Et pourtant, en cette période anniversaire de l’ordination épiscopale, quand on regarde cette année passée, on a l’impression que le temps s’est en partie arrêté, que le Dimanche de la Divine Miséricorde 2015 n’a pas connu de fin ! D’aucuns diront que le temps a passé vite, très vite, que c’était hier et que, comme tout fait historique émouvant, il est normal qu’il reste présent à nos mémoires. Mais il y a autre chose : ce rendez-vous qui a rassemblé la Martinique il y a un an au stade de Dillon n’est pas « retombé », ni dans nos cœurs, ni dans l’Eglise, ni dans le monde, ni dans les médias. La joie de cette journée mémorable que nous avions appelée « la fête de la Miséricorde » n’a pas disparu, elle se poursuit et même prend racine dans le cœur de beaucoup. Comment et pourquoi !?
En réalité, il ne s’agissait pas seulement d’un évènement historique, mais d’un événement spirituel, une manifestation au sens le plus fort de l’amour de Dieu envers nous. Un rendez-vous entre Dieu et un peuple. Et ni Lui ni nous n’avons raté le rendez-vous ! Nous étions là, Lui aussi. Nous restons là et Lui aussi. Aux yeux du Seigneur, mille ans sont comme le jour d’hier qui passe, comme une veille dans la nuit (Ps 90,4). C’est pourquoi il nous a donné de vivre une année de grâce, comme un moment unique qui recouvre le temps qui passe. Les visites, les rencontres, les jubilés, la Vierge Pèlerine, les bénédictions… personne, ou presque, n’a raté le rendez-vous et les grâces que le Seigneur nous a données et nous donne encore. De tout cela, très chers, l’évêque n’est pas l’acteur ; par contre, il en est le spectateur privilégié. Spectateur et donc témoin !
Il faut donc que je vous dise ce que je vois depuis ma cathèdre. Ce que j’observe, c’est que nous commençons à vivre en Eglise une effusion de l’Esprit de Miséricorde, prémices d’une véritable Pentecôte qui est en train de se mettre en route dans le diocèse : des personnes éloignées de l’Eglise reviennent, les confessionnaux se remplissent, des communautés et des mouvements progressent dans l’esprit missionnaire, des paroisses s’apprêtent à devenir de véritables familles aux bras grands ouverts, des parents et éducateurs font le choix d’encourager les jeunes, des anciens louent de bon cœur, des prêtres sont fiers de leurs paroissiens, des hommes eux-mêmes se lèvent, des garçons reçoivent l’appel de Dieu au sacerdoce, des jeunes ont compris qu’ils sont attendus, des femmes accueillent, malgré tant de blessures, l’amour du Seigneur et tournent leur cœur vers la louange…
En Vérité, le Seigneur qui ne peut ni se tromper ni nous tromper nous avait annoncé une année de grâce et de bienfaits. Il nous l’a offerte, nous l’avons reçue… et cela ne fait que commencer !
+ David Macaire
Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France
Et pourtant, en cette période anniversaire de l’ordination épiscopale, quand on regarde cette année passée, on a l’impression que le temps s’est en partie arrêté, que le Dimanche de la Divine Miséricorde 2015 n’a pas connu de fin ! D’aucuns diront que le temps a passé vite, très vite, que c’était hier et que, comme tout fait historique émouvant, il est normal qu’il reste présent à nos mémoires. Mais il y a autre chose : ce rendez-vous qui a rassemblé la Martinique il y a un an au stade de Dillon n’est pas « retombé », ni dans nos cœurs, ni dans l’Eglise, ni dans le monde, ni dans les médias. La joie de cette journée mémorable que nous avions appelée « la fête de la Miséricorde » n’a pas disparu, elle se poursuit et même prend racine dans le cœur de beaucoup. Comment et pourquoi !?
En réalité, il ne s’agissait pas seulement d’un évènement historique, mais d’un événement spirituel, une manifestation au sens le plus fort de l’amour de Dieu envers nous. Un rendez-vous entre Dieu et un peuple. Et ni Lui ni nous n’avons raté le rendez-vous ! Nous étions là, Lui aussi. Nous restons là et Lui aussi. Aux yeux du Seigneur, mille ans sont comme le jour d’hier qui passe, comme une veille dans la nuit (Ps 90,4). C’est pourquoi il nous a donné de vivre une année de grâce, comme un moment unique qui recouvre le temps qui passe. Les visites, les rencontres, les jubilés, la Vierge Pèlerine, les bénédictions… personne, ou presque, n’a raté le rendez-vous et les grâces que le Seigneur nous a données et nous donne encore. De tout cela, très chers, l’évêque n’est pas l’acteur ; par contre, il en est le spectateur privilégié. Spectateur et donc témoin !
Il faut donc que je vous dise ce que je vois depuis ma cathèdre. Ce que j’observe, c’est que nous commençons à vivre en Eglise une effusion de l’Esprit de Miséricorde, prémices d’une véritable Pentecôte qui est en train de se mettre en route dans le diocèse : des personnes éloignées de l’Eglise reviennent, les confessionnaux se remplissent, des communautés et des mouvements progressent dans l’esprit missionnaire, des paroisses s’apprêtent à devenir de véritables familles aux bras grands ouverts, des parents et éducateurs font le choix d’encourager les jeunes, des anciens louent de bon cœur, des prêtres sont fiers de leurs paroissiens, des hommes eux-mêmes se lèvent, des garçons reçoivent l’appel de Dieu au sacerdoce, des jeunes ont compris qu’ils sont attendus, des femmes accueillent, malgré tant de blessures, l’amour du Seigneur et tournent leur cœur vers la louange…
En Vérité, le Seigneur qui ne peut ni se tromper ni nous tromper nous avait annoncé une année de grâce et de bienfaits. Il nous l’a offerte, nous l’avons reçue… et cela ne fait que commencer !
+ David Macaire
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