14-35 ans, les 25 et 26 octobre. Ma paroisse m’avait inscrit d’office, alors me voilà en route vers
la Ferme Perrine, persuadé de vivre une journée pleine de messes.
Mais, à la descente du bus : surprise ! Des bénévoles souriants, un spot « instagrammable », du maquillage, l’odeur des crêpes et des burgers… Une ambiance inattendue. La journée démarre avec un groupe de jeunes musiciens du Chemin Neuf, capables de dérider même les plus réservés : une vraie vague d’énergie qui gagne tout le monde.
Puis arrive Monseigneur Macaire. Pas d’homélie formelle : il nous parle simplement, nous encourage à être des « influenceurs ». Il répond à toutes nos questions, même les plus osées, avec bienveillance. L’animation se poursuit avec Sarah, très à l’aise, puis des jeux, des sketches de la Caravane de l’Espoir, drôles mais porteurs de sens. Entre deux rires, certains allaient discrètement se confesser. Les bénévoles, infatigables, étaient heureux de donner de leur temps.
Les témoignages m’ont marqué : des personnes ordinaires racontant comment Dieu avait transformé leur vie. Leurs histoires faisaient écho en moi. Et puis l’adoration… un silence profond, une paix palpable, authentique. Rien de forcé.
Comme j’avais 18 ans, j’y suis retourné le lendemain. Cette fois, les 18-35 ans : aucun groupe imposé, juste des jeunes venus par envie. La louange était encore plus libre, certains dansaient dans les allées. Les jeunes de Foi et Lumière illuminaient littéralement l’assemblée. Loin, très loin de l’idée poussiéreuse qu’on peut se faire de l’Église.
La messe fut d’une intensité rare. À l’adoration, j’avais l’impression que chacun dialoguait silencieusement avec Dieu. J’ai découvert aussi des stands d’associations et d’artisans dont les talents servaient Dieu, ce qui m’a fait réfléchir aux miens.
J’ai compris alors pourquoi « WEDJ » : ce n’était pas un simple week-end, mais une tornade intérieure qui remet tout à sa juste place. J’ai laissé tomber mon masque quelque part entre rires, prières et confessions. Je suis reparti différent, convaincu d’une chose : Dieu existe, Il nous aime et Il compte sur nous.
Si on me demande : « C’était comment ? » Je réponds : « Ça ne s’explique pas, ça se vit. La prochaine fois, viens ! » Finalement… heureusement que je suis venu.
Nina Brador , Chargée de communication Pastorale Diocésaine des Jeunes
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