Ils ne le savaient pas, mais ils avaient rendez-vous ! Ce genre de rendez-vous qu’il ne faut pas rater ; ces rendez-vous qui peuvent changer une vie. Un rendez -vous d’amour en fait. Mieux encore, le rendez-vous de la Vie ! Non, ce n’est par hasard, « com’ça », « parce que ça devait arriver » que nos futurs baptisés de Pâques ont rencontré Jésus sur leur chemin. Ce n’est pas, comme disent les philosophes « une rencontre fortuite au croisement de deux chaînes de causalité » … Ce rendez-vous a été voulu, programmé, attendu par le Christ « selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu ». Même chose pour la rencontre de Simon de Cyrène sur le chemin de croix, du centurion au pied de la croix ou encore avec Marie-Madeleine, ou plus tard le rendez-vous avec Thomas ou celui sur les bords du lac de Galilée… Tout cela est bien évidemment programmé par le Seigneur. Tout était prévu !
Vous ne le savez peut-être pas, mais vous aussi avez rendez-vous ! C’est un rendez-vous fixé « que Dieu avait désigné d’avance, dès avant la fondation du monde ». Les échecs et les terreurs de ce monde nous font fuir par tous les moyens dans un état de tristesse désespéré, même sous le soleil des Antilles. Mais Jésus nous donne rendez-vous dans nos propres vies, même dans nos souffrances et nos péchés. Sa Parole éternelle, si différente, domine par sa douceur et sa fermeté sur le bavardage assourdissant qui nous entoure. Les Saintes Écritures illuminent notre histoire et nos vies d’homme. La divine liturgie nous fait vivre « pour de vrai » les mystères du Salut et toucher les grâces du ciel. Plus précisément, ce mystérieux rendez-vous avec le Sauveur qui accompli « tout ce que les prophètes ont dit ». C’est celui de la messe, et toute la Semaine Sainte nous y conduit.
Mais allons plus loin ! Le monde ne le sait pas, mais lui aussi a rendez-vous. Le jour de ma profession de foi, les Soeurs dominicaines de la Délivrande nous avaient fait chanter « Sur les routes des hommes, le Seigneur nous attend pour bâtir son royaume de Justice et d’amour ». Jésus a voulu que l’humanité ait avec Lui comme un rendez-vous permanent. Ce rendezvous s’appelle l’Église. D’ailleurs, le mot « rendez-vous » est une heureuse traduction du mot « Ecclesia », une convocation : le rendez-vous entre les hommes et Dieu… C’est nous !
La communauté que nous formons, qui se recompose, se purifie et se renouvelle de jour en jour, chaque Carême, chaque Semaine Sainte, chaque Pâques, est le rendez-vous que Dieu donne à l’humanité tout entière de génération en génération.
Ce n’est pas rien ! C’est une mission impérieuse personnelle et communautaire à laquelle les célébrations de Pâques nous préparent : Tout d’abord souffrir (Si nous souffrons avec Lui, avec Lui nous règnerons (2 Tm 2,12), puis mourir avec le Christ au Calvaire (si nous mourons avec Lui avec Lui nous vivrons (2 Tm 2,11)… Lui offrir nos souffrances, nos deuils (le Carême et la Semaine Sainte nous y aident !) Ensuite se préparer à ressusciter avec Lui (c’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés (Gal 5,1) : ne pas rester accrocher à nos idoles, à nos péchés, nos soucis et se laisser délivrer de tout mal par sa puissance. Enfin, rejoindre humblement le chemin des hommes, ou comme dit le pape François : « ôter nos sandales devant la terre sacrée de l’autre », saisir ce rendez-vous informel « en tout lieu : dans la rue, sur la place, au travail, en chemin comprenant : ❶ un dialogue personnel, ❷ la présentation de la Parole, ❸ une attitude humble ».
Voilà comment « Montrer Jésus partout en Martinique et au-delà, personnellement et en Église ! »
+ Fr David Macaire, Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France
Ils ne le savaient pas, mais ils avaient rendez-vous ! Ce genre de rendez-vous qu’il ne faut pas rater ; ces rendez-vous qui peuvent changer une vie. Un rendez -vous d’amour en fait. Mieux encore, le rendez-vous de la Vie ! Non, ce n’est par hasard, « com’ça », « parce que ça devait arriver » que nos futurs baptisés de Pâques ont rencontré Jésus sur leur chemin. Ce n’est pas, comme disent les philosophes « une rencontre fortuite au croisement de deux chaînes de causalité » … Ce rendez-vous a été voulu, programmé, attendu par le Christ « selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu ». Même chose pour la rencontre de Simon de Cyrène sur le chemin de croix, du centurion au pied de la croix ou encore avec Marie-Madeleine, ou plus tard le rendez-vous avec Thomas ou celui sur les bords du lac de Galilée… Tout cela est bien évidemment programmé par le Seigneur. Tout était prévu !
Vous ne le savez peut-être pas, mais vous aussi avez rendez-vous ! C’est un rendez-vous fixé « que Dieu avait désigné d’avance, dès avant la fondation du monde ». Les échecs et les terreurs de ce monde nous font fuir par tous les moyens dans un état de tristesse désespéré, même sous le soleil des Antilles. Mais Jésus nous donne rendez-vous dans nos propres vies, même dans nos souffrances et nos péchés. Sa Parole éternelle, si différente, domine par sa douceur et sa fermeté sur le bavardage assourdissant qui nous entoure. Les Saintes Écritures illuminent notre histoire et nos vies d’homme. La divine liturgie nous fait vivre « pour de vrai » les mystères du Salut et toucher les grâces du ciel. Plus précisément, ce mystérieux rendez-vous avec le Sauveur qui accompli « tout ce que les prophètes ont dit ». C’est celui de la messe, et toute la Semaine Sainte nous y conduit.
Mais allons plus loin ! Le monde ne le sait pas, mais lui aussi a rendez-vous. Le jour de ma profession de foi, les Soeurs dominicaines de la Délivrande nous avaient fait chanter « Sur les routes des hommes, le Seigneur nous attend pour bâtir son royaume de Justice et d’amour ». Jésus a voulu que l’humanité ait avec Lui comme un rendez-vous permanent. Ce rendezvous s’appelle l’Église. D’ailleurs, le mot « rendez-vous » est une heureuse traduction du mot « Ecclesia », une convocation : le rendez-vous entre les hommes et Dieu… C’est nous !
La communauté que nous formons, qui se recompose, se purifie et se renouvelle de jour en jour, chaque Carême, chaque Semaine Sainte, chaque Pâques, est le rendez-vous que Dieu donne à l’humanité tout entière de génération en génération.
Ce n’est pas rien ! C’est une mission impérieuse personnelle et communautaire à laquelle les célébrations de Pâques nous préparent : Tout d’abord souffrir (Si nous souffrons avec Lui, avec Lui nous règnerons (2 Tm 2,12), puis mourir avec le Christ au Calvaire (si nous mourons avec Lui avec Lui nous vivrons (2 Tm 2,11)… Lui offrir nos souffrances, nos deuils (le Carême et la Semaine Sainte nous y aident !) Ensuite se préparer à ressusciter avec Lui (c’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés (Gal 5,1) : ne pas rester accrocher à nos idoles, à nos péchés, nos soucis et se laisser délivrer de tout mal par sa puissance. Enfin, rejoindre humblement le chemin des hommes, ou comme dit le pape François : « ôter nos sandales devant la terre sacrée de l’autre », saisir ce rendez-vous informel « en tout lieu : dans la rue, sur la place, au travail, en chemin comprenant : ❶ un dialogue personnel, ❷ la présentation de la Parole, ❸ une attitude humble ».
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