J’ai constaté le même phénomène chez certains catholiques qui se comportent comme des « delicatissima » de la Foi. En effet, confrontés à d’autres façons de penser, sous prétexte d’ouverture d’esprit, de délicatesse, de grandeur d’âme, ils jouent au maillon faible et mettent au second plan les convictions morales, les traditions bimillénaires, les pratiques ancestrales et les dogmes de l’Eglise ! Ils vont même jusqu’à capituler et adopter les gènes spirituels des autres. Ainsi, lors de rencontres interreligieuses, de débats publics et même dans les couples, on a l’impression que c’est toujours la vraie foi qui se dilue…
Une famille catholique avait une fille et deux fils, tous les trois « élevés dans la religion ». Les parents étaient fiers de voir leurs enfants pratiquants, se montrant, jusqu’à l’âge adulte, « bons catholiques ». Le premier fils se fiança à une chrétienne évangélique. Mais, pour faire plaisir à sa fiancée et sous la pression de sa belle-famille, il abandonna l’Eglise pour la salle de prière. Le deuxième fils rencontra une fille musulmane. Il était impensable pour elle que son mari ne soit pas de sa religion. Alors il embrassa l’Islam ! La fille, enfin, rencontra, après plusieurs échecs, un garçon charmant et intelligent, mais qui rejetait l’Eglise… Elle tomba enceinte, se pacsa avec son copain et ne remit plus les pieds à la messe… Au final, aucun petit-enfant, issu de grands-parents et de parents catholiques, ne sera baptisé !
Voilà le résultat du complexe de l’Iguana-Delicatissima chez les catholiques : la vraie foi, à force de se diluer, finit par disparaître et ne laisser place qu’aux esprits sectaires.
Les catholiques ne sont pas fermés, ils s’ouvrent aux autres. C’est bien ! La foi catholique reconnaît tout ce qu’il y a de bon et de vrai dans les autres religions, les idéologies et surtout les personnes. C’est normal ! Mais on ne peut aller jusqu’à trahir sa tradition et son Dieu ! En ne voulant voir que le côté positif des autres, on finit par relativiser sa foi et par apostasier avec bonne conscience. Or l’apostasie est un péché mortel, quelles qu’en soient les raisons !
La charité suprême de la Vérité consiste à annoncer la vraie foi à ceux qui l’ignorent, en particulier à nos proches. Peut-on supporter, soi-disant par amour ou par respect humain, que l’autre ignore les moyens de salut que le Seigneur a conférés à l’Eglise Catholique ? ! Inversement, peut-on croire en l’amour d’une personne qui ne respecte pas votre foi et votre pratique et refuse que vos enfants soient élevés dans cette même foi ?
Par amour, au contraire, un fidèle catholique ne cède pas aux « Iguanas-Iguana », mais, dans un dialogue ouvert et respectueux, il reste Catholique malgré tout !
+ Fr. David Macaire
Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France
J’ai constaté le même phénomène chez certains catholiques qui se comportent comme des « delicatissima » de la Foi. En effet, confrontés à d’autres façons de penser, sous prétexte d’ouverture d’esprit, de délicatesse, de grandeur d’âme, ils jouent au maillon faible et mettent au second plan les convictions morales, les traditions bimillénaires, les pratiques ancestrales et les dogmes de l’Eglise ! Ils vont même jusqu’à capituler et adopter les gènes spirituels des autres. Ainsi, lors de rencontres interreligieuses, de débats publics et même dans les couples, on a l’impression que c’est toujours la vraie foi qui se dilue…
Une famille catholique avait une fille et deux fils, tous les trois « élevés dans la religion ». Les parents étaient fiers de voir leurs enfants pratiquants, se montrant, jusqu’à l’âge adulte, « bons catholiques ». Le premier fils se fiança à une chrétienne évangélique. Mais, pour faire plaisir à sa fiancée et sous la pression de sa belle-famille, il abandonna l’Eglise pour la salle de prière. Le deuxième fils rencontra une fille musulmane. Il était impensable pour elle que son mari ne soit pas de sa religion. Alors il embrassa l’Islam ! La fille, enfin, rencontra, après plusieurs échecs, un garçon charmant et intelligent, mais qui rejetait l’Eglise… Elle tomba enceinte, se pacsa avec son copain et ne remit plus les pieds à la messe… Au final, aucun petit-enfant, issu de grands-parents et de parents catholiques, ne sera baptisé !
Voilà le résultat du complexe de l’Iguana-Delicatissima chez les catholiques : la vraie foi, à force de se diluer, finit par disparaître et ne laisser place qu’aux esprits sectaires.
Les catholiques ne sont pas fermés, ils s’ouvrent aux autres. C’est bien ! La foi catholique reconnaît tout ce qu’il y a de bon et de vrai dans les autres religions, les idéologies et surtout les personnes. C’est normal ! Mais on ne peut aller jusqu’à trahir sa tradition et son Dieu ! En ne voulant voir que le côté positif des autres, on finit par relativiser sa foi et par apostasier avec bonne conscience. Or l’apostasie est un péché mortel, quelles qu’en soient les raisons !
La charité suprême de la Vérité consiste à annoncer la vraie foi à ceux qui l’ignorent, en particulier à nos proches. Peut-on supporter, soi-disant par amour ou par respect humain, que l’autre ignore les moyens de salut que le Seigneur a conférés à l’Eglise Catholique ? ! Inversement, peut-on croire en l’amour d’une personne qui ne respecte pas votre foi et votre pratique et refuse que vos enfants soient élevés dans cette même foi ?
Par amour, au contraire, un fidèle catholique ne cède pas aux « Iguanas-Iguana », mais, dans un dialogue ouvert et respectueux, il reste Catholique malgré tout !
+ Fr. David Macaire
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