Vous découvrirez ainsi dans cette parution, les orientations de la pastorale diocésaine : les résolutions de l’après-congrès en trois étapes, la relance pour une nouvelle dynamique des formations proposées aux chrétiens, un souffle nouveau pour les sessions d’évangélisation des jours gras et la préparation à vivre la Pentecôte au coeur de l’année du Jubilée 2025.
SOMMAIRE
- EDITORIAL
- MOT DE L'ÉVÊQUE - " Le Quatrième Pilier "
- ÉGLISE UNIVERSELLE - Pape François Audience -Salle Paul VI mercredi 7 août 2024 générale
- LITURGIE
- VIE DU DIOCESE
- Messe de rentrée de la Pastorale de la Catéchèse
- Sors de ton isolement pour te découvrir
- À la rencontre des nouveaux prêtres accueillis dans le diocèse
- Mois d’octobre Mois du Rosaire
- Fête de saint Michel
- PAGES JEUNES
- DOSSIER "LES ORIENTATIONS PASTORALES DU DIOCÈSE"
- AN TJÈ LÉGLIZ-LA "Chrétien et politique"
-
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Page 1
Eglise
en MARTINIQUE
N° 686
REVUE DIOCÉSAINE
BIMENSUELLE – 2,00 €
6 OCTOBRE 2024
LLes orientations pastorales

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2
3
Sommaire
L
e Congrès Mission que nous avons vécu dans le diocèse de la
Martinique du 27 au 29 Septembre 2024 a été un temps de grâces
exceptionnel pour tout le peuple de Dieu. Toutes les paroisses
ont été représentées. Nos frères et sœurs sont venus également de la
Guadeloupe, de la Guyane et de l’Hexagone pour partager et témoigner
de leur foi. Ces grands moments de communion ont ravivé l’ardeur de
la foi et rappelé à tous les baptisés qu’ils sont appelés à être des témoins
vivants du Christ. Au terme de ce congrès, une question essentielle se
pose : où allons-nous ? La réponse peut être attendue de Dieu, de l’Evêque,
des autres ou fondamentalement de soi-même.
Le Congrès Mission n’était pas une fin en soi, mais un point de départ.
Il a offert l’opportunité à tous les fidèles du diocèse et d’ailleurs de se
réorienter, de consolider les fondements de la mission évangélique.
Désormais, il est temps de partir avec des orientations claires.
En cherchant à répondre à la question « où allons-nous ? » le mot
‘’orientation’’ prend tout son sens. Étymologiquement, s’orienter signifie
"se tourner vers l’Orient", le lieu où le soleil se lève, symbole de la
lumière qui éclaire notre chemin. En tant que chrétiens, notre "Orient"
est le Christ, le Soleil de justice qui illumine notre vie et guide notre
marche. Nos orientations diocésaines doivent donc être profondément
enracinées dans cette recherche de la lumière du Christ, afin que, comme
des disciples-missionnaires, nous puissions marcher avec confiance sur le
chemin qu’Il trace pour nous.
Vous découvrirez ainsi dans cette parution, les orientations de la pastorale
diocésaine : les résolutions de l’après-congrès en trois étapes, la relance
pour une nouvelle dynamique des formations proposées aux chrétiens,
un souffle nouveau pour les sessions d’évangélisation des jours gras et
la préparation à vivre la Pentecôte au cœur de l’année du Jubilée 2025.
Ces orientations ne sont pas figées, mais pointent des repères dynamiques
qui nous guident dans notre engagement quotidien. Après le Congrès
Mission, elles nous invitent à partir, non pas dans le désordre ou
l'incertitude, mais avec un cap bien défini, pour « montrer Jésus » plus
efficacement en Martinique et au-delà.
Nous prendrons ce chemin ensemble avec les autres frères et sœurs,
disciples du Christ. C’est le sens de la nouvelle page de « An Tjè Légliz-la »
qui explore le milieu politique comme champ possible de mission du
chrétien quand celui-ci se sent appelé par Dieu à cet engagement sociétal.
Nous prendrons ce chemin à la suite du Christ avec Marie Notre Mère.
Le mois d’octobre dédié à Notre Dame du Rosaire nous rappelle les
nombreuses victoires obtenues grâce à la méditation du rosaire. Les
équipes du Rosaire présentent sur nos paroisses témoignent dans ce
numéro de ‘’Eglise En Martinique’’ de la place de la dévotion mariale dans
la vie du chrétien et de l’Eglise. Elles ont organisé autour du Rosaire de
nombreuses activités. Le Rosaire, cette prière simple et profonde, nous
fait entrer dans les mystères de la vie du Christ en compagnie de Marie. Il
devient ainsi un véritable chemin d’orientation pour notre vie chrétienne
et notre mission. Chaque mystère nous tourne vers une facette de la vie du
Christ : ses joies, ses douleurs, ses gloires, et la lumière de son ministère.
En suivant ce chemin avec Marie, nous apprenons à nous orienter chaque
jour vers l’essentiel : recentrer notre mission sur l'amour du Christ et
sur l’annonce de son message de salut.
« Allons à Jésus par Marie avec tous nos frères et sœurs ! »
Père Crépin Hounza ■
Où allons-nous ?
EDITORIAL
MOT DE L’EVÊQUE
LITURGIE
VIE DU DIOCÈSE
• La Parole Dominicale
• Chrétien et politique
• Messe de rentrée
de la Pastorale de la Catéchèse
• Sors de ton isolement pour te découvrir
• À la rencontre des nouveaux prêtres
accueillis dans le diocèse
• Mois d’octobre - Mois du Rosaire
• Fête de saint Michel
• Le Quatrième Pilier
• Pape François - Audience générale
Salle Paul VI - mercredi 7 août 2024
3
• Pape François - Audience générale
EGLISE UNIVERSELLE
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AN TJÈ LÉGLIZ-LA 18
Dossier : LES ORIENTATIONS
PASTORALES DU DIOCÈSE
4
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EDITORIAL 2
AGENDA DE L'EVEQUE 19
DIRECTEUR DE PUBLICATION : Jean-Michel MONCONTHOUR
RÉDACTEUR EN CHEF : père Crépin HOUNZA
MISE EN PAGE – IMPRESSION
Caraïb Ediprint – Bois Quarré – 97232 Lamentin – Tél. 05 96 50 28 28
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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 686 3
Le Quatrième Pilier
MOT DE L’ÉVÊQUE
Le quatrième pilier... On l’a souvent oublié, parfois ignoré, en tout cas marginalisé.
Comme s'il était une option réservée à certains baptisés d’élite. Une Église « d’en haut »
y avait droit alors que l’Église « d’en bas » devait sagement en être spectatrice. Cela
nous a coûté cher.
L
a vie Chrétienne est une grâce
qui s’incarne concrètement
en s’appuyant sur quatre
piliers existentiels : la foi, les mœurs,
la mystique et la mission. Sans ces
quatre piliers, elle est instable, fragile,
inachevée, et même en danger.
L’Église en Martinique a connu
l’introduction des différents piliers par
des étapes successives de son histoire :
La première évangélisation des
« Amériques » s’est attachée à
transmettre la vraie foi. Le Peuple
nouveau issu du melting-pot colonial,
malgré les crimes, a massivement
adhéré aux dogmes de la foi
chrétienne. Le Dieu qui libère son
peuple de l’esclavage et l’Évangile de
Jésus-Christ, Libérateur des hommes
par son sacrifice sur la croix et sa
résurrection, a frappé à notre cœur.
Ce fut une grande réussite. Jésus est
connu et aimé chez nous.
Une seconde évangélisation a voulu
introduire dans la culture antillaise les
mœurs chrétiennes. Cet aspect n’était
pas sans ambiguïté coloniale avec un
certain mode de vie très européen. À
défaut d’être profondément imprégné
des préceptes de Jésus, nous avons
souvent saupoudré de christianisme
notre langage, nos coutumes, notre
éducation, notre art, notre religiosité,
et même nos superstitions ! Les
dimensions économiques, matri-
moniales et sexuelles de notre société
sont restées quasi-étanches aux
principes chrétiens. Cependant, les
militants de l’Action Catholique et des
confréries ont permis des réussites
notables. Ponctuellement, certains
milieux, quelques décisions politiques
et rapports sociaux ont été inspirés de
la lumière de l’Évangile. Mais, mal fixé
par des leçons de morale, ce deuxième
pilier est malingre. L’invasion de
l’immoralité occidentale le fragilise
davantage.
Plus récemment, on a vu s’installer un
troisième pilier qui a considérablement
consolidé la foi catholique. Alors que
s’essoufflait le catholicisme social,
dans les années 90, un grand nombre
de fidèles ont fait, grâce au renouveau
charismatique et aux mouvements
de spiritualité, l’expérience de la vie
mystique. L’éruption du surnaturel
dans la vie des personnes et des
communautés a renforcé le pilier de
la foi et celui de la morale. Les choses
reprenaient sens : croire, se laisser
enseigner, pratiquer, renoncer au mal
et aux compromis, louer, témoigner
dans l'Église, donner sa vie au Christ,
enfanter, pardonner, aimer… Nous
avons vu Jésus élevé comme un
étendard sur notre Église…
Mais voilà, au bout de quelques
décennies, on a l’impression d’avoir
vieilli, de stagner spirituellement et
de reculer moralement. Pourquoi
avoir reçu tant d’enseignements, de
grâces, de révélations, de guérisons,
de signes ? Pourquoi avoir fait tant
d’efforts de comportement ? Le feu,
s’éteint-il ?
En fait, il manque un pilier essentiel à
la préservation de l’héritage chrétien.
Sans cet élément, tout le reste n’est
que « poursuite de vent » (Qo 1,14) !
Ce pilier est inscrit noir sur blanc à la
fin des quatre évangiles, de la bouche
même de Jésus : « Allez, faites des
disciples » (Mt 28, 19) ; ainsi qu’au tout
début du Nouveau Testament : « Vous
serez mes témoins » (Ac 1,8). Saint Paul
nous a même prévenu : « Malheur
à nous si nous n’annonçons pas
l’Évangile » (1Co 9, 16).
En fait, les autres (nos enfants, nos
voisins, nos amis, nos parents, nos
collègues…) nous ont rarement vu
prendre des risques pour annoncer
l’Évangile autour de nous. Comment
voulez-vous qu’ils y croient !? Nous
n’avons peut-être pas « donné gratui-
tement ce que nous avons reçu gra-
tuitement » (Mt 10,8). Nous risquons
donc de perdre l’héritage, car « Tout ce
qui n’est pas donné est perdu » (Mère
Térésa)…
Vous avez compris le message, ou
plutôt… "La mission” !
+ Fr David Macaire, Archevêque
de Saint-Pierre et Fort-de-France
■

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 6864
EGLISE UNIVERSELLE
C
hers frères et sœurs,
bonjour !
[...]
Le thème d'aujourd'hui
est l'Esprit Saint dans
l'Incarnation du Verbe.
Dans l'Évangile de Luc,
nous lisons : « L’Esprit
Saint viendra sur toi »- oh
Marie – « et la puissance du
Très-Haut te prendra sous son
ombre ». (1,35). L'évangéliste
Matthieu confirme cette donnée
fondamentale concernant Marie et
l'Esprit Saint, en disant que Marie « fut
enceinte par l’action de l'Esprit Saint »
(1,18).
L'Église a repris ce fait révélé et l'a
placé très tôt au cœur de son Symbole
de foi. Lors du concile œcuménique
de Constantinople en 381 - celui qui
a défini la divinité de l'Esprit Saint
- cet article s’intégra à la formule du
“Credo”, qui s'appelle précisément
le Credo de Nicée-Constantinople et
que nous récitons à chaque Messe. Il
affirme que le Fils de Dieu « par l'Esprit
Saint, il a pris chair de la Vierge Marie,
et s'est fait homme ». [...]
Cet article de foi est le fondement
qui nous permet de parler de Marie
comme de l’Épouse par excellence,
qui préfigure l'Église. En effet, Jésus
- écrit saint Léon le Grand – « de
même qu'il est né par l'Esprit Saint
d'une mère vierge, de même il rend
féconde l'Église, son Épouse sans
tache, par le souffle vivifiant du même
Esprit ». Ce parallélisme est repris dans
la Constitution dogmatique Lumen
Gentium du Concile Vatican II, qui
dit : « par sa foi et son obéissance,
elle a engendré sur la terre le Fils
lui-même du Père, sans connaître
d’homme, enveloppée par l’Esprit
Saint. [...]L’Église, donc, en contemplant
la sainteté mystérieuse de la Vierge et
en imitant sa charité, en accomplissant
fidèlement la volonté du Père, l’Église
(grâce à la Parole qu’elle reçoit dans
la foi) devient à son tour Mère : par la
prédication en effet, et par le baptême,
elle engendre à une vie nouvelle et
immortelle des fils conçus du Saint-
Esprit et nés de Dieu » (nn.63,64).
Nous concluons par une réflexion
pratique pour notre vie, suggérée
par l'insistance de l'Écriture sur les
verbes “concevoir” et “enfanter”. Dans
la prophétie d'Isaïe nous entendons :
« Voici que la vierge concevra et
enfantera un fils », (7,14) ; et l'Ange dit
à Marie : “Tu vas concevoir et enfanter
un fils” (Lc 1,31). Marie a d'abord conçu,
puis enfanté Jésus : elle l'a d'abord
accueilli en elle, dans son cœur et dans
sa chair, puis elle l'a mis au monde.
Ainsi en-est-il pour l'Église :
elle accueille d'abord la Parole
de Dieu, la laisse “parler à son
cœur” (cf. Os 2,16) et “remplir ses
entrailles” (cf. Ez 3,3), selon deux
expressions bibliques, puis elle
l'enfante par sa vie et sa prédication.
La seconde opération est stérile sans
la première.
À Marie qui demandait : « Comment
cela va-t-il se faire puisque je ne
connais pas d’homme ? », l'ange
répondit : « L'Esprit Saint viendra
sur toi » (Lc 1,34-35). L'Église aussi,
lorsqu'elle est confrontée à des tâches
qui dépassent ses forces, se pose
spontanément la même question :
“Comment est-ce possible ?” [...] La
réponse est la même qu'alors : « Vous
allez recevoir la force de l'Esprit
Saint [...] et vous serez mes témoins »
(Ac 1,8). [...]
Chacun de nous se trouve parfois,
dans la vie, dans des situations qui
dépassent ses forces et se demande :
“Comment puis-je faire face à cette
situation ?”. Il est utile, dans ces cas-là,
de se rappeler et de se répéter ce que
l'ange a dit à la Vierge avant de prendre
congé d'elle : « Rien n'est impossible à
Dieu » (Lc 1, 37). [...]
François ■
Salle Paul VI - mercredi 7 août 2024
Pape François
Audience générale
Cycle de catéchèse. L'Esprit et l'Épouse. L'Esprit Saint conduit le peuple de Dieu
vers Jésus, notre espérance. 5. “Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie”.
Comment concevoir et donner naissance à Jésus.
Source : https://www.vatican.va/content/francesco/
fr/audiences/2024/documents/20240807-udienza-
generale.html

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 686 55
Dimanche 6 octobre 2024
laP Parole DDominicale
27
ème
Dimanche du Temps Ordinaire - Année B
Prière
Je crois en toi, mon Dieu, je crois que tu
es présent ici, avec moi. Je me mets en
ta présence, toi qui as tout créé, qui m’as
créé, qui remplis tout. Augmente ma foi en
toi. J’espère en toi, mon Dieu. J’espère en
ta parole, en tes promesses. J’espère en la
vie éternelle, cette vie qui est le but de ma
vie sur terre. Augmente mon espérance,
donne-moi de vivre les yeux fixés sur toi.
Je t’aime, ô mon Dieu, mais affermis mon
amour si faible et inconstant. Mets-en-moi
ton amour qui pénètre tout et consume
tout. Seigneur, renouvelle mon cœur par
ta grâce !
Réflexion
➊ Aujourd’hui dans l’Évangile
Jésus adresse à ses disciples un des
enseignements les plus connus, mais aussi
les plus difficiles : le mariage voulu par
Dieu depuis la création est absolument
indissoluble. Pourquoi alors Moïse avait-il
permis le divorce ? À cause de la « dureté
de vos cœurs ». C’est-à-dire qu’après le
péché originel, les hommes n’avaient
plus la force de vivre cette union
totale voulue par le Créateur.
Leur cœur endurci n’était plus
capable de vivre l’amour
conjugal en plénitude, dans son
don sans retour. Et comme le
Seigneur n’exige rien qui soit
impossible, il avait alors fait
une concession. C’est ce qui
arrive souvent dans notre vie.
Le Seigneur voudrait bien que
nous vivions en plénitude la
foi et la charité, seulement bien
souvent nous n’en sommes pas
capables, alors il fait des concessions.
Il nous fait cheminer petit à petit du mal
vers le moins mal, vers le « un peu mieux »,
jusqu’au bien, puis jusqu’à la sainteté.
➋ Seulement, voilà, le Christ arrive et
déclare à ses disciples du haut de sa
condition de Fils de Dieu que désormais,
nous devrons vivre comme les premiers
humains avant le péché. Cela paraît à nos
yeux impossibles, et même, un peu injuste.
Nos cœurs à nous, ne sont-ils pas aussi durs
que ceux des Israélites ? Sommes-nous
donc parfaits, comme Adam et Ève avant la
chute, pour qu’il puisse exiger de nous ce
qu’il n’a demandé à personne après eux ? La
réponse ne se trouve pas dans ce passage
de l’Évangile, mais nous la connaissons. Si la
dureté de notre cœur n’est plus une excuse
pour vivre dans l’égoïsme, c’est parce que
le Christ est justement venu guérir notre
cœur par sa grâce. La Rédemption qu’il
a réalisée sur la
croix nous a ouvert les trésors de sa grâce
infinie qui nous régénère et fait de nous des
hommes et des femmes nouveaux, comme
au commencement. Voilà pourquoi le Christ
semble souvent si exigeant et surtout
pourquoi il est absolument impossible de
vivre ses commandements sans sa grâce.
Car avec lui, désormais, nous pouvons tout.
Tous ces défauts, cet égoïsme, cet orgueil
qui nous colle à la peau, Jésus-Christ ne
nous offre pas de les tolérer, mais de les
vaincre, de les faire mourir sur la croix avec
lui pour ressusciter à une vie nouvelle avec
lui.
Dialogue avec Jésus
Seigneur Dieu, je viens devant toi en ce
jour te supplier de renouveler mon cœur.
Je veux vivre tes commandements, comme
tu m’as créé selon ta sagesse et ta bonté.
Guéris en moi le péché qui endurcit mon
cœur. Fais de moi un disciple doux et
humble comme ton Fils. Seigneur Jésus-
Christ, soit béni pour le salut que tu m’as
obtenu par ta mort et ta résurrection.
Donne-moi la grâce d’accueillir en
moi ce salut pour t’aimer et aimer
vraiment mes frères et sœurs,
que ton Esprit Saint vienne au
secours de ma faiblesse. Amen.
Résolution
Aujourd’hui, je demanderai
avec une confiance
particulière la grâce dont mon
cœur endurci a le plus besoin.
Père Philippe Décilap
Curé de la paroisse du Robert
■
Genèse 2,18-24 • Psaume 127 (128) • Hébreux 2,9-11 • Marc 10,2-12
LITURGIE

Page 6
ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 686666
Le dimanche 22 septembre, à 14h, se déroulait la messe de rentrée de la Pastorale de la
Catéchèse et de l’enfance à l’église de De Briant. Pour cette nouvelle année 2024/2025, le
thème est « JÉSUS T’AIME » !
A
leur arrivée, les catéchistes
étaient invités à effectuer un
geste symbolique qui consistait à
apposer son empreinte sur un grand cœur.
Coeur qui représentait celui du Christ.
Ce moment fort d’engagement venait
sceller l’unité, l'adhésion et la communion
de tous.
Avant la messe, il y eut un échange avec
Mgr Macaire, par le biais de questions-
réponses, établies par chaque partie de
cette pastorale (Eveil à la foi, 7/12 ans,
cheminement, catéchuménat scolaire…).
Comme à son habitude, Monseigneur
s’est prêté à cet échange afin de bien faire
passer des messages forts et importants.
Il a insisté sur les éléments fondamentaux
que sont :
• L’accueil de tous publics sans jugement,
• Le soutien des uns et des autres au
service pastoral et à la mission ecclésiale,
• Le ministère dans l'Eglise
• Le respect
• La mentalité missionnaire à revoir
• Bichonner les parrains et marraines
• L’oubli des frères et sœurs délaissés par
l’Eglise…
Et il a aussi insisté sur l’organisation en
paroisse, des heures de bureau du secré-
tariat, et les inscriptions au catéchisme…
(Place de parking, horaire de bureau, dis-
ponibilité…)
L’évêque a bien précisé que par leurs
engagements, les catéchistes sont amenés
à s'adapter aux nouveaux publics qu’ils
reçoivent, côtoient et accompagnent. Aussi
a-t-il fait un petit retour sur le carême
2024 par rapport à l’un des points de ce
temps fort qui portait sur la dimension
missionnaire de l’Eglise par rapport aux
familles et le défi C arême 2024 (cf. fiche
sur le carême 2024).
Ensuite le prélat a insisté sur le Sacrement
qui n’est pas une récompense que l’on
donne parce que l’on s’est bien comporté.
Et selon lui, si dès le départ, les parents
recevaient un bon accueil et s’ils avaient
été convaincus dès l’Éveil à la foi de leur
enfant, ils chemineraient avec leur enfant
jusqu'à la confirmation et au-delà. Et la
confirmation en grand groupe permet de
mettre en avant la dimension personnelle
mais aussi missionnaire et universelle :
Église Universelle – favoriser la rencontre
personnelle avec Jésus.
Mgr Macaire a aussi insisté sur les
rencontres mises en place pour les jeunes
“Visite avec l'évêque” en préparation à
la confirmation et demande de revoir la
façon de célébrer avec ce public qui veut
être au-devant de la scène mais continue
à traîner les pieds (jeunes de 14 à 16 ans).
Normalement, si le jeune est convaincu,
il peut s’engager après la confirmation et
continuer ce cheminement avec les plus
jeunes même s’il se trouve en balance avec
toutes sortes d’activités et de tiraillements
ailleurs.
Il faut que chaque jeune trouve sa place
avec des équipes d’animateurs en
privilégiant la tranche 25 – 35 ans, faisant
comprendre qu’il est important d’intégrer
des jeunes dans les différentes équipes
d’animateurs, si possible avant leur
confirmation pour la continuité.
Faisant suite, la célébration de la messe
d’envoi commença et après l’homélie,
l'évêque a lui aussi effectué la démarche
de mettre son empreinte sur le cœur ainsi
que les prêtres présents, favorisant cet
élan d’unité. L’après-midi s’est clôturée
dans un grand moment de joie, de partage
et de louange pour un envoi en mission
pour tous !
Germaine Belrose et Isabelle Bamby■
Messe de rentrée
de la Pastorale de la Catéchèse
VIE DU DIOCÈSE

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 686 7
«I
l n’est pas bon que l’homme
soit seul ». Dieu est contre
l’isolement de l’homme.
Car un homme seul est incapable de
correspondre, incapable de se savoir
utile à soi et à l’autre. Sans le vis-à-vis, il
n’y a pas possibilité de reconnaissance
de soi. Or toute reconnaissance de soi
valide la connaissance de soi. Quand
Adam était seul, il était incapable
de se connaitre en vérité. Il se savait
juste capable de donner des noms
aux autres créatures mais il lui restait
impossible de se connaitre entièrement
et totalement tant qu’il ne soit parvenu à
la reconnaissance de lui-même. Et c’est
la nécessité de cette reconnaissance qui
a poussé Dieu à créer la famille quand
il a donné Eve à Adam. Il n’est pas bon
que l’homme ne soit pas en famille. Car,
c’est dans la famille qu’il se reconnait
validant ainsi sa propre connaissance.
Dès le commencement, à la Genèse, Dieu
a créé la famille quand il a créé l’homme
et la femme pour ne faire qu’un. La force
de la famille, le pouvoir de l’homme est
de révéler sa capacité à aimer. Et aimer,
c’est reconnaitre autrui pour un autre
soi-même. « Enfin, voici la chair de ma
chair, l’os de mes os. » s’exclame Adam à
la vue de Eve. La famille est née dans cette
reconnaissance de Adam en Eve. Eve est
l’autre Adam. Avec Eve, Adam est sorti de
son isolement pour entrer dans le don
de Dieu qu’est Eve. La force de la famille
est d’accueillir le don de Dieu : l’amour
pour l’autre est la reconnaissance de
l’autre comme soi-même sans être moi,
sans réfléchir ou faire comme moi. « A
cause de cela, l’homme quittera son père
et sa mère, il s’attachera à sa femme et
tous deux ne feront plus qu’un. » (Gn. 2,
18-24) Autrement dit, la force chrétienne
est de sortir de toute domination de
l’autre. Le lien de famille n’est pas basé
sur une loi mais sur une exigence de
l’Amour. Ce qui crée l’inséparabilité et
l’indissolubilité du mariage est l’amour.
C’est ce que Jésus rappelle. « Ce que Dieu
a uni, que l’homme ne le sépare pas. »
(Mc. 10, 1-16)
Il faut noter que Jésus n’entre pas dans
la catégorie du permis et du défendu
mais il va droit au dessein de Dieu qui
est toujours un appel au dépassement et
à la sortie de soi. « Il est vrai, répondit-il,
que Moïse a autorisé cela, mais c’est à
cause de la dureté de votre cœur. » Car
le dessein de Dieu est l’unité durable du
couple humain. Puisque rester seul, dans
l’isolement, c’est rester dans une demie
connaissance de soi et donc dans une
autodestruction de soi. Retenons qu’il
puisse y avoir des échecs en amour, cela
ne met pas en cause l’appel de Dieu et
la capacité des hommes à construire cet
amour de toute leur vie. L’appel que Dieu
nous adresse dépasse les catégories du
permis et du défendu, car il nous appelle
à vivre et à aimer sans restreindre le don
de nous-mêmes. Est-ce ainsi que nous
comprenons notre vocation humaine,
chrétienne et conjugale ? Aidons-nous
les jeunes que nous rencontrons à
découvrir la grandeur d’un amour vrai
et durable ? Quel est notre jugement de
ceux qui ne savent pas la grandeur de
l’amour ? Quel est notre jugement sur
les foyers en difficulté ? Les jugeons-
nous selon l’esprit de l’Evangile, c’est-
à-dire avec le souci de la vérité et avec
un cœur plein de charité ? Vivons-nous
l’amour comme un don de soi et une
reconnaissance de l’autre comme soi-
même ?
L’amour, le vrai, est le don de soi, le
partage de la condition humaine. La
perfection de l’amour, c’est donner sa
vie pour ceux que l’on aime, même et
surtout s’ils ne le méritent pas. Jésus est
ainsi dans sa mort et sa résurrection
l’homme que Dieu a réussi, le prototype
d’une humanité nouvelle, notre frère
aîné dans la création réussie de Dieu.
Jésus s’est fait proche de nous, l’un de
nous, pour nous sauver. Notre amour
nous rend-il proches de ceux que nous
aimons ? La force de nos familles et de
notre société dépend de la capacité
de chaque membre à être don pour
l’autre, la capacité à se réconcilier pour
guérir l’autre. Ainsi, nous sortons de nos
isolements, et retrouvons notre vraie
liberté d’être capable d’aimer et se
reconnaissant dans l’autre qui est don de
Dieu pour ma joie d’exister. Aimer c’est
tout donner et se donner soi-même.
Grégoire-Sylvestre Gainsi■
Sors de ton isolement
pour te découvrir

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 6868
Entré au séminaire de la Fraternité
Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP)
à Wigratzbad (Allemagne) en
2000, j’ai été ordonné prêtre pour
cette même congrégation le 30 juin
2007 par Mgr André Léonard,
alors évêque de Namur (Belgique).
Nommé d’abord à Bordeaux comme
vicaire de l’apostolat confié à la FSSP, j’ai pu terminer
une licence en philosophie que j’avais commencée avant
d’entrer au séminaire. Deux ans après, j’ai rejoint le dio-
cèse de Tarbes-Lourdes pour une mission de type paroissial
à Tarbes, tout en assurant un ministère régulier dans le
sanctuaire de Lourdes.
En 2012 j’ai été appelé à assurer la fonction d’adjoint
du supérieur du District de France de la FSSP, jusqu’en
2015 où j’ai été nommé moi-même supérieur du District
(90 prêtres répartis dans une quarantaine de diocèses de
Métropole). Après ces neuf années de supériorat, je suis
heureux de rejoindre la Martinique dont je suis originaire
par mon père et dans laquelle résident quelques membres
de ma famille.
Je suis né le 18 août 1957 à Cap-Haïtien, Haïti
au Nord. Ordonné prêtre le 25 septembre
1988 dans la même ville par feu Mgr François
Gaillot, archevêque du cap- Haïtien.
Mais au fait, je suis originaire de Limbé ville
située à 25 kms du chef-lieu. C'est là que j'ai
grandi et vécu toute mon enfance et mon adolescence. Je suis donc le 3
ème
d'une famille de 4 enfants du côté maternel. Mon père exerçait la profession
d'agriculteur, décédé en 1980. Ma mère, elle, commerçante, décédée le 31
décembre 1999. Ils étaient tous deux, catholiques pratiquants.
J'ai été scolarisé à l'école primaire de chez les Frères de l'instruction chrétienne
dans ma commune avant de poursuivre les études secondaires à Port-au-
Prince la capitale au Lycée où j'ai obtenu mon certificat de fin d'études
classiques en 1980.
En 1980, je suis rentré chez les Oblats de Marie Immaculée. Après étude
au grand séminaire et mon noviciat, j’ai été ordonné prêtre 25 septembre
1988. J’ai été notamment Missionnaire Oblat de Marie Immaculée en
Haïti, en Guyanne.
Arrivé en Martinique en Août 2024, je suis nommé curé de Grand’Rivière
et Macouba.
Je remercie tout d'abord, Mgr Macaire, le vicaire général et les confrères qui
m'ont fait un accueil très chaleureux sans oublier les paroissiens de ces deux
communes pour leur convivialité.
Le saint Curé D'ars disait : "si on savait la grandeur d'un prêtre, on ne le
saura parfaitement qu'au ciel".
Abbé Benoît Paul-Joseph (FSSP)
Chancelier intérimaire et
Aumônier adjoint du CHUM
Abbé Pierre-Joseph Ernest
Administrateur des paroisses
de Grand’Rivière et Macouba
VIE DU DIOCÈSE
Entré au séminaire de la Fraternité
Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP)
à Wigratzbad (Allemagne) en
2000, j’ai été ordonné prêtre pour
cette même congrégation le 30 juin
2007 par Mgr André Léonard,
alors évêque de Namur (Belgique).
Nommé d’abord à Bordeaux comme
Abbé Benoît Paul-Joseph (FSSP)
Je suis né le 18 août 1957 à Cap-Haïtien, Haïti
En provenance de Bordeaux, d’Haïti, de Guinée, du Canada ou de Pologne, arrivés il y a peu de
temps, ils sont cinq prêtres, récemment venus se mettre au service de notre diocèse.
À la rencontre desnouveaux prêtres
accueillis dans le diocèse

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 686 9
Je suis prêtre de la
Communauté de
l’Emmanuel pour le
diocèse de Paris.
Ma famille est ori-
ginaire de Guinée
Conakry. Après mes
études de pharma-
cie, je suis rentré au
séminaire.
J’ai été envoyé en
Belgique pour ma formation au sacer-
doce. D’abord à Namur pour la philosophie,
et ensuite à Bruxelles à l’Institut d’Études
Théologiques (I.E.T.).
Après Bruxelles, je suis allé à Rome pour
poursuivre les études de théologie à l’Univer-
sité Pontificale de la Grégorienne.
Après mon ordination en 1996, à Paris, j’ai
exercé mon ministère dans l’enseignement et
la formation des séminaristes dans le diocèse
de Paris ; et en tant que missionnaire pendant
6 ans en Côte d’Ivoire, j’ai été responsable
de la Maison de formation des séminaristes
africains de la Communauté de l’Emmanuel
et professeur dans les 2 grands séminaires
nationaux d’Abidjan.
Je commencerai par une anecdote : il se trouve que mon
ancêtre André Mignier dit « La gâchette » faisait partie
d’un régiment français quand il est arrivé au Canada en
1669 mais sa troupe, avant d'arriver en Nouvelle France,
avait fait un séjour dans les Antilles et il est passé par la
Martinique en 1668...
Moi je suis de la 13
e
génération de cet ancêtre ; je suis né
aux États-Unis de parents canadiens et j'ai grandi dans la belle
ville de Québec où mon père était organiste à la cathédrale. J’ai donc grandi dans
un milieu catholique, mais comme beaucoup de jeunes de cette époque, j'ai dérivé
loin de la foi jusqu'à devenir un intellectuel de gauche hostile à l’Eglise. Mais à l'âge
de 24 ans, la grâce de Dieu a touché mon cœur grâce au Renouveau charisma-
tique ; l’année suivante je suis parti en France où j'ai rencontré la Communauté
de l'Emmanuel dans laquelle je me suis engagé. Après avoir fait une année dans
une école d'évangélisation, je suis rentré au séminaire et j'ai été ordonné prêtre
en 1994 à Pamiers en Ariège. Après une vingtaine d'années passées en France,
notre communauté a décidé de se fonder à Québec, donc j'ai pu retourner dans
mon pays où j'ai passé 16 ans dans une paroisse, Saint Thomas d’Aquin.
L'année 2019 a été cruciale pour moi, d'abord par le décès de mon père en janvier
(101 ans) ensuite de ma mère au mois de mai (95 ans) et pour moi, un diagnostic
de cancer des ganglions en septembre... heureusement j'ai été bien soigné et l'été
suivant j'étais en rémission complète. Mais j'ai gardé une certaine faiblesse suite à
ces chimiothérapies et c'est pourquoi j'ai pris une année sabbatique en Martinique
où j'ai trouvé que le climat me convenait bien. Avec la présence de la communauté
ici je pourrai prolonger mon séjour pour 3 ans comme vicaire à la paroisse de
Balata qui est confiée à l'animation de la Communauté de l'Emmanuel.
Je viens d'une famille de musiciens, moi-même je joue de la guitare et j'aime bien
animer des groupes de louanges ou de liturgie. Vous pourrez trouver sur YouTube
des vidéos de "Bande de prêtres" le groupe que nous avions à Québec.
https://youtu.be/3ashgaAEwR0?si=PCg0gZr69JlJ-vBW
Je m'appelle l’Abbé Michel Fucia, je viens de Sosnowiec, une ville située dans le sud de la Pologne, près de Cracovie.
À l'âge de 19 ans, je suis entré au Séminaire du diocèse de Sosnowiec, situé à Cracovie. J'ai été ordonné prêtre en
2015 dans la cathédrale de Sosnowiec. J’ai exercé mon ministère sacerdotal comme vicaire dans plusieurs paroisses
de mon diocèse, et comme enseignant de la catéchèse dans les écoles publiques.
Dès le début de mon cheminement au séminaire, Dieu m'a inspiré le désir de partir en mission, là où on ressent un grand
manque des prêtres. J'ai entamé mes démarches pour partir peu après mon ordination, mais mon évêque m'a conseillé
plus de temps de réflexion et de persévérance.
En septembre 2023, j'ai commencé une préparation de plusieurs mois au Centre de Formation Missionnaire de Varsovie.
Cette préparation consistait principalement à l'apprentissage de la langue et à un approfondissement de ma relation avec
le Christ, qui envoie encore aujourd'hui ses disciples aux confins du monde.
Le 26 avril 2024, lors de la fête de saint Adalbert (patron principal de la Pologne, et l'un des premiers missionnaires
envoyés sur les terres polonaises), j'ai reçu des mains du Nonce Apostolique en Pologne, Mgr Antonio Guido Filipazzi,
la croix missionnaire. C'était ainsi la confirmation définitive de mon désir de partir en mission.
Pourquoi la Martinique ? L'année dernière, en cherchant un pays où je pourrais commencer mon travail pastoral, j'ai
réussi à entrer en contact avec le père Jozef Nowak, curé de la paroisse de Morne-Rouge. Grâce à son invitation, j'ai
eu l'occasion de venir en Martinique et de la découvrir pendant quelques semaines.
Je dois vous avouer qu'au cours de ce séjour, je suis tombé amoureux d'une femme exceptionnelle, et ce fut un coup de foudre... Cette femme est
la Patronne de notre diocèse, Notre-Dame de la Délivrande, que nous honorons chaque année au mois d'août.
L'année dernière, en contemplant son visage, j'ai compris que cet endroit devait devenir le lieu de ma mission sacerdotale. Je souhaite servir en
tant que prêtre les fidèles de la Martinique, et à travers la vie et le travail ici, devenir l'un des vôtres.
Je remercie Mgr David Macaire pour son accueil chaleureux et pour m'avoir inclus dans le presbyterium de l'Église en Martinique. Je remercie
également les prêtres que j’ai eu l’occasion de rencontrer, notamment le Vicaire Général, l'abbé Fortuné Gibon, qui seront désormais mes confrères
dans le Sacerdoce du Christ.
Depuis le 1er septembre, je travaille comme vicaire dans la paroisse Saint-Michel Archange au François. Ici aussi, j'ai été chaleureusement accueilli
par le curé l’Abbé Wilfried Bannais, ses collaborateurs et tous les membres de la paroisse. Cependant, il me reste encore beaucoup à apprendre,
à comprendre et à découvrir. Je sais néanmoins qu'avec l'aide de Dieu et sous la protection de Notre-Dame de la Délivrande, tout est possible,
surtout pour celui qui aime. Car l'amour est capable de surmonter tous les obstacles.
Abbé Frédéric-Marc Baldé
Curé-recteur du Sacré-Cœur de Balata
Abbé Martin Lagacé
Vicaire de la paroisse de Balata
Abbé Michel Fucia
Vicaire au François
Je suis prêtre de la
Communauté de
l’Emmanuel pour le
Ma famille est ori-
ginaire de Guinée
aux États-Unis de parents canadiens et j'ai grandi dans la belle
de mon diocèse, et comme enseignant de la catéchèse dans les écoles publiques.
Dès le début de mon cheminement au séminaire, Dieu m'a inspiré le désir de partir en mission, là où on ressent un grand
de mon diocèse, et comme enseignant de la catéchèse dans les écoles publiques.
Dès le début de mon cheminement au séminaire, Dieu m'a inspiré le désir de partir en mission, là où on ressent un grand
de mon diocèse, et comme enseignant de la catéchèse dans les écoles publiques.
manque des prêtres. J'ai entamé mes démarches pour partir peu après mon ordination, mais mon évêque m'a conseillé
Dès le début de mon cheminement au séminaire, Dieu m'a inspiré le désir de partir en mission, là où on ressent un grand
manque des prêtres. J'ai entamé mes démarches pour partir peu après mon ordination, mais mon évêque m'a conseillé
Dès le début de mon cheminement au séminaire, Dieu m'a inspiré le désir de partir en mission, là où on ressent un grand
plus de temps de réflexion et de persévérance.
manque des prêtres. J'ai entamé mes démarches pour partir peu après mon ordination, mais mon évêque m'a conseillé
plus de temps de réflexion et de persévérance.
manque des prêtres. J'ai entamé mes démarches pour partir peu après mon ordination, mais mon évêque m'a conseillé
En septembre 2023, j'ai commencé une préparation de plusieurs mois au Centre de Formation Missionnaire de Varsovie.
plus de temps de réflexion et de persévérance.
En septembre 2023, j'ai commencé une préparation de plusieurs mois au Centre de Formation Missionnaire de Varsovie.
plus de temps de réflexion et de persévérance.
Cette préparation consistait principalement à l'apprentissage de la langue et à un approfondissement de ma relation avec
En septembre 2023, j'ai commencé une préparation de plusieurs mois au Centre de Formation Missionnaire de Varsovie.
Cette préparation consistait principalement à l'apprentissage de la langue et à un approfondissement de ma relation avec
En septembre 2023, j'ai commencé une préparation de plusieurs mois au Centre de Formation Missionnaire de Varsovie.
le Christ, qui envoie encore aujourd'hui ses disciples aux confins du monde.
Cette préparation consistait principalement à l'apprentissage de la langue et à un approfondissement de ma relation avec
le Christ, qui envoie encore aujourd'hui ses disciples aux confins du monde.
Cette préparation consistait principalement à l'apprentissage de la langue et à un approfondissement de ma relation avec
Le 26 avril 2024, lors de la fête de saint Adalbert (patron principal de la Pologne, et l'un des premiers missionnaires
le Christ, qui envoie encore aujourd'hui ses disciples aux confins du monde.
Le 26 avril 2024, lors de la fête de saint Adalbert (patron principal de la Pologne, et l'un des premiers missionnaires
le Christ, qui envoie encore aujourd'hui ses disciples aux confins du monde.
envoyés sur les terres polonaises), j'ai reçu des mains du Nonce Apostolique en Pologne, Mgr Antonio Guido Filipazzi,
Le 26 avril 2024, lors de la fête de saint Adalbert (patron principal de la Pologne, et l'un des premiers missionnaires
envoyés sur les terres polonaises), j'ai reçu des mains du Nonce Apostolique en Pologne, Mgr Antonio Guido Filipazzi,
Le 26 avril 2024, lors de la fête de saint Adalbert (patron principal de la Pologne, et l'un des premiers missionnaires
la croix missionnaire. C'était ainsi la confirmation définitive de mon désir de partir en mission.
envoyés sur les terres polonaises), j'ai reçu des mains du Nonce Apostolique en Pologne, Mgr Antonio Guido Filipazzi,
la croix missionnaire. C'était ainsi la confirmation définitive de mon désir de partir en mission.
envoyés sur les terres polonaises), j'ai reçu des mains du Nonce Apostolique en Pologne, Mgr Antonio Guido Filipazzi,
Vicaire au François

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 68610
VIE DU DIOCÈSE
Notre Dame du Rosaire est
fêtée le 7 octobre. Cette
solennité a été instituée par
le Pape Pie V en 1573 pour
remercier la Vierge Marie à la
victoire de Lépante. En effet,
la bataille de Lépante qui
commença le 7 octobre1571
a été considérée comme une
véritable croisade religieuse
menée par la Sainte Ligue
Chrétienne contre les Turcs
Ottomans qui sont des
musulmans.
Mois d’octobre, Mois du Rosaire ! Mois d’octobre, Mois de Marie !
L
e Saint Pape Pie V confia l’Église
à l’intercession des confréries
du Rosaire qui se sont tournées
vers la Mère de Dieu : elles priaient
pour la paix en récitant le Rosaire.
Notre-Dame de la Victoire est priée en
action de grâce.
Le terme « Rosaire » signifie couronne
de fleurs autour de la tête de la statue
de Marie.
La prière du Rosaire est une prière de
méditation voire de contemplation :
c’est une prière d’union à Jésus par
l’intercession de la Vierge Marie.
Réciter le Rosaire (200 AVE) c’est
méditer les quatre Grands Mystères de
la vie de Jésus avec Marie à savoir : les
Mystères Joyeux (lundi et samedi), les
Mystères Lumineux (jeudi), les Mystères
Douloureux (mardi et vendredi) et
les Mystères Glorieux (mercredi et
dimanche)
La prière du Rosaire a pris naissance au
début du 13
ème
siècle. Elle était méditée
par les premiers moines et religieux.
Avec l’arrivée de Saint Dominique (1170-
1221) l’Ordre des Prêcheurs fut fondé
en 1216. L’accent est mis sur l’Amour de
la Vierge Marie pour ses enfants.
Avec l’arrivée du Bienheureux Alain
de la Roche (1428-1475), premier
disciple de Saint Dominique, la
dévotion du Rosaire s’est accrue. Il
est aussi connu pour avoir développé
la dévotion du chapelet et fonder les
confréries du Rosaire.
Le Saint Pape Jean-Paul II (1978-
2005) dira : « Le Rosaire est ma Prière
préférée ; il a une caractéristique
mariale mais demeure une Prière dont
le centre est christologique » Méditer
le Rosaire permet à chacun ou à la
collectivité de prier pour la paix mais
aussi pour les Familles, les Malades,
l’Eglise…
La prière du Rosaire a pour centre et
pour but Jésus le CHRIST. Ceux qui
égrènent le Chapelet rejoignent le
cœur de Marie pour y méditer les
Evènements et les Paroles de Jésus.
« Sans la Vierge Marie, l’Eglise devient
un orphelinat » dira le pape François.
Mais les Chrétiens ne le sont pas car
ils reçoivent l’Esprit Saint promis par
Jésus et, la Mère de Jésus pour Mère
Spirituelle.
Mois d’octobre
Mois du Rosaire

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 686 11
Pour que nos sœurs et frères vivent ce
mois d’octobre dans l’amour, la joie, la
fraternité, la paix, notre mouvement
propose des activités :
• Le pèlerinage à Lourdes du mercredi
2 au samedi 5 octobre 2024 sous le
thème : « Marchons à la suite du Christ »
géré sur notre diocèse par la Direction
des Pèlerinages.
• Le lundi 7 octobre : Le Rosaire pour
la paix sera médité dans les paroisses
de l’île, en union de prières avec nos
frères et sœurs de la Guadeloupe, de
la Guyane, de la Réunion, du National
et de l’International.
• Un grand rassemblement (dimanche
13 octobre 2024, de 8h à 13h) des
membres EDR dans la paroisse de
l’Immaculée Conception de Rivière-
Pilote sur le thème « Il a habité parmi
nous (Jean 1,14) ».
Au programme : Méditation du Chapelet,
célébration eucharistique, enseignement
et (ou) film, partage.
• Méditation du chapelet dans les
chapelles avec les membres issus des
P.C.E (Petites Communautés Ecclésiales)
ou en marche spirituelle.
• Invitation des fidèles à découvrir
une célébration mensuelle en
paroisses au vu du feuillet du mois
d’octobre. (Feuillets de célébration que
nous recevons de septembre à juillet/
août du Secrétariat National.
Activités diocésaines
Vie en Mouvement octobre 2024
Tout au long de cette année, nous allons voyager et aller de
maison de Marie en maison de Marie ou plutôt de sanctuaire
en sanctuaire car tous les grands sanctuaires de notre pays
qui sont dédiés à Marie sont des demeures de son Fils où elle
nous conduit à lui et nous invite à habiter avec lui. En effet, ces
sanctuaires, qui matérialisent la maison du Seigneur au milieu
des hommes, nous rappellent tous qu’Il a habité parmi nous.
Tournons-nous vers Notre Dame du Rosaire et prions :
Vierge Marie, fais que ma fidélité à la dizaine quotidienne des
Equipes du Rosaire soit pour moi, au milieu des occupations de
chaque jour, une manière d’unifier ma vie et de marcher avec
allant à la suite de ton Fils Jésus à travers les Mystères Joyeux,
Lumineux, Douloureux et Glorieux de nos vies à tous deux.
Ô Vierge Marie, fais que la contemplation des vingt mystères de ton
saint Rosaire me donne le goût de toujours mieux comprendre ce
que je crois et de croire plus profondément ce que je comprends
de la vie de ton Fils. Ainsi, je partagerai ton regard intérieur sur
Jésus et, avec toi, j’accueillerai plus intimement son salut. Amen.
(Fr. François-Dominique Forquin o.p. - Aumônier National des Equipes
du Rosaire).
Conclusion
La méditation du Rosaire est une belle prière collective. Elle
ouvre un chemin de paix, d’humilité et de sainteté à travers
les fruits qu’elle fait éclore en chacun de nous.
« Salut, Reine du Rosaire,
douceur de la vie, espoir du pêcheur
Vers Toi, nous crions Ô Mère,
Ô Clémente et Bonne
Ouvre- nous ton cœur ! »
Rosette, Monette et Marlène, EDR Diocèse Martinique■

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 68612
V
ers toi, je lève les yeux,
sainte Mère de Dieu ;
Car je voudrais faire de ma maison
une maison où Jésus vienne,
selon sa promesse,
quand plusieurs se réunissent
en son nom.
Sois celle qui chez moi reçoit.
Afin que ceux qui ont besoin
d’être réconfortés le soient;
ceux qui ont le désir
de rendre grâce
puissent le faire;
Ceux qui cherchent la paix
la trouvent.
Et que chacun reparte
vers sa propre maison
avec la joie d’avoir rencontré Jésus
lui-même,
Lui, le chemin, la vérité, la vie.
J.Eyquem
Fondateur du mouvement missionnaire
des équipes du Rosaire.
Octobre,
mois de la priere
du
Rosaire

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 686 13
Ce dimanche 29 septembre, la paroisse du François célébrait son patron : saint Michel.
M
ichel, dont le nom signifie
« qui est semblable à Dieu »
a pour fonction de signifier
aux hommes, comme aux puissances
célestes, que nul ne peut se rendre
égal à Dieu. Il nous remet à notre juste
place dans notre relation à Dieu. Aussi
est-ce lui, prince des milices célestes, qui
au chapitre 12, versets 7-8 du livre de
l’Apocalypse engage la bataille avec le
Dragon et le précipite à terre.
Michel est un ange guerrier, il est le chef
de la milice des anges et il donne, selon
la tradition de l’Église, la force pour le
combat spirituel. C’est celui qui a combattu
les forces du mal.
Saint Michel est l’un des trois archanges
reconnus par l’Église catholique, les deux
autres étant Raphaël et Gabriel.
Les fidèles, les différentes autorités civiles
et militaires, les anciens combattants,
les secouristes, les parachutistes dont
saint Michel est le patron, ainsi que la
communauté paroissiale étaient venus
nombreux pour cette occasion.
Cette fête avait une connotation
particulière puisqu’elle tombait un
dimanche. La messe solennelle était
présidée par Mgr David Macaire, entouré
du nouveau curé de la paroisse, le père
Wilfried Bannais, du vicaire le père Michal
Jan Fucia, de l'ancien vicaire de la paroisse
le père Narcisse Lokossou et du diacre
Robert Macéno.
Les lectures de ce jour ont été proclamées
par des familles. La famille qui est la
première cellule de notre société si ce
n’est son socle.
L’évêque, au cours de son homélie a tenu
à démontrer l’importance de la vie avec
Dieu. « La vie avec Dieu est verticale,
celle sans Dieu horizontale ». Nous ne
pouvons nous lancer dans nos habitudes,
nos activités quotidiennes sans faire un
‘arrêt sur image’. « Sans regarder le ciel ».
« Lorsqu’on regarde la nature, on voit la
main de Dieu. L’harmonie, l’équilibre de
l’univers sont l’œuvre de notre Seigneur
». Mais, le diable malheureusement, n’est
jamais loin. « Il cherche à installer une
méfiance entre les hommes, à créer un
malaise ». Le bouleversement qu’il peut
engendrer crée un véritable chaos.
Saint Michel est l’anti-démon en ce sens
qu’il est la réponse au piège du démon.
Le tentateur nous dit : « Sais-tu que tu
peux être comme Dieu ? » Saint Michel
nous fait une autre proposition : « Sais-tu
que tu peux participer à la divinité de
Dieu ? » Lorsque Satan nous susurre : « Tu
n’es pas aimable », saint Michel nous
glisse à l’oreille que Dieu est bienveillance
et miséricorde. Par ce qu’il est, il incite
au combat spirituel et il affirme que la
victoire est déjà remportée.
Heureusement que « Les anges sont
là et sont les lumières de nos vies. Ils
nous éclairent ». N’ayons pas de crainte
à nous tourner vers eux. Alors que notre
pays Martinique traverse des moments
sombres, ne cessons pas de prier pour
que la justice sociale et économique
triomphe et que cette souffrance des plus
petits d’entre nous et cette instabilité qui
règne puissent s’apaiser. Invoquons saint
Michel qui nous défend dans le combat.
La rédaction■
Fête de saint Michel
Saint Michel
Archange, défendez-nous
dans le combat ; et soyez notre
protecteur contre la méchanceté et
les embûches du démon. Que Dieu
réprime son audace ; telle est notre
humble prière. Et vous, Prince de la
Milice céleste, par le pouvoir divin qui
vous a été confié, précipitez en enfer,
Satan et les autres esprits mauvais,
qui parcourent le monde pour la
perte des âmes. Ainsi soit-il.
Pape Léon XIII

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 68614
2024 – 20252024 – 2025
Les orientations pastorales
LES ORIENTATIONS PASTORALES DU DIOCÈSE DOSSIER
Le premier temps fort est le
Congrès Mission organisé pour la
première fois dans notre province
ecclésiastique : Monseigneur, vous
avez été à l’initiative de cette
manifestation en lien avec les
fondateurs historiques de ce congrès,
quels étaient les objectifs poursuivis ?
D
ans une petite vidéo d’invitation
réalisée à la demande de
l’équipe de communication du
Congrès Mission, j’ai exprimé le souhait
de partager avec vous tous, ma « vue »
du diocèse. Je voulais que les différents
acteurs diocésains puissent voir de leurs
yeux et expérimenter le dynamisme et
la vérité des dons de l’Esprit dans notre
Église en Martinique ! Mon rêve, de
voir venir des délégations de toutes les
paroisses, s’est réalisé (bravo aux curés
et aux ambassadeurs du Synode !). Et
beaucoup de frères et de sœurs que je
retrouve année après année au service
de l’Église dans leur paroisse ou au
niveau diocésain ont été touchés par le
nombre et la diversité des personnes et
des groupes.
On voit l’évêque un peu partout. On
savait l’engagement de nos 60 prêtres,
autochtones et missionnaires. On
apercevait parfois les diacres et les
dizaines de laïcs en responsabilités
diocésaines ou les ambassadeurs du
synode. On n’imagine pas les centaines
de bénévoles engagés dans des
mouvements et des apostolats. Mais les
milliers de congressistes ont été une grâce,
un cadeau de Dieu. Et que dira-t-on des
20 000 candidats à la mission que nous
avons l’ambition de réunir à la Pentecôte ?
Le Congrès avait pour but de susciter ou
de raviver la flamme missionnaire de
chacun des participants. Ce n’était pas une
manifestation religieuse de plus composée
de belles exhortations spirituelles suivies
de temps de « ministère charismatique ».
C’était un temps de partage d’expérience
et de témoignage mutuel. Non pas un
événement comme les autres, mais un
rassemblement interne, un cénacle géant
entre nous, pour laisser l’Esprit-Saint nous
guider. Il n’y avait là que des fidèles déjà
convaincus prêts à se laisser transformer
en missionnaires à l’appel de l’Église, c’est-
à-dire des uns des autres.
En cette dixième année de l’épiscopat de Monseigneur David Macaire, Eglise en Martinique
lui a proposé de dévoiler les grandes orientations retenues pour cette année pastorale
diocésaine. Nous le remercions d’avoir accepté de répondre à nos questions.
du 6 octobre 2024 – n° 686
et aux ambassadeurs du Synode !). Et
beaucoup de frères et de sœurs que je
retrouve année après année au service
de l’Église dans leur paroisse ou au
retrouve année après année au service
de l’Église dans leur paroisse ou au
retrouve année après année au service
niveau diocésain ont été touchés par le
nombre et la diversité des personnes et
On voit l’évêque un peu partout. On
savait l’engagement de nos 60 prêtres,

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 686 15
Organiser une réunion partage si possible avant décembre :
un partage fraternel, quelqu’un pour noter les idées.
2 questions :
● (a) Ce que j’ai vécu au Congrès Mission ?
● (b) Qu'est-ce qu'on fait pour notre paroisse (ou pastoral) ?
Avec les membres du Comité Mission :
● Vous avez raté ou au contraire vous avez été émerveillé par un
atelier, une table ronde, un des stands du village. Vous voulez (re)
vivre cette expérience sur votre paroisse ou votre district :
● Vous demandez au diocèse à ce que cet atelier, cette table ronde,
ce stand du « village » vienne dans votre paroisse (vous proposez
aussi de nouvelles idées qui pourraient être intéressantes pour
votre communauté).
● Vous consultez et faites consulter le site des formations diocésaines,
pour vous inscrire sur une formation près de chez vous et inciter
d’autres chrétiens à le faire.
Le Comité Mission en lien avec le curé propose et organise :
● Des visites des groupes de la paroisse, des familles, des groupes
de catéchisme et de cheminement, des groupes liturgiques, des
chorales, des réunions de ministres, et même les sorties de messe
pour inciter les fidèles catholiquesà se convertir à la mission.
● Des visites des quartiers et des cités avec les PCE ou les bonnes
âmes d’un quartier. On organise une journée pour recevoir le prêtre
et les responsables de la paroisse dans un secteur et organiser un
temps fort paroissial.
● L’inscription et le transport du plus grand nombre de recommençants
pour les temps d'évangélisation des jours gras.
● Enfin, après Pâques, durant la montée de Pentecôte, des temps
de préparation spirituelle, et la préparation logistique du grand
Rassemblement de Pentecôte 2025 à Dillon.
1
Créer un COMITÉ MISSION dans
chaque paroisse et chaque Pastorale
2
Se former et faire former ses frères
3
Agir et se mettre immédiatement
en missionfi
Depuis Ecclesia’M 2020 (2015 – 2020) et
Cap 2025 (2020 – 2025), vous insistez sur le
développement de la formation dans notre
diocèse. Cette année, vous relancez une
nouvelle dynamique, pourquoi ?
Les plans pastoraux dont vous parlez ont suscité
une grande adhésion populaire et la mobilisation de
dizaines d’agents pastoraux. Ils ont eu de multiples
effets dans la vie du diocèse : les 5 chantiers
d’Ecclesia’M 2020 ! (Familles, Jeunes & Catéchèse,
Paroisses, Société et Padre Pio, Santé) suivie de la
mise en place des 5 essentiels de CAP 2025 (la prière,
le service, la fraternité, la formation et la mission). Les
orientations de ces plans ne sont pas abouties malgré
des réalisations remarquables. Certes, la prière ne
manque pas, mais nous peinons à construire de vraies
fraternités dans l’Église. Et si l’Église a de nombreux
fidèles, elle ne compte que très peu de militants
(« Disciples Missionnaires ») capables de risquer leur
peau, leur réputation, leur temps et leur argent pour
Jésus.
C’est une faiblesse ! Si nos disciples sont timorés
et peinent à intégrer la mission dans leur existence
chrétienne, s’ils manquent de volonté et d’audace, c’est
souvent qu’ils ne sont pas formés, ils manquent de
confiance en eux-mêmes. La formation, comme réflexe
de vie chrétienne, est donc primordiale. C’est l’objectif
de cette année que CHAQUE catholique reçoive une
formation pour être envoyé en Mission.
Pa kitéy tombé !!!
Vous revenez du congrès mission,
que faire après ??
L’APRÈS CONGRÈS MISSION
en
3étapes

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 68616
LES ORIENTATIONS PASTORALES DU DIOCÈSE DOSSIER
Depuis de nombreuses années, les jours gras sont mis
à profit pour organiser des sessions d’évangélisation.
Cette année, vous voulez les inscrire dans les traces
du Congrès Mission Martinique, comment ?
Sous la responsabilité des prêtres, nous comptons d’ores
et déjà sur l’expérience des « ambassadeurs du synode »
et sur la mobilisation des congressistes pour que chaque
paroisse ou pastorale (les comités « Mission ») se mobilise et
permette à des fidèles de participer au moins une fois dans
sa vie à ces rassemblements de prières, d’enseignements,
de conversion et de joie. On pourra considérer les temps
« d’évangélisation » des « jours gras » comme une suite du
Congrès Mission. Ce sera un temps de formation spirituelle.
Une façon de raviver la flamme avant le Carême, puis la
pâque et de se préparer à une grande Pentecôte. On y
invitera notamment ceux qui ont « raté » le Congrès Mission,
ceux qui ont découvert la foi plus récemment, ceux qui,
pour s’engager dans le service et dans le témoignage ont
envie d’être boostés. Bref, les amis de Jésus ! Un bon moyen
d’amorcer la dynamique du rassemblement de Pentecôte !
L’un des droits inaliénables dans l’Église, notre Mère, est celui
d’être formé pour une meilleure connaissance de Dieu, de l’Église
et de soi. Toute conversion prend sa valeur fondamentale quand la
connaissance devient profonde et élargie. Plus nous connaissons
Dieu, plus notre conversion devient urgente. Et toute conversion
doit nous pousser à la mission. Et la mission primordiale est de
montrer Jésus à travers nos enseignements et notre vie. Ainsi,
former est donc un devoir incontournable en Église.
Pour valoriser ce droit d’être formé et ce devoir de former,
l’Archidiocèse de la Martinique nous propose des sessions de
formations. Ainsi, il met à notre disposition selon la cible, six
sections de formations :
● Formation universitaire assurée par l’ICEA dont le DUET
de l’Institut Gaston Jean-Michel.
● Formation paroissiale organisée dans chaque paroisse
selon les besoins.
● Formation par district organisée par les modérateurs
de districts en commun accord avec les responsables
ecclésiastiques du district et selon les besoins des fidèles.
● Formation organisée par les 13 pastorales diocésaines en
fonction de leurs spécificités respectives. Elles se traduiront à
travers des conférences, des tables-rondes et autres modalités.
Cette formation concerne leurs membres engagés ou non.
● Formation des diacres et des ministres institués.
● Formation des prêtres en sessions visio-conférences ou en
présidentielles soit en district ou en assemblée générale.
Les clauses et modalités d’inscriptions à toutes ces formations et
les dates sont consultables sur le site de la Formation diocésaine.
Voici l’adresse du site et contact : formation.eglisemartinique.fr
Père Grégoire Sylvestre Gainsi
Paroisse de Redoute - 05 96 57 92 73
Certains fidèles, convaincus de leur foi ont pris l’habitude
depuis plusieurs années, pendant les jours gras, de se réunir
pour approfondir leur relation avec le Christ. C’est un choix
volontaire, alors que l’environnement social donne l’accès à
des festivités dans les rues de la Martinique.
Cette année, le diocèse propose à tous les fidèles de se
rassembler du 3 au 5 mars 2025, une seule et même session
se déroulera en 3 lieux (au nord, au centre et au sud) pour vivre
ensemble les jours gras et nous préparer progressivement à la
Pentecôte le 8 juin 2025 où nous allons vivre
une nouvelle expérience missionnaire.
Il y aura aussi Les 24 h pour Dieu en fin
mars à la demande du Pape François.
Le Congrès Mission nous a donné l’élan.
Ne ratons pas ces rendez-vous.
Père Gilles Aïzo, Curé de la Cathédrale St Louis
FORMATION DIOC?SAINE 20242025
JOUR GRAS, une session en 3 lieux
+ LES 24 H POUR DIEU
Père Grégoire Sylvestre Gainsi
Paroisse de Redoute - 05 96 57 92 73
Pentecôte le 8 juin 2025 où nous allons vivre
en fin
Père Gilles Aïzo, Curé de la Cathédrale St Louis

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 686 17
Propos recueillis par Michel Déglise■
Enfin, le grand événement diocésain 2025,
marquant aussi le dixième anniversaire
de votre consécration épiscopale sera le
« Rassemblement Pentecôte 2025 » au
stade de Dillon. Que pouvez-vous nous
en dire ?
Que ce ne sera pas tant un anniversaire, somme
toute bien (trop) humain, mais la célébration
de ce que Dieu a fait pour nous depuis 10 ans.
Un mini jubilé au cœur du grand jubilé de
l’Incarnation que le Pape a voulu pour cette
année 2025. Ce sera aussi une célébration de
« Pentecôte des familles ». On invoquera l’Esprit
d’Amour sur toute la Martinique, sur les Antilles,
la Caraïbe et le monde entier. Tous les jeunes et
les adultes qui s’y préparent recevront ce jour-là
le sacrement de confirmation. Et tous ceux qui
se seront manifestés seront envoyés en mission
solennellement. L’objectif, comme au Congrès
Mission, c’est de réveiller la Joie des cœurs et de
faire une expérience forte et communautaire de
la présence de Dieu dans nos vies.
Le rassemblement de Pentecôte 2025 est majeur à plusieurs
titres. Il sera le dernier temps de l'année 2024/2025 de l'éveil
missionnaire, l'occasion de rendre grâce à Dieu pour ce qu'a fait Mgr David en
10 années d'épiscopat, et surtout le lancement de la dynamique missionnaire
du Plan Pastoral Diocésain 2025/2030.
Le thème retenu pour illustrer la dynamique est"En Eglise : Être ensemble
missionnaire, disciple de Jésus" et s'appuie sur la P arole en Jn 13-35
« C’est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres qu'ils econnaîtront
que vous êtes mes disciples ».
Il y a donc nécessité pour les fidèles de faire l’expérience d’unité et de
fraternité en communautés et en milieux de vie, où l'on rencontre Jésus
personnellement et en Eglise et qui ouvre les cœurs à la mission.
Ce moment de communion fraternelle sera l’occasion de renouveler notre foi
dans l’Esprit-Saint et de devenir d’ardents disciples missionnaires.
Il s'agira à la suite du Congrès Mission et des temps d'évangélisation des
jours gras de :
● Mettre en place des activités qui favorisent la communion fraternelle
entre les fidèles,
● Proposer des démarches d’accueil de l’Esprit Saint (Confirmation et BES) ;
● Former et envoyer des disciples missionnairees.
Quelques points clés pour la Pentecôte 2025
Quand : Dimanche 8 juin 2025 de 12h à 18h.
Où : Stade Pierre Aliker de Dillon.
Publics attendus : les fidèles catholiques + tous publics.
Préparation
● Temps après Congrès Mission pour recenser les formations et les missions
● Temps de préparation spirituelle et fraternelle en paroisse et/ou en district
Jour de la Pentecôte
● Animation Podium > Louange, témoignages, tables
rondes, sketches.
● Temps spirituels >fi Adoration, Ecoute, prières,
Confirmation, BES.
● Anniversaire 10 ans épiscopat de notre évêque.
Diacre, Robert Macéno
RASSEMBLEMENT PENTECÔTE 2025
Louange, témoignages, tables
Diacre, Robert Macéno

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 68618
L’Observatoire Socio-Politique de l’Eglise en Martinique (OSPEM) a été créé en novembre
2016 à la demande de l’archevêque Mgr David Macaire, à la suite du forum « face aux
chrétiens » organisé par la Fédération des Mouvements d’Action Catholique (FEMAC) de la
Martinique. Ce forum avait été organisé à l’occasion de la mise en place de la Collectivité
Territoriale de Martinique (CTM) en 2015 avec les différentes têtes de liste. Yve-Marie Grivalliers,
coordinateur de l’OSPEM avec le Père Benjamin François-Haugrin, responsable de l’OSPEM a
accepté de répondre à quelques questions autour du thème du Chrétien et de la politique.
L Le chrétien doit-il être ancré
dans la vie citoyenne voire
politique ? Est-il chrétien
seulement à l'église ?
O
n n’est pas chrétien seulement
à l’église, d’ailleurs, la doctrine
sociale de l’Église (DSE) invite
tout un chacun à agir dans différents
domaines de la vie : social, politique,
culturel et sportif. Beaucoup de
dirigeants actuels, évoluant dans ces
milieux, ont reçu une formation soit
dans l’action catholique (voir, juger,
agir) soit au contact d’hommes et de
femmes qui ont marqué leur jeunesse.
Le chrétien ne doit pas rester inactif
ni muet quand il s’agit de la politique.
Quand il ne s’y intéresse pas, ne s’y
implique pas (en étant encarté ou pas)
ou ne se déplace pas au moment des
consultations électorales, il laisse la
place à d’autres. Il ne se retrouve pas,
alors, dans le programme appliqué
puisqu’il ne s’est pas prononcé.
e Le chrétien est-il engagé dans la
vie sociale, politique ? Avons-
nous des retours sur cela ?
La foi en Jésus- Christ pousse
les chrétiens à se lancer, avec un
engagement toujours renouvelé, dans
la construction d'une culture sociale
et politique. L'engagement social et
politique des catholiques n'est jamais
limité à la seule transformation des
structures. Il est basé sur une culture
ouverte aux exigences dérivant de la
foi et de la morale, dont il rend compte,
en faisant le fondement et l'objectif de
projets concrets.
En Martinique, beaucoup de femmes
et d’hommes chrétiens se sont engagés
dans le monde politique avec des
fortunes diverses. Des partis politiques
à consonance chrétienne ont vu le jour,
tant dans la Caraïbe, particulièrement
dans les pays anglophones, qu’en
France hexagonale et en Europe.
Malheureusement, certaines fois la
notion du bien commun ne se retrouve
pas dans leur programme. Leur façon
de faire, une fois élus, n’est pas
satisfaisante, probablement par ce
qu’ils ne sont pas bien entourés.
Comment faire pour l'intéres-
ser ? Alors qu'il y a un désin-
térêt général notoire.
C’est pourquoi, je suis convaincu que :
la connaissance de Jésus-Christ éclaire
notre vision de l’homme et de la culture.
L’Église est dépositaire d’une parole
sur les questions de société. La Doctrine
Sociale est une partie intégrale de la
mission d’évangélisation de l’Église.
Aussi, s’impliquer en politique est une
obligation pour le chrétien. Si un chrétien
n’interpelle pas, ne bouscule pas les idées
reçues à notre époque, ce n’est pas un
chrétien.
q Pouvons-nous parler de pratique
chrétienne de la politique ?
Une pratique chrétienne de la politique
exige de construire un avenir durable
en intensifiant nos efforts pour éliminer
l'extrême pauvreté et la discrimination
sociale. Ceci afin que chacun puisse
exercer pleinement ses droits humains
fondamentaux. La pleine participation
des personnes vivant dans la pauvreté,
aux prises de décisions qui affectent leurs
vies et leurs communautés, doit être au
centre des politiques et des stratégies
visant à bâtir avec elles un avenir
durable. De cette façon, nous pourrons
garantir que notre planète et nos sociétés
humaines répondront aux besoins et aux
aspirations de tous - et non pas seulement
à celles de quelques privilégiés - cela
dans le souci des générations actuelles
et futures.
Propos recueillis par Nicole Chésimar■
?
Question
AN TJÈ
LÉGLIZ-LA
Chrétien et politique
‘‘

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ÉGLISE EN MARTINIQUE du 6 octobre 2024 – n° 686 19
Agenda de l’Archevêque
Dimanche 6 octobre :
• 8h30 : Messe avec la Pastorale familiale
chrétienne à la paroisse des Anses d’Arlet
• Messe avec le Tiers Ordre Franciscain
Mercredi 9 octobre :
• Rencontre avec les confirmands des paroisses
de Rivière-Salée et de Saint-Christophe
Du 12 au 18 octobre :
• Session de théologie fondamentale à l’Institut
Gaston Jean-Michel
Dimanche 13 octobre :
• 7h : Messe d’installation du curé de la paroisse
de Balata
• 10h : Messe d’installation du curé de la cathédrale Saint-
Louis
• 17h30 : Vêpres solennelles à la cathédrale Saint-
Louis
Mercredi 16 octobre :
• Rencontre avec les confirmands de la paroisse de
Redoute et de l’établissement de l’AMEP
Samedi 19 octobre :
• Rencontre avec les jeunes de la retraite vocationnelle au
Foyer Dominique Savio
• Réunion de l’Équipe de Communication Diocésaine
Dimanche 20 octobre :
• 8h : Messe à la paroisse des Terres-Sainville
• 17h30 : Vêpres à la paroisse des Terres-Sainville
ASSOCIATION DIOCÉSAINE DE MARTINIQUE
Service legs et donations
Archevêché de Fort-de-France - 5-7, rue du Révérend Père Pinchon
BP 586 - 97207 FORT DE FRANCE CEDEX
Téléphone : 06 96 310 333 - E-mail : michel.pouch@wanadoo.fr
oui, je souhaite recevoir en toute confidentialité votre brochure pour m’informer
sur les possibilités de legs, donations et assurances-vie à l’Association Diocésaine.
oui,je souhaite être contacté pour un rendez-vous au Service des legs et
donations ou à mon domicile.
LÉGUEZ
à l’Église catholique
L’espérance en héritage
DEMANDE D’INFORMATIONS
sans engagement de votre part
Mes coordonnées ❏Mme ❏Melle ❏M.
Nom Prénom
Adresse
Code postal
Ville Téléphone
E-mail
Paroisse
(facultatif)
POUR L’ARCHEVÊCHÉ DE MARTINIQUE
99.5 - 101.3 et105.1 MHz
www.radiosaintlouis.com
Radio Saint-Louis, Rue Georges-Zaïre, ZAC Rivière Roche, 97200 Fort de France
Tél. : 05 96 71 86 04 - Fax : 05 96 71 86 05 - Courriel : radio-saint-louis@orange.fr
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