Mais les choses changent ! Cette année 2019, les familles vont inviter d’autres familles ! Ce ne sont pas des affiches ou des annonces à la messe qui vont toucher ces frères et sœurs dont les enfants ou les filleuls sont au catéchisme, mais qui ne fréquentent pas vraiment l’Eglise : Ce seront des invitations personnelles, les yeux dans les yeux !
Eccclesia’M 2020 ! a lancé notre famille diocésaine sur des sentiers missionnaires que nous ne soupçonnions pas : accueil dans les paroisses, Mission Étudiante, dialogue avec la société et le monde politique, accueil spirituel de Padre Pio, et aujourd’hui, avec la Pentecôte des Familles, ce sont les catéchistes qui entrent dans la mission… quelle joie !
Pour féliciter les catéchistes et leur montrer combien je vois les fruits de leur ministère, j’aimerais vous faire lire cette lettre d’une confirmande que j’ai reçue dernièrement :
Monseigneur,
Je vous écris aujourd’hui, c’est pour vous demander le sacrement de confirmation. Car je me sens prête et je me sens capable. Ma vie personnelle avec Jésus se résume en quelques mots : parfois de l’amour, parfois de la peine, parfois de la peur, parfois de la haine, parfois de la joie… mais toujours de l’espoir ! L’espoir de croire ! Jésus et moi, nous sommes si proches et si éloignés à la fois. Mais je sais qu’Il ne me tourne jamais le dos. (C’est moi qui le fais parfois). J’ai perdu beaucoup de choses et j’en ai gagné tout autant… mais il y a une chose dont je suis sûre, c’est que Jésus était toujours avec moi.
Parfois je crois, parfois je ne crois pas… je ne peux pas m’empêcher de douter. Mais je sais que je crois au fond de moi. Il y a beaucoup trop de pensées qui s’entrechoquent dans ma tête, mais il y en a une qui persiste : JESUS M’AIME ! Moi je le sais, je le sens. Je vis ma foi chaque jour différemment : souvent elle est hésitante, fragile, mais il y a des instants où je suis plus sûre que jamais. Ces instants sont forts et parlants. Alors je m’exprime pour dire ce qu’il me semble avoir dit.
La peur ne tient pas devant Dieu. Ce sera à SON appel que je répondrai quand on dira mon nom le fameux jour (de ma confirmation). Je n’ai pas peur et j’en suis fière. Je suis fière de dire que je suis prête à devenir autonome dans ma foi.
Après la confirmation, je compte être différente… enfin pas vraiment, car je veux rester celle que je suis. Je compte aimer Dieu, Jésus, mon prochain. Je compte garder le sourire, apprécier d’avoir eu la chance de connaître Jésus. Je dirais peut-être au monde entier toutes les merveilles que Dieu a faites. Je voudrais aider les opprimés et les pauvres. Et si c’est vrai que qui croit en Dieu peut déplacer les montagnes, alors j’en déplacerai les plus grandes et les plus infranchissables.
J’ai entendu des gens dire qu’en sortant de l’église, ils se sont sentis comme des chrétiens accomplis… Alors moi aussi, je veux être sûre de ma foi et croire en toutes circonstances. Je le veux de tout mon cœur, de toute mon âme, et en cet instant plus que tout !
Cette lettre, qui devrait motiver même les plus découragés d’entre nous, nous révèle que l’Esprit souffle chez nos jeunes. Ce qu’ils attendent de leur Eglise : non pas de la timidité, ni un Évangile au rabais, mais de l’AUDACE !
SI I BEL, DI I BEL !
+ fr. David Macaire
Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France
Mais les choses changent ! Cette année 2019, les familles vont inviter d’autres familles ! Ce ne sont pas des affiches ou des annonces à la messe qui vont toucher ces frères et sœurs dont les enfants ou les filleuls sont au catéchisme, mais qui ne fréquentent pas vraiment l’Eglise : Ce seront des invitations personnelles, les yeux dans les yeux !
Eccclesia’M 2020 ! a lancé notre famille diocésaine sur des sentiers missionnaires que nous ne soupçonnions pas : accueil dans les paroisses, Mission Étudiante, dialogue avec la société et le monde politique, accueil spirituel de Padre Pio, et aujourd’hui, avec la Pentecôte des Familles, ce sont les catéchistes qui entrent dans la mission… quelle joie !
Pour féliciter les catéchistes et leur montrer combien je vois les fruits de leur ministère, j’aimerais vous faire lire cette lettre d’une confirmande que j’ai reçue dernièrement :
Monseigneur,
Je vous écris aujourd’hui, c’est pour vous demander le sacrement de confirmation. Car je me sens prête et je me sens capable. Ma vie personnelle avec Jésus se résume en quelques mots : parfois de l’amour, parfois de la peine, parfois de la peur, parfois de la haine, parfois de la joie… mais toujours de l’espoir ! L’espoir de croire ! Jésus et moi, nous sommes si proches et si éloignés à la fois. Mais je sais qu’Il ne me tourne jamais le dos. (C’est moi qui le fais parfois). J’ai perdu beaucoup de choses et j’en ai gagné tout autant… mais il y a une chose dont je suis sûre, c’est que Jésus était toujours avec moi.
Parfois je crois, parfois je ne crois pas… je ne peux pas m’empêcher de douter. Mais je sais que je crois au fond de moi. Il y a beaucoup trop de pensées qui s’entrechoquent dans ma tête, mais il y en a une qui persiste : JESUS M’AIME ! Moi je le sais, je le sens. Je vis ma foi chaque jour différemment : souvent elle est hésitante, fragile, mais il y a des instants où je suis plus sûre que jamais. Ces instants sont forts et parlants. Alors je m’exprime pour dire ce qu’il me semble avoir dit.
La peur ne tient pas devant Dieu. Ce sera à SON appel que je répondrai quand on dira mon nom le fameux jour (de ma confirmation). Je n’ai pas peur et j’en suis fière. Je suis fière de dire que je suis prête à devenir autonome dans ma foi.
Après la confirmation, je compte être différente… enfin pas vraiment, car je veux rester celle que je suis. Je compte aimer Dieu, Jésus, mon prochain. Je compte garder le sourire, apprécier d’avoir eu la chance de connaître Jésus. Je dirais peut-être au monde entier toutes les merveilles que Dieu a faites. Je voudrais aider les opprimés et les pauvres. Et si c’est vrai que qui croit en Dieu peut déplacer les montagnes, alors j’en déplacerai les plus grandes et les plus infranchissables.
J’ai entendu des gens dire qu’en sortant de l’église, ils se sont sentis comme des chrétiens accomplis… Alors moi aussi, je veux être sûre de ma foi et croire en toutes circonstances. Je le veux de tout mon cœur, de toute mon âme, et en cet instant plus que tout !
Cette lettre, qui devrait motiver même les plus découragés d’entre nous, nous révèle que l’Esprit souffle chez nos jeunes. Ce qu’ils attendent de leur Eglise : non pas de la timidité, ni un Évangile au rabais, mais de l’AUDACE !
SI I BEL, DI I BEL !
+ fr. David Macaire
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