vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. » (Mc.7, 22).Ces virus sont entretenus par le hacker, le pirate ou le cybercriminel de notre âme et de notre esprit : Satan ou le Diable. Seul donc une bonne mise-à-jour et donc un bon retour au Créateur peut nous permettre de sauver notre vie pour une résurrection certaine. D’où l’importance du carême comme le temps de mises- à-jour de nos applications vitales en Jésus-Christ. Quarante jours d’applications à l’émotion et donc à l’amour. En fait, le retour qu’exige le temps de C arême : « Revenez au Seigneur votre Dieu… », ne signifie pas un retour pour retour, un devoir de retour pour devoir, ni d’un détournement de chemin pour une impasse perdue, un retour intellectuellement égoïste et nombrilique au lieu d’un retour d’engagement de cœur. Car il s’agit d’un retour de tout cœur, siège de l’Amour et des émotions. Mais pour quelle raison devons-nous prendre plaisir à faire ce retour ? Juste parce que Celui vers qui nous revenons est « tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. » (Jl. 2,13) Et en quoi consiste ce retour ? Il faut s’appliquer à se détacher de ce qui nous éloigne de Dieu. Et notre premier ennemi, notre première source de virus, c’est nous-mêmes, notre MOI. Il s’agit de Carême   et mises-à-jour de nos applications

Page 14

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 67614 MARTINIQUE 40 € GUADELOUPE 44 € GUYANE 44 € FRANCE et étranger 50 € Eglise en MARTINIQUE Et toi, Où en es-tu ? Ils ont dit "Oui " N°641 REVUE DIOCÉSAINE BIMENSUELLE — 2,00€ 8 MAI 2022 Hommage au père Filopon Les "Chemins de mémoires" dans le diocèse Journée mondiale de prière pour les vocations lise MARTINIQUE MARTINIQUE Ils ont ditIls ont dit "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " "Oui " Ils ont dit "Oui " Ils ont ditIls ont dit "Oui " Ils ont dit "Oui " N°641 REVUE DIOCÉSAINEREVUE DIOCÉSAINE BIMENSUELLE — 2,00 € 8 MAI 2022 E g lise en MARTINIQUE Inauguration de l'oratoire "Jésus Eucharistie" au Morne-des-Esses S oif de miséricorde ? N° 640 REVUE DIOCÉSAINE BIMENSUELLE — 2,00€ 24 AVRIL 2022 Hommage au père Filopon Dossier : La Miséricorde divine dans le diocèse Homélie de la Messe chrismale Règlement à l’ordre de : ADCOM Martinique Nous retourner ce bon, accompagné de votre règlement à : Eglise en Martinique Boîte Postale 586 97207 FORT de France CEDEX Eglise en MARTINIQUE Et toi, OOOOOOOOOO Ils ont ditIls ont dit Les "Chemins de mémoires" Les "Chemins de mémoires" Les "Chemins de mémoires" dans le diocèse Journée mondiale de prière Journée mondiale de prière pour les vocationspour les vocationspour les vocationspour les vocationspour les vocationspour les vocations OOOOOOOOOOOOO Inauguration de l'oratoire Inauguration de l'oratoire "Jésus Eucharistie" au Morne-des-Esses"Jésus Eucharistie" au Morne-des-Esses SS oif de miséricorde ? S oif de miséricorde ? SS oif de miséricorde ? S Dossier :Dossier : La Miséricorde divine La Miséricorde divine La Miséricorde divine La Miséricorde divine dans le diocèse Homélie de la Messe chrismaleHomélie de la Messe chrismale Nom : ....................................................................................................................................................................................... Prénom : ............................................................................................................................................................................................. Adresse : ............................................................................................................................................................................................................ Mail : ............................................................................................................................................................................................................................ Tél. : ............................................................................................................................................................................................................................ Code Postal : ........................................................................................................................................................................................... Ville : ............................................................................................................................................................................................................................. Oui, je m’abonne ! renoncer à soi comme Jésus. Donc, le temps de C arême est le temps où je m’engage – je mets mon MOI en gage – à imiter et à ressembler à Jésus. Dit autrement, le temps de C arême est le temps de l’exécution du premier commandement divin à notre Création : « Faisons l’homme à notre Ressemblance. » Au fait, on apprend à ressembler à Dieu par l’entremise de nos applications, à la manière de vivre de l’Homme pleinement réalisé et accompli, pleinement dans la ressemblance, qui n’a pas besoin de mise à jour : Jésus. Par contre, nous, pour ressembler à Dieu, il nous faut nous appliquer à faire et à vivre comme Jésus. Pour revenir à notre langage informatique, Jésus est notre opérateur réseau et notre wifi, pour une bonne mise à jour de nos diverses applications en divers domaines de la vie sur le chemin de la ressemblance de Dieu. Comme sans wifi ni réseau, il est impossible de faire la mise à jour et donc impossible d’utiliser son Android ou son iPhone ; ainsi, sans Jésus, nous ne pouvons pas ressembler au Père, nous ne pouvons pas émouvoir le Père ; et ainsi notre vie s’arrête et nous vivotons ou nous ne sommes que des chrétiens cadavres ambulants malheureusement encore au service d’une cause d’apparence comme le porteur d’un Smartphone ou d’un iPhone bloqué sans service et sans réseau. Ce n’est qu’une vie d’apparence. Nous devenons un chrétien ‘’M’as-tu vuiste’’ Carême est donc le temps des mises à jour de nos applications afin de faire fonctionner notre vie au rythme et à la volonté de Dieu. Et quand Dieu nous voit nous appliquer régulièrement aux exigences de la relation avec nos frères et sœurs et avec Dieu lui-même, il nous déclare : « Celui-ci est mon enfant bien- aimé ». Carême, enfin, c’est le temps qui, de par nos mises à jour vitales, nous entraine à l’éclatement de la vie éternelle dans notre chair mortelle, vie de ressuscité symbolisée par la Lumière de la Nuit de Pâques que nous sommes tous appelés à être, à partir de celle qu’est Jésus-Christ. C’est vers cette Lumière qui planait sur les eaux à la Création, obscurcie par le coup de dents d’Eve et d’Adam dans la Pomme du Jardin, représentée par le symbole de l’iPhone que nous tendons, afin de recevoir de l’Auteur de la Vie, la Vraie Pomme entière de l’Arbre de la connaissance et de la vie. Autrement dit, Carême c’est quarante jours de découverte de soi à travers ses applications mises à jour régulièrement pour la ressemblance de Dieu. Alors, fais diligence en cinq semaines à faire la mise à jour de ta vie dans la marche avec Jésus, en devenant chaque jour Fou de Dieu et de l’humanité. Père Grégoire-Sylvestre Gainsi Paroisse de Redoute ■ VIE DU DIOCÈSE

Page 15

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 15 Nom : ....................................................................................................................................................................................... Prénom : ............................................................................................................................................................................................. Adresse : ............................................................................................................................................................................................................ Mail : ............................................................................................................................................................................................................................ Tél. : ............................................................................................................................................................................................................................ Code Postal : ........................................................................................................................................................................................... Ville : ............................................................................................................................................................................................................................. L’adoration eucharistique est une prière, un dialogue intime avec Jésus réellement présent sous les apparences du pain consacrée (le Saint-Sacrement). C’est un face à face avec le Christ. « Je l’avise et il m’avise » répondit simplement un paroissien du saint Curé d’Ars qui l’interrogeait sur ses nombreux et longs temps d’adoration. Il n’y a pas de technique miracle pour bien adorer. Quelques pistes peuvent néanmoins nous aider à mieux vivre nos temps d’adoration eucharistique : • "Ceci est mon Corps" : Jésus tout puis- sant a voulu se faire tout petit dans l’hos- tie pour nous. Prenons conscience de sa Présence et émerveillons-nous-en. Remercions-le pour son immense don et sa grande humilité. Renouvelons notre foi dans l’Eucharistie. On peut méditer le récit de l’institution de l’Eucharistie ou contempler le Christ dans sa Passion. « Il est bon de s’entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine comme disciples bien-aimés, d’être touchés par l’amour infini de son cœur. [...] Comment ne pas ressentir le besoin renouvelé de demeurer longuement, en conversation spirituelle, en adoration silencieuse, en attitude d’amour devant le Christ présent dans le Saint- Sacrement ? Bien des fois, chers frères et sœurs, j’ai fait cette expérience et j’en ai reçu force, consolation et soutien ! » (Jean-Paul II - Ecclesia de Eucharistia, n 25). • L’exposition du Saint-Sacrement va dans les deux sens : le Christ s’expose à notre regard et à notre prière d’une part, mais il m’invite aussi à m’exposer moi-même à son regard. Il me regarde : je peux lui exposer mes pauvretés intérieures, mes infirmités spirituelles et physiques, mes soucis... • Profitons de la présence du Christ pour lui demander d’intercéder pour nous. A la manière de Marie, faisons-lui connaître les besoins de nos frères et mettons-les face à son amour pour eux. Prions pour nos proches, les personnes en difficulté, les blessés de la vie, le monde... “Lorsque nous sommes devant le Saint- Sacrement, au lieu de regarder autour de nous, fermons nos yeux et notre bouche, ouvrons notre cœur, le Bon Dieu ouvrira le sien ; nous irons à lui, il viendra à nous, l’un pour demander et l’autre pour recevoir. Ce sera comme un souffle de l’un à l’autre” (Curé d’Ars). Pendant l’adoration, il faut “faire silence en soi”, faire taire toutes les voix qui sont en nous, ne plus courir après les pensées inutiles. Nos problèmes, préoccupations et angoisses doivent être offerts à Jésus. On peut aussi choisir un verset de psaume, une phrase évangélique, une petite prière simple, et la répéter avec le cœur, doucement et continuellement jusqu’à ce qu’elle devienne notre prière, notre supplication. « L’Église et le monde ont un grand besoin du culte eucharistique. Jésus nous attend dans ce sacrement de l’amour. Ne refusons pas le temps pour aller Le rencontrer dans l’adoration, dans la contemplation pleine de foi et ouverte à réparer les fautes graves et les délits du monde. Que ne cesse jamais notre adoration. » (Jean-Paul II, "Dominicae cenae") Source : https://www.cathoportesdumedoc. fr/priere-et-liturgie/adoration/pourquoi-et- comment-adorer-le-corps-eucharistique-de- jesus ■ Pourquoi, comment et quandPourquoi, comment et quand adorer le Corps eucharistique de Jésus ? 1. Quelques pistes pour mieux profiter des temps d’adoration eucharistique.

Page 16

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 67616 Paroisses Lundi MardiMercrediJeudiVendrediSamedi Balata 7h30-18h Basse-Pointe 17h-17h45 Bellevue 8h-18h45 Carbet 9h-10h Case-Pilote 15h-17h Cathédrale 10h-12h De Briant 8h30-17h15 Ducos (Oratoire) 8h30-12h Emmaüs 18h-18h45 François 16h-17h30 Gros-Morne (à la chapelle) 7h-7h20 7h-7h20 7h-7h20 7h-7h20 7h-7h20 Josseaud 7h30-17h30 7h30-17h30 – 7h30-17h30 – – Lamentin (Adoration perpétuelle à l’oratoire) 8h-18h30 8h-18h30 8h-18h30 8h-18h30 8h-18h30 8h-18h Macouba 17h-18h Marin 16h30-18h Morne-Vert 16h-18h 16h-18h 16h-18h Redoute 7h-10h 15h-18h Régale 8h30-17h Rivière-Salée 15h-17h30 Saint-Christophe 7h-17h 7h-17h Sainte-Marie 16h-16h45 7h15-8h Schœlcher (Bourg) 16h-18h Tartane 18h30-20h30 1 er mardi du mois 17h-18h Terres-Sainville 15h-17h15 Trinité 7h-18h 7h-18h 7h-18h Trois-Ilets 17h-17h45 Vauclin 7h30-9h30 Vert-Pré 17h-18h 22. . Je sors du travail, où puis-je adorer ? Voici quelques lieux d’adoration dans le diocèseJe sors du travail, où puis-je adorer ? Voici quelques lieux d’adoration dans le diocèse Souvent en fin de journée, j’ai un tel sentiment d’impuis- sance, avec l’impression que je n’en peux plus et que j’ai besoin de me ressourcer. L’adoration du St-Sacrement est le moment où je peux me reposer dans les bras de Jésus. Je dépose tout à ses pieds. Je sais qu’il est là, qu’il me voit et qu’il sait tout ce que je vis, tout ce qui va mal dans ma vie et qu’il pose à cet instant précis un regard plein de tendresse et de miséricorde sur moi. Il me guide en me donnant les bonnes clefs pour avancer et continuer d’aimer. À chacune de mes rencontres personnelles avec Celui qui a versé son Sang par amour pour moi, je ressens une immense paix et une grande joie intérieure. Je ne savais pas comment adorer. L'esprit Saint inspire. Je m'appuie sur les prières de l'église catholique et je me laisse guider dans ce cœur à cœur avec Jésus. Je profite de ce temps devant Jésus dans le Saint-Sacrement et lors de l'eucharistie pour tout lui dire, tout déposer, tout lui confier. Je suis sûr qu'il est à l'écoute, c'est l'ami fidèle. Lors du 1er jeudi d'adoration organisé en paroisse, j’ai eu une pensée qui disait " Je suis la lumière tel un phare qui éclaire les ténèbres." J'étais invité à suivre cette lumière. J'ai ressenti le besoin d'en parler au prêtre et de me confesser. Depuis, je suis ancré sur cette lumière. J'avais beaucoup de questions, de tristesse et de colère en moi. C'est au fur et à mesure que je me construis, que je comprends les choses, que je me forge spirituellement. Les temps de prières et d'adoration, l'eucharistie, ma relation aux autres, les partages d'expérience, mes lectures et la formation composent un tout et m'aident à trouver des réponses. C'est ainsi que Jésus me parle. Cela ne fait pas longtemps que j’ai commencé à pratiquer l’adoration du Saint-Sacrement. À peine un an. J’y vais une fois par semaine maintenant. J’y vais pour prendre la main que Jésus me tend et lui dire merci de toutes les grâces et les joies que j’ai reçues dans la semaine. Et même si je sais qu’il me connait, je lui parle de mes faiblesses, de mes lâchetés quotidiennes et je sais alors qu’il me pardonne et que si je me laisse guider par lui, il me fera prendre le chemin qu’il à choisi pour moi de toute éternité. Adorer Jésus donne du sens à ma vie. Naïs, 23 ans, paroisse du Lamentin Souvent en fin de journée, j’ai un tel sentiment d’impuis- Thierry, 37 ans, paroisse du Lamentin Quand je vais à l’adoration, je suis comme la petite fille que j’étais à 7 ou 8 ans. J’aimais être en présence de mon papa, j’aimais le regarder et dans mon cœur de petite fille, je murmurais : “je t’aime papa”. Voilà exactement ce que je ressens quand je suis devant le Saint- Sacrement. Un amour et une confiance immense envers Jésus. Oui, Jésus tu es Mon Dieu et tu m’ouvres tout grand tes bras pour m’accueillir, pour m’entendre et me laisser aimer par toi. Révèle-toi à moi Seigneur Jésus, parle-moi, je t’écoute et je t’aime. Quand je vais à l’adoration, je suis comme la Quand je vais à l’adoration, je suis comme la Clémence, 53 ans, paroisse du Lamentin Thierry, paroisse de Saint Christophe 3. 3. Témoignages Témoignages

Page 17

17 ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 1717 Il était une foi, le denier. Les 5 Raisons Essentiellesde donner : Le Denier de l'Église en Martinique Le Denier de l'Église en Martinique est bien plus qu'une simple contribution financière.  C'est un acte de foi, de solidarité et d'amour envers son prochain. Voici, pour vous en  convaincre, les cinq raisons essentielles qui vous motiveront à donner généreusement. L'offrande est due à Dieu qui donne toute bénédiction Donner permet de payer moins d'impôt Donner est une obligation liée à l'amour de Dieu 5 21 Enfin, il est important de souligner que les dons au Denier de l'Église peuvent être déductibles d'impôts. Cette incitation fiscale offre aux donateurs une opportunité de soutenir financièrement l'Église tout en bénéficiant d'avantages fiscaux. C'est donc un moyen astucieux de contribuer à une cause noble tout en gérant efficacement ses finances personnelles. En conclusion, le Denier de l'Église en Martinique représente bien plus qu'une simple collecte de fonds. C'est un acte de foi, de solidarité et d'amour envers Dieu et envers notre prochain. En soutenant financièrement l'Église, nous contribuons à son œuvre caritative, à son rayonnement spirituel et à sa pérennité institutionnelle. Que chacun puisse considérer ces cinq raisons essentielles et trouver en elles la motivation de donner généreusement ! L'acte de donner est profondément ancré dans les enseignements de Jésus-Christ. Il nous rappelle que l'amour de Dieu se manifeste à travers nos actions envers notre prochain. En donnant au Denier de l'Église, nous exprimons notre amour pour Dieu et notre engagement envers Ses enseignements d'amour, de partage et de compassion. Donner au Denier de l'Église est une façon de reconnaître que toutes les bénédictions viennent de Dieu. En offrant notre contribution financière, nous exprimons notre gratitude envers le Créateur et reconnaissons qu'Il est la source de toute abondance. Cette offrande devient alors un acte de foi et de confiance en la providence divine. Hervé Lordinot, Économe diocésain ■ L'Église se mobilise pour les démunis, les malades, les prisonniers et proclame l'Évangile 3 L'Église en Martinique incarne l'esprit du Christ en se tournant vers les plus vulnérables de la société. À travers ses nombreuses œuvres caritatives, elle apporte assistance et réconfort aux démunis, aux malades et aux prisonniers. Les dons permettent de financer ces initiatives cruciales qui transforment réellement des vies. De plus, l'Église s'engage également dans l'évangélisation, diffusant la P arole de Dieu et offrant un soutien spirituel à ceux qui en ont besoin. 4 L'Église a des besoins matériels de subsistance et de fonctionnement Comme toute institution, l'Église a des besoins matériels pour assurer son fonctionnement quotidien. Ces besoins incluent le salaire des prêtres, l'entretien des églises, la formation des séminaristes et bien d'autres dépenses essentielles. Les dons au Denier de l'Église permettent de subvenir à ces besoins vitaux, garantissant ainsi la continuité des services religieux et pastoraux dans la communauté

Page 18

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 67618 ? Question AN TJÈ LÉGLIZ-LA La confession ‘‘ Le Carême est un moment propice à la confession. L’Eglise nous invite  à vivre le sacrement de réconciliation avant la fête de Pâques. Certains  redoutent ce moment, d’autres le vivent aisément. Père Emmanuel Aine,  du Foyer de Charité de Trinité, répond à quelques questions.Pourquoi se confesser ? On se confesse parce qu’on éprouve  un mal-être d’avoir commis des  fautes et que notre conscience nous  fait du mal. C’est une nécessité.  C’est une façon d’être en paix avec  soi-même. Cela peut-être aussi parce qu’on a  fait de la peine à Dieu, Lui qui est  si bon et merveilleux. Il ne fait que  du bien et nous blessons  son cœur.  Nous nous confessons pour délivrer  Dieu de sa peine, et pour que nous  goutions la joie d’être en paix, dans  l’Alliance avec Lui. Comment avoir conscience du  péché dans une société tellement  permissive ? On n’a pas toujours conscience  du péché. Cependant, plus on  s'avance vers Dieu, plus on en  prend conscience. Quand on n’a pas  conscience du tout, c’est qu’on est  dans un état très grave. On a peur  d’être dans une culpabilité qui nous  paralyserait. Quelquefois, on met une  sorte de gros couvercle de marmite  sur notre cœur, et en nous-même,  pour ne pas ressentir la culpabilité et  se dire que tout va bien. Mais on se  coupe du meilleur de nous-même, et  surtout de Dieu et des autres. Quand  on commet le péché et on se dit que  tout va bien, on est comme des petits  dieux, mais seuls car il n’y a plus de  relations avec les autres.  N’est-ce pas un peu « vieux  jeu » de dire que l’on va à la  confession ? Est-ce que l’Eglise  ne pourrait pas opter pour une  autre façon de procéder ? Il y a eu un temps où on faisait des  confessions collectives. Cela était  plus facile et moins douloureux  pour l’orgueil de la personne,  mais finalement, elle n’était pas  vraiment libérée. Quand quelqu’un  dit ses péchés (c'est  aussi mon  expérience personnelle puisque  je me confesse également), il y  a deux choses : tout d'abord, la  personne regrette ses mauvaises  actions, et ensuite, elle est libérée.  Beaucoup de personnes témoignent  de la paix qu’elles reçoivent, de la  légèreté qui les envahit une fois ce  sacrement reçu. Le confiteor ne peut-il pas  remplacer la confession ? Quand on est bien disposé, quand  on regrette ses péchés, le Notre  Père ou le Confiteor peuvent  conduire à une remise desdits  péchés. Mais il s'agit là de péchés  véniels, ceux qui n’ont pas conduit  à une rupture avec Dieu. Pour les  autres, la confession est vraiment  nécessaire. Quelqu’un qui veut être  proche de Dieu devrait se confesser  tous les mois. Si cela n’est pas  possible, il faut au moins le faire  lors des grandes fêtes.  Comment inciter les uns et les  autres à se confesser ? Il y a une parole de saint Paul, qui  est le titre d’une retraite que je vais  prêcher le mois prochain : « N ous  vous le demandons, au nom du  Christ, laissez-vous réconcilier avec  Dieu». C’est Dieu qui appelle. C’est  Dieu qui nous invite. C’est Dieu qui  nous désire. Entendez cet appel et  faites ce pas. Ayez ce courage et vous  verrez que votre vie sera illuminée. Les joies essentielles du prêtre sont  de célébrer la messe et de donner le  pardon de Dieu. C’est là où je touche  le plus l’action de Dieu.  Y a-t-il une baisse des confessions ? Il est vrai que nous avons constaté  qu’il y a moins de monde  qu’autrefois, lors des confessions  d’avant la S emaine sainte.  Quel message pourrait-on lancer  durant ce Carême ? Vous qui avez gouté le bonheur  et la libération que donne le  pardon, témoignez de cela à votre  entourage. J’ai vu des personnes  revenir à la confession après avoir  reçu le témoignage d’un proche qui  consistait à les rassurer sur le non  jugement et l’accueil qu’il recevrait.  Ces personnes sont totalement  renouvelées dans leur vie de foi. Propos recueillis par Nicole Chésimar■

Page 19

ÉGLISE EN MARTINIQUE du 25 février 2024 – n° 676 19 Agenda de l’Archevêque Dimanche 25 février : • 9h30 : Messe à la paroisse de Robert • Rencontre avec la P astorale de la Santé à la cathédrale Saint-Louis • 17h30 :Vêpres solennelles à la cathédrale Saint-Louis Mardi 27 février : • Conseil épiscopal • Conférence des Tutelles de l’Enseignement Catholique Mercredi 28 février : • Rencontre avec les confirmands des paroisses de Gros-Morne, Morne-des-Esses & Vert-Pré • 18h : Catéchèse de l’Évêque à Emmaüs Jeudi 29 février : • Cours de Théologie (Institut Gaston Jean-Michel - ICEA) Vendredi 1 er mars : • 19h : Marche avec la P astorale des Hommes à Rivière-Salée • 22h : Messe avec la P astorale des Hommes à Desmarinières (Rivière-Salée) Samedi 2 mars : • 9h : Rencontre avec le cheminement des adultes (catéchumènes & recommençants) à Emmaüs Du 3 au 8 mars : • Prédication de la retraite du couvent des Frères dominicains à Marseille Dimanche 10 mars : • 8h : Messe à la paroisse de Prêcheur • Rencontre avec la pastorale de la Charité à la cathédrale Saint-Louis • 17h30 : Vêpres solennelles à la cathédrale Saint-Louis ASSOCIATION DIOCÉSAINE DE MARTINIQUE Service legs et donations Archevêché de Fort-de-France - 5-7, rue du Révérend Père Pinchon BP 586 - 97207 FORT DE FRANCE CEDEX Téléphone : 06 96 310 333 - E-mail : michel.pouch@wanadoo.fr oui, je souhaite recevoir en toute confidentialité votre brochure pour m’informer  sur les possibilités de legs, donations et assurances-vie à l’Association Diocésaine. oui,je  souhaite  être  contacté  pour  un  rendez-vous  au  Service  des  legs  et  donations ou à mon domicile. LÉGUEZ à l’Église catholique L’espérance en héritage DEMANDE D’INFORMATIONS sans engagement de votre part Mes coordonnées  ❏Mme ❏Melle    ❏M. Nom  Prénom Adresse   Code postal Ville  Téléphone E-mail Paroisse  (facultatif) POUR L’ARCHEVÊCHÉ DE MARTINIQUE 99.5 - 101.3 et105.1 MHz www.radiosaintlouis.com Radio Saint-Louis, Rue Georges-Zaïre, ZAC Rivière Roche, 97200 Fort de France Tél. : 05 96 71 86 04 - Fax : 05 96 71 86 05 - Courriel : radio-saint-louis@orange.fr

Page 20

«D étruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai » (Jn 2, 13-25) 3 ème Dimanche de Carême 3 mars 2024 Le Christ chassant l es marchands du Temple (Le Greco, Londres)

Numéros précédents