Il peut le faire !!


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vendredi 22 juin 2018
Diocèse de Martinique

Elle est longue, très longue, la liste des problèmes de notre pays. Plus que « longue », elle est profonde ! Elle étend ses racines loin dans notre histoire, loin dans les continents d’où viennent nos ancêtres, loin dans les cultures qui se mélangent en la nôtre, loin dans nos relations, loin dans nos familles, et, pour tout dire, loin dans nos cœurs…

La profondeur et les entrelacs de nos blessures neuves ou anciennes semblent insolubles pour beaucoup. A vue humaine, c’est vrai : aucune science, aucune politique, aucun miracle économique, aucune manne financière, aucun État-providence, aucun gourou ni aucun leader, aucune victoire, aucune nouvelle thérapie ni aucune religion inédite ne pourra guérir ces plaies qui se rouvrent à tout instant et en toutes occasions.

« J’ai cherché, cherché, personne, personne, j’ai tourné en « won », personne, personne, j’ai fouyé, fouyé ééé, il n’y a vraiment personne… ». Alors, que faire !? La détresse a-t-elle le dernier mot !?

La question n’est pas nouvelle, c’est celle de beaucoup de peuples, surtout le Peuple de la Bible : dans l’Ancien (« beaucoup disent : "Qui nous fera voir le bonheur ?" » Ps 4,7) comme dans le Nouveau Testament (« Seigneur à qui irons-nous ? » Jn 6,68). La réponse est simple : seule la force divine peut nous sauver des fers et des vieux démons qui continueront longtemps, sinon, à nous meurtrir.

Ainsi, une « litanie de la confiance » monte en mon cœur de pasteur. Une conviction théologale que la Puissance de notre Dieu, méprisée par beaucoup, n’est pas encore suffisamment invoquée en ce pays. Une certitude que, malgré la schizophrénie des brebis qui ne recourent au Bon Berger que pour guérir leurs petits bobos et qui le laissent au bercail pour courir sans lui dans ce monde carnivore, Il peut partir à leur recherche et les ramener sur ses épaules. Une ambition de prier pour une Martinique-nouvel-Israël, un peuple qui, ni par puissance ni par force, mais par l’Esprit du Seigneur, traverse la Mer Rouge, l’emporte sur l’Égypte et Amalec et qui, malgré ses sacrifices imbéciles aux veaux d’or, se laisse finalement guider par la loi de Dieu.

Calmer les paniques : JESUS PEUT LE FAIRE !

Consoler les victimes : JESUS PEUT LE FAIRE !

Surmonter sargasses, lahars, chlordécone, séismes, cyclones et brume de sable : JESUS PEUT LE FAIRE !

Redresser nos institutions : JESUS PEUT LE FAIRE !

Apaiser notre monde politique : JESUS PEUT LE FAIRE !

Redonner le sourire à nos anciens : JESUS PEUT LE FAIRE !

Rétablir l’esprit de solidarité : JESUS PEUT LE FAIRE !

Donner à chacun d’exercer ses talents dans des métiers utiles : JESUS PEUT LE FAIRE !

Réparer les fractures sociales : JESUS PEUT LE FAIRE !

Purifier et redonner espoir à notre jeunesse : JESUS PEUT LE FAIRE !

Réconcilier les Martiniquais : JESUS PEUT LE FAIRE !

Briser les chaînes de nos familles : JESUS PEUT LE FAIRE !

Stopper les avortements, les divorces et les débauches : JESUS PEUT LE FAIRE !

Balayer la violence et les trafics : JESUS PEUT LE FAIRE !

Convertir les hommes pervertis et rendre la joie aux femmes : JESUS PEUT LE FAIRE !

Réunir les couples divisés : JESUS PEUT LE FAIRE !

Appeler des prêtres et des consacrés en grand nombre : JESUS PEUT LE FAIRE !

Chasser les démons : JESUS PEUT LE FAIRE !

Nous faire entrer dans la vie éternelle : JESUS PEUT LE FAIRE !

IL PEUT LE FAIRE ! Mais il ne le fera pas par magie. Nulle grâce ne tombera sur un peuple qui s’en remet davantage au loto ou à l’État qu’au Dieu qui l’a libéré de l’esclavage ! Il faudra poser des ACTES de FOI, d’ESPERANCE et de CHARITE.

La proclamation d’une « année de guérison » pour sanctifier nos âmes et délivrer de l’ennemi les familles, les paroisses, les jeunes, la société sera peut-être bienvenue !? Vous ne pensez pas !?

+ Fr David Macaire

Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France

La profondeur et les entrelacs de nos blessures neuves ou anciennes semblent insolubles pour beaucoup. A vue humaine, c’est vrai : aucune science, aucune politique, aucun miracle économique, aucune manne financière, aucun État-providence, aucun gourou ni aucun leader, aucune victoire, aucune nouvelle thérapie ni aucune religion inédite ne pourra guérir ces plaies qui se rouvrent à tout instant et en toutes occasions.

« J’ai cherché, cherché, personne, personne, j’ai tourné en « won », personne, personne, j’ai fouyé, fouyé ééé, il n’y a vraiment personne… ». Alors, que faire !? La détresse a-t-elle le dernier mot !?

La question n’est pas nouvelle, c’est celle de beaucoup de peuples, surtout le Peuple de la Bible : dans l’Ancien (« beaucoup disent : "Qui nous fera voir le bonheur ?" » Ps 4,7) comme dans le Nouveau Testament (« Seigneur à qui irons-nous ? » Jn 6,68). La réponse est simple : seule la force divine peut nous sauver des fers et des vieux démons qui continueront longtemps, sinon, à nous meurtrir.

Ainsi, une « litanie de la confiance » monte en mon cœur de pasteur. Une conviction théologale que la Puissance de notre Dieu, méprisée par beaucoup, n’est pas encore suffisamment invoquée en ce pays. Une certitude que, malgré la schizophrénie des brebis qui ne recourent au Bon Berger que pour guérir leurs petits bobos et qui le laissent au bercail pour courir sans lui dans ce monde carnivore, Il peut partir à leur recherche et les ramener sur ses épaules. Une ambition de prier pour une Martinique-nouvel-Israël, un peuple qui, ni par puissance ni par force, mais par l’Esprit du Seigneur, traverse la Mer Rouge, l’emporte sur l’Égypte et Amalec et qui, malgré ses sacrifices imbéciles aux veaux d’or, se laisse finalement guider par la loi de Dieu.

Calmer les paniques : JESUS PEUT LE FAIRE !

Consoler les victimes : JESUS PEUT LE FAIRE !

Surmonter sargasses, lahars, chlordécone, séismes, cyclones et brume de sable : JESUS PEUT LE FAIRE !

Redresser nos institutions : JESUS PEUT LE FAIRE !

Apaiser notre monde politique : JESUS PEUT LE FAIRE !

Redonner le sourire à nos anciens : JESUS PEUT LE FAIRE !

Rétablir l’esprit de solidarité : JESUS PEUT LE FAIRE !

Donner à chacun d’exercer ses talents dans des métiers utiles : JESUS PEUT LE FAIRE !

Réparer les fractures sociales : JESUS PEUT LE FAIRE !

Purifier et redonner espoir à notre jeunesse : JESUS PEUT LE FAIRE !

Réconcilier les Martiniquais : JESUS PEUT LE FAIRE !

Briser les chaînes de nos familles : JESUS PEUT LE FAIRE !

Stopper les avortements, les divorces et les débauches : JESUS PEUT LE FAIRE !

Balayer la violence et les trafics : JESUS PEUT LE FAIRE !

Convertir les hommes pervertis et rendre la joie aux femmes : JESUS PEUT LE FAIRE !

Réunir les couples divisés : JESUS PEUT LE FAIRE !

Appeler des prêtres et des consacrés en grand nombre : JESUS PEUT LE FAIRE !

Chasser les démons : JESUS PEUT LE FAIRE !

Nous faire entrer dans la vie éternelle : JESUS PEUT LE FAIRE !

IL PEUT LE FAIRE ! Mais il ne le fera pas par magie. Nulle grâce ne tombera sur un peuple qui s’en remet davantage au loto ou à l’État qu’au Dieu qui l’a libéré de l’esclavage ! Il faudra poser des ACTES de FOI, d’ESPERANCE et de CHARITE.

La proclamation d’une « année de guérison » pour sanctifier nos âmes et délivrer de l’ennemi les familles, les paroisses, les jeunes, la société sera peut-être bienvenue !? Vous ne pensez pas !?

+ Fr David Macaire

Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France

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