«Les dons de la grâce sont variés. » (I Cor. 12,4-7), mais c’est un même Esprit. Tout d’abord, lorsque notre Seigneur bien-aimé Jésus-Christ invite un jeune ou moins jeune à le suivre sur le chemin de l’oblation totale, à être configuré à Lui seul Prêtre, Prophète et Roi, ce n’est pas pour devenir curé, mais bel et bien serviteur souffrant, ministre de la Divine Miséricorde. Ce ministère, ce service au profit du Corps qu’est l'Eglise, est divers et varié. Il peut être exercé au profit d’une communauté religieuse comme par exemple les frères Thierry prieur et Ange Marie Niouky (ancien abbé de l’abbaye de Keur Moussa) du monastère Notre-Dame du Mont des Oliviers ou les prêtres spiritains comme le père Caleb. Ce clergé est dit régulier car soumis à une règle. A cette forme particulière s’ajoute la vie séculière. Le prêtre séculier est soumis à l’autorité d’un ordinaire (évêque) et en lien avec son évêque et les réalités du diocèse, il peut être amené à exercer différents ministères. Il peut exercer une charge paroissiale (vicaire ou curé). Mais tout prêtre n’a pas forcément les charismes pour être au service d’une communauté paroissiale. Il peut être aumônier (d’hôpital, de prison, de mouvements, etc.), ou encore enseignant dans les instituts de formation (séminaire, université catholique), ou encore avoir des missions particulières comme juge canonique. En fait, être prêtre ne consiste pas forcément à devenir curé de paroisse. Tout se décide en lien avec l’ordinaire du lieu (évêque) et les nécessités de la mission. Que propose le diocèse comme accompagnement ? Tout d’abord, le jeune ou le moins jeune qui se pose la question d’une vocation sacerdotale peut en parler avec son curé de paroisse ou à une personne digne de confiance qui peut l’aider à un prédiscernement. Il sera ensuite orienté vers le père Sosthène Godjo, responsable de la Pastorale des vocations et du Foyer Saint Dominique Savio. Des retraites, des week-ends de réflexion, de recollection sont proposés, l’objectif étant non pas d’envoyer chaque jeune ou moins jeune au séminaire, mais de l’aider à grandir en maturité pour lui permettre d’éclairer son choix. Une première étape est franchie lorsque le jeune ou le moins jeune demande son admission en année de propédeutique. Cette année se fait généralement à Paris à la maison Saint Augustin où seront posées les bases d’une formation humaine intellectuelle et spirituelle nécessaires à la poursuite au séminaire. A l’issue de cette année, en fonction des recommandations des pères formateurs de la Maison Saint Augustin, le jeune ou le moins jeune demande (ou pas), de manière libre, son entrée au grand séminaire à son évêque. C’est la deuxième étape. Cette période (qui se passe généralement au séminaire Saint Cyprien de Toulouse) dure au minimum 6 années durant lesquelles le candidat au sacerdoce, par une formation humaine, intellectuelle, spirituelle et pastorale de plus en plus approfondie, continuera d’affiner son discernement et découvrira les joies, les difficultés et les renoncements du ministère de prêtre.
Tout au long de leur parcours, Mgr Macaire par l’intermédiaire de son délégué aux séminaristes, le père Emmanuel Chaulvet, veille au bien-être et à la croissance spirituelle et humaine des séminaristes. Enfin, le temps venu, il y a l’acte libre que pose le séminariste en demandant (ou pas) son admission aux ordres. Les joies et souffrances du prêtre en Martinique. On ne devient pas prêtre pour connaître une ascension, une réussite sociale. Il n’y pas de carrière dans l’Eglise. La seule ambition qui anime le coeur de tout prêtre : aimer de tout son coeur, de toute son âme, de toutes ses forces et de tout son esprit le Seigneur et être au service du peuple de Dieu. Le prêtre en Martinique est à l’image de son Sauveur porteur de Joie, d’Espérance et homme de souffrance. Sa vie est faite de rencontres quotidiennes après les messes du matin, après des funérailles, au presbytère, dans le quartier, ou dans l’accompagnement de groupes, de couples de personnes : c’est la pastorale ordinaire. Les joies sont nombreuses car il est le témoin privilégié de l’oeuvre de Dieu dans la vie des fidèles et dans la sienne aussi. Une conversion, une repentance ou une réconciliation sont des joies immenses. C’est aussi un homme de douleurs. Il porte toutes les souffrances de la terre de Martinique (les blessures du passé, les divisions sociétales et familiales), mais aussi les siennes (ses limites, ses désillusions, sa solitude).
En conclusion … « Celui qui est appelé sait qu’il existe en ce monde une joie simple et pleine : celle d’être pris par le peuple qu’on aime pour être envoyé à lui comme dispensateur des dons et des consolations de Jésus, l’unique Bon Pasteur qui, plein de profonde compassion pour tous les petits et les exclus de cette terre fatigués et opprimés comme des brebis sans pasteur, a voulu associer beaucoup de personnes à son ministère pour rester et agir Lui-même, dans la personne de ses prêtres, pour le bien de son peuple ». (Pape François, 17 Avril 2014).
Père Jacques Platon ■
«Les dons de la grâce sont variés. » (I Cor. 12,4-7), mais c’est un même Esprit. Tout d’abord, lorsque notre Seigneur bien-aimé Jésus-Christ invite un jeune ou moins jeune à le suivre sur le chemin de l’oblation totale, à être configuré à Lui seul Prêtre, Prophète et Roi, ce n’est pas pour devenir curé, mais bel et bien serviteur souffrant, ministre de la Divine Miséricorde. Ce ministère, ce service au profit du Corps qu’est l'Eglise, est divers et varié. Il peut être exercé au profit d’une communauté religieuse comme par exemple les frères Thierry prieur et Ange Marie Niouky (ancien abbé de l’abbaye de Keur Moussa) du monastère Notre-Dame du Mont des Oliviers ou les prêtres spiritains comme le père Caleb. Ce clergé est dit régulier car soumis à une règle. A cette forme particulière s’ajoute la vie séculière. Le prêtre séculier est soumis à l’autorité d’un ordinaire (évêque) et en lien avec son évêque et les réalités du diocèse, il peut être amené à exercer différents ministères. Il peut exercer une charge paroissiale (vicaire ou curé). Mais tout prêtre n’a pas forcément les charismes pour être au service d’une communauté paroissiale. Il peut être aumônier (d’hôpital, de prison, de mouvements, etc.), ou encore enseignant dans les instituts de formation (séminaire, université catholique), ou encore avoir des missions particulières comme juge canonique. En fait, être prêtre ne consiste pas forcément à devenir curé de paroisse. Tout se décide en lien avec l’ordinaire du lieu (évêque) et les nécessités de la mission. Que propose le diocèse comme accompagnement ? Tout d’abord, le jeune ou le moins jeune qui se pose la question d’une vocation sacerdotale peut en parler avec son curé de paroisse ou à une personne digne de confiance qui peut l’aider à un prédiscernement. Il sera ensuite orienté vers le père Sosthène Godjo, responsable de la Pastorale des vocations et du Foyer Saint Dominique Savio. Des retraites, des week-ends de réflexion, de recollection sont proposés, l’objectif étant non pas d’envoyer chaque jeune ou moins jeune au séminaire, mais de l’aider à grandir en maturité pour lui permettre d’éclairer son choix. Une première étape est franchie lorsque le jeune ou le moins jeune demande son admission en année de propédeutique. Cette année se fait généralement à Paris à la maison Saint Augustin où seront posées les bases d’une formation humaine intellectuelle et spirituelle nécessaires à la poursuite au séminaire. A l’issue de cette année, en fonction des recommandations des pères formateurs de la Maison Saint Augustin, le jeune ou le moins jeune demande (ou pas), de manière libre, son entrée au grand séminaire à son évêque. C’est la deuxième étape. Cette période (qui se passe généralement au séminaire Saint Cyprien de Toulouse) dure au minimum 6 années durant lesquelles le candidat au sacerdoce, par une formation humaine, intellectuelle, spirituelle et pastorale de plus en plus approfondie, continuera d’affiner son discernement et découvrira les joies, les difficultés et les renoncements du ministère de prêtre.
Tout au long de leur parcours, Mgr Macaire par l’intermédiaire de son délégué aux séminaristes, le père Emmanuel Chaulvet, veille au bien-être et à la croissance spirituelle et humaine des séminaristes. Enfin, le temps venu, il y a l’acte libre que pose le séminariste en demandant (ou pas) son admission aux ordres. Les joies et souffrances du prêtre en Martinique. On ne devient pas prêtre pour connaître une ascension, une réussite sociale. Il n’y pas de carrière dans l’Eglise. La seule ambition qui anime le coeur de tout prêtre : aimer de tout son coeur, de toute son âme, de toutes ses forces et de tout son esprit le Seigneur et être au service du peuple de Dieu. Le prêtre en Martinique est à l’image de son Sauveur porteur de Joie, d’Espérance et homme de souffrance. Sa vie est faite de rencontres quotidiennes après les messes du matin, après des funérailles, au presbytère, dans le quartier, ou dans l’accompagnement de groupes, de couples de personnes : c’est la pastorale ordinaire. Les joies sont nombreuses car il est le témoin privilégié de l’oeuvre de Dieu dans la vie des fidèles et dans la sienne aussi. Une conversion, une repentance ou une réconciliation sont des joies immenses. C’est aussi un homme de douleurs. Il porte toutes les souffrances de la terre de Martinique (les blessures du passé, les divisions sociétales et familiales), mais aussi les siennes (ses limites, ses désillusions, sa solitude).
En conclusion … « Celui qui est appelé sait qu’il existe en ce monde une joie simple et pleine : celle d’être pris par le peuple qu’on aime pour être envoyé à lui comme dispensateur des dons et des consolations de Jésus, l’unique Bon Pasteur qui, plein de profonde compassion pour tous les petits et les exclus de cette terre fatigués et opprimés comme des brebis sans pasteur, a voulu associer beaucoup de personnes à son ministère pour rester et agir Lui-même, dans la personne de ses prêtres, pour le bien de son peuple ». (Pape François, 17 Avril 2014).
Père Jacques Platon ■
Dans la même catégorie
-
Diocèse de Martinique
Devenez de vrais disciples missionnaires » Temps d’évangélisation 2025
La majorité des personnes interrogées après le Congrès Mission ont exprimé un satisfécit. Merci Seigneur, merci à tous ceux qui se sont laissés [...]
vendredi 20 décembre 2024
Pastorale -
Diocèse de Martinique
Le "chanté Nwè"l comme un moyen d’évangélisation
Aux Antilles et singulièrement chez nous en Martinique, la période s’intercalant entre les fêtes de Toussaint et la grande fête de la nativité, est [...]
vendredi 20 décembre 2024
Pastorale -
Diocèse de Martinique
Plus que quelques jours pour donner au Denier de l'Église
Tic Tac ! Dans quelques jours, nous serons le 31 décembre, dernier jour de l'année pour profiter de la réduction fiscale pour votre don au Denier de [...]
jeudi 19 décembre 2024
Pastorale