Bèlè Légliz et l’aventure de l’autonomie alimentaire


Informations

lundi 2 octobre 2023
Diocèse de Martinique

Le constat est fait depuis longtemps que le système
agroalimentaire classique n’est plus en mesure de fournir à
tous les Martiniquais une alimentation locale de qualité, mais seulement de quantité, avec l’aide de beaucoup de produits importés, ce qui évidemment est bien différent. Et nous savons aussi que cette nourriture industrielle et ultra transformée nous rend malade (obésité galopante, cancer, diabète...).

Pour commencer, toute l’équipe a mis les mains dans la terre au début du mois de juillet, lors d’une journée à la ferme "L’éco logis" à Rivière- Salée, où des ateliers pédagogiques nous étaient proposés (semis, récolte, bouturage, reconnaissance des fruits et légumes endémiques de la Martinique que mangeaient nos ancêtres …).

Cette journée avait pour but de nous aider à développer nos propres projets pour avoir une certaine autonomie alimentaire le plus rapidement possible. Même si parmi nous certains vivent en immeuble, il est possible d’avoir un petit jardin potager sur son balcon en commençant par des légumes simples et productifs comme les tomates, les concombres, les laitues, les haricots verts, l’oignon pays, le thym, le basilic, la citronnelle et même des ignames ; et être en partie autonome en légumes et épices. Nous avons appris qu’il pouvait y avoir de bonnes et de mauvaises associations entre les plantes potagères. Comment les mettre ensemble pour qu’elles se protègent mutuellement pour ne pas avoir à utiliser des produits phytosanitaires. Comment utiliser le paillage naturel à base de branches et de feuilles pour nourrir la terre. Nous avons réfléchi au fait que les produits cultivés ont tous une saison.

Est-ce que manger des concombres, des mangues, des christophines, des oranges hors saison est logique ? Si je produis trop de tel ou tel produit, je le jette, je le consomme ou je l’offre à ceux qui n’en ont pas ? Finalement, l’important semble être le chemin que nous prenons. Certains d’entre nous avions des embryons de jardin potager, surtout depuis le covid, cette journée nous a fortifiés dans notre décision de faire notre propre jardin potager, et cela a donné des idées aux indécis. Les bienfaits de la nature et du vivant sur la santé physique et mentale ne sont plus à démontrer : réduction du stress et de l’anxiété, amélioration de la concentration, apaisement, confiance en soi. Quand on met les mains dans la terre, on y trouve un apaisement, une détente de l’esprit. Les tâches répétitives aident à mettre les pensées à l’arrêt. On est alors dans l’ici et maintenant. Bien plus qu’un espace de production, le jardin potager est un outil de méditation spirituelle !

Equipe Bèlè Légliz Lanmanten ■

Pour commencer, toute l’équipe a mis les mains dans la terre au début du mois de juillet, lors d’une journée à la ferme "L’éco logis" à Rivière- Salée, où des ateliers pédagogiques nous étaient proposés (semis, récolte, bouturage, reconnaissance des fruits et légumes endémiques de la Martinique que mangeaient nos ancêtres …).

Cette journée avait pour but de nous aider à développer nos propres projets pour avoir une certaine autonomie alimentaire le plus rapidement possible. Même si parmi nous certains vivent en immeuble, il est possible d’avoir un petit jardin potager sur son balcon en commençant par des légumes simples et productifs comme les tomates, les concombres, les laitues, les haricots verts, l’oignon pays, le thym, le basilic, la citronnelle et même des ignames ; et être en partie autonome en légumes et épices. Nous avons appris qu’il pouvait y avoir de bonnes et de mauvaises associations entre les plantes potagères. Comment les mettre ensemble pour qu’elles se protègent mutuellement pour ne pas avoir à utiliser des produits phytosanitaires. Comment utiliser le paillage naturel à base de branches et de feuilles pour nourrir la terre. Nous avons réfléchi au fait que les produits cultivés ont tous une saison.

Est-ce que manger des concombres, des mangues, des christophines, des oranges hors saison est logique ? Si je produis trop de tel ou tel produit, je le jette, je le consomme ou je l’offre à ceux qui n’en ont pas ? Finalement, l’important semble être le chemin que nous prenons. Certains d’entre nous avions des embryons de jardin potager, surtout depuis le covid, cette journée nous a fortifiés dans notre décision de faire notre propre jardin potager, et cela a donné des idées aux indécis. Les bienfaits de la nature et du vivant sur la santé physique et mentale ne sont plus à démontrer : réduction du stress et de l’anxiété, amélioration de la concentration, apaisement, confiance en soi. Quand on met les mains dans la terre, on y trouve un apaisement, une détente de l’esprit. Les tâches répétitives aident à mettre les pensées à l’arrêt. On est alors dans l’ici et maintenant. Bien plus qu’un espace de production, le jardin potager est un outil de méditation spirituelle !

Equipe Bèlè Légliz Lanmanten ■

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