Retour sur la retraite des prêtres


Informations

lundi 29 janvier 2024
Diocèse de Martinique

Cette année, la retraite des prêtres du diocèse de Martinique a eu lieu au Foyer de Charité à Trinité. Elle a été animée par le père Laurent Fabre, fondateur de la Communauté du Chemin Neuf, la soeur Jacqueline Coutelier, co-fondatrice, et le père Sebastian, engagé à vie dans la Communauté, tous trois venus de l’Hexagone. Ils étaient accompagnés par les frères et soeurs (couples et célibataires consacrés) de la Communauté du Chemin Neuf en Martinique.

Communauté charismatique et oecuménique, l’un des piliers du Chemin Neuf est la spiritualité ignatienne. Ainsi, la retraite a été animée selon les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola. Le thème de cette retraite était : « OEuvre pour Dieu, OEuvre de Dieu ».

 Le père Laurent Fabre a commencé son enseignement par une série de questions aux prêtres :

• Est-ce que votre paroisse est une oeuvre de Dieu ou une oeuvre pour Dieu ?

• Qu’est-ce qui se passe pour notre église ?

• Qu’est-ce que l’oeuvre pour Dieu et qu’est-ce que l’oeuvre de Dieu ?

• Et si on me posait la question à moi, qu’est-ce que je répondrais ?

• Comment passer de l’oeuvre pour Dieu à l’oeuvre de Dieu ?

Nous sommes habitués, pour construire, à commencer par le sol et monter : nos besoins, nos projets, notre organisation, notre prière pour ta gloire… C’est bien, mais on ne s’aperçoit pas toujours que c’est bâtir sur le sable. Avec Dieu, il y a d’abord l’Esprit Saint qui vient d’en haut et qui intervient. La première étape est d’abord de lui dire notre « OUI ». Avec les meilleures intentions du monde et très progressivement en 20 siècles, nous avons transformé l’Église chrétienne en une oeuvre pour Dieu… Il est temps maintenant de restituer l’Église à son Créateur. Dans l’Évangile de Jean 6, 28-29 il est écrit : « Que devons-nous faire pour travailler aux oeuvres de Dieu ? ». Jésus (leur) répondit : « L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » L’oeuvre pour Dieu n’est pas inspirée de Dieu, alors que l’oeuvre de Dieu est une inspiration de Dieu.

Pendant cette semaine, les prêtres ont pu vivre et/ou faire l’expérience de nombreux temps : l’enseignement, la prière personnelle ignacienne deux fois par jour avec un texte biblique, les temps de partage en fraternité (petit groupe de 7 à 8) pour donner aux autres ce qu’on a reçu personnellement comme un cadeau du Seigneur, et recevoir le partage des autres comme un cadeau également… 

Les célébrations eucharistiques furent des temps forts où tous les prêtres avec leur archevêque célébraient ensemble et cela était d’une grande joie. Nous avons pu le remarquer en particulier à la fin des eucharisties par la louange très joyeuse qui se prolongeait : en effet, saint Ignace le dit : « Tout pour la plus grande gloire de Dieu ». Tous les soirs, un temps d'adoration eucharistique permettait de continuer d'écouter personnellement le Seigneur.

Après le dîner, il était proposé un temps d’assemblée de prière pour continuer à prier dans la louange et l’accueil de la Parole de Dieu, du Saint-Esprit et de ses messages. Une soirée de réconciliation fut proposée par l’équipe du Chemin Neuf avec plusieurs démarches : le sacrement de réconciliation, écrire une lettre pour faire une démarche de vérité, se laver les mains les uns les autres en signe de réconciliation, allumer un lumignon devant la croix pour signifier la victoire du Christ sur nos ténèbres, vénérer la Croix…

Un autre temps fort de la retraite fut celui de recevoir le Baptême dans l’Esprit Saint. Cette démarche permet le renouvellement des grâces reçues le jour de notre baptême. Il s'agit, dans un temps de prière communautaire, de choisir à nouveau le Christ comme Maître et Sauveur de notre vie et d'accueillir les dons de l'Esprit Saint, par la prière de ceux qui nous accompagnent. Plusieurs prêtres ont vécu cette démarche après un bon temps de louange. 

Père Jean Doulkom, CCN ■ Eglise en Martinique N°674

 

Retrouvailles des clergés

Ah, qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis ! (Ps 132, 1) Le vendredi 12 janvier 2024, le presbyterium de la Guadeloupe et celui de la Martinique se sont retrouvés autour de leur évêque, Mgr Philippe Guiougou et Mgr David Macaire, à la communauté Vie et partage au Morne-Rouge, pour un temps fraternel, à l’issu de leur retraite presbytérale respective.

Mgr Alain Ransay, venu prêcher la retraite à nos frères prêtres guadeloupéens, nous a exhortés au cours de l’Eucharistie, à être comme des brancardiers qui acheminent inlassablement les blessés au Christ, Lui, le véritable médecin des âmes et des corps. Réunis en carrefours, nous avons échangé sur nos plus grandes joies en tant que prêtres : • Célébrer joyeusement et dignement,

• Accompagner les fidèles dans les moments importants dans leur vie,

• Prêcher, enseigner et former les fidèles.

Nous avons également partagé sur nos principales préoccupations, nos défis pastoraux :

• Le manque de jeunes, l’éloignement des familles et le retrait des hommes dans nos communautés ;

• La formation des clercs et des fidèles ;

• L’unité du peuple catholique et l’unité du clergé, ainsi que la mise en place de la synodalité. « Ils ont fait tomber des murs et des barrières ! »

 En fin d’après-midi, le père Pierre Henderson, au nom des prêtres, a remercié les évêques pour le rassemblement de nos clergés, signe d’unité. Il a insisté sur l’importance de la revalorisation de notre héritage culturel, de l’inculturation de notre foi. Un travail de fond à poursuivre, à développer dans nos communautés respectives.

Père Robert Marie Beaufour Vicaire de Saint-Christophe, Aumônier du CHUM ■

Communauté charismatique et oecuménique, l’un des piliers du Chemin Neuf est la spiritualité ignatienne. Ainsi, la retraite a été animée selon les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola. Le thème de cette retraite était : « OEuvre pour Dieu, OEuvre de Dieu ».

 Le père Laurent Fabre a commencé son enseignement par une série de questions aux prêtres :

• Est-ce que votre paroisse est une oeuvre de Dieu ou une oeuvre pour Dieu ?

• Qu’est-ce qui se passe pour notre église ?

• Qu’est-ce que l’oeuvre pour Dieu et qu’est-ce que l’oeuvre de Dieu ?

• Et si on me posait la question à moi, qu’est-ce que je répondrais ?

• Comment passer de l’oeuvre pour Dieu à l’oeuvre de Dieu ?

Nous sommes habitués, pour construire, à commencer par le sol et monter : nos besoins, nos projets, notre organisation, notre prière pour ta gloire… C’est bien, mais on ne s’aperçoit pas toujours que c’est bâtir sur le sable. Avec Dieu, il y a d’abord l’Esprit Saint qui vient d’en haut et qui intervient. La première étape est d’abord de lui dire notre « OUI ». Avec les meilleures intentions du monde et très progressivement en 20 siècles, nous avons transformé l’Église chrétienne en une oeuvre pour Dieu… Il est temps maintenant de restituer l’Église à son Créateur. Dans l’Évangile de Jean 6, 28-29 il est écrit : « Que devons-nous faire pour travailler aux oeuvres de Dieu ? ». Jésus (leur) répondit : « L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » L’oeuvre pour Dieu n’est pas inspirée de Dieu, alors que l’oeuvre de Dieu est une inspiration de Dieu.

Pendant cette semaine, les prêtres ont pu vivre et/ou faire l’expérience de nombreux temps : l’enseignement, la prière personnelle ignacienne deux fois par jour avec un texte biblique, les temps de partage en fraternité (petit groupe de 7 à 8) pour donner aux autres ce qu’on a reçu personnellement comme un cadeau du Seigneur, et recevoir le partage des autres comme un cadeau également… 

Les célébrations eucharistiques furent des temps forts où tous les prêtres avec leur archevêque célébraient ensemble et cela était d’une grande joie. Nous avons pu le remarquer en particulier à la fin des eucharisties par la louange très joyeuse qui se prolongeait : en effet, saint Ignace le dit : « Tout pour la plus grande gloire de Dieu ». Tous les soirs, un temps d'adoration eucharistique permettait de continuer d'écouter personnellement le Seigneur.

Après le dîner, il était proposé un temps d’assemblée de prière pour continuer à prier dans la louange et l’accueil de la Parole de Dieu, du Saint-Esprit et de ses messages. Une soirée de réconciliation fut proposée par l’équipe du Chemin Neuf avec plusieurs démarches : le sacrement de réconciliation, écrire une lettre pour faire une démarche de vérité, se laver les mains les uns les autres en signe de réconciliation, allumer un lumignon devant la croix pour signifier la victoire du Christ sur nos ténèbres, vénérer la Croix…

Un autre temps fort de la retraite fut celui de recevoir le Baptême dans l’Esprit Saint. Cette démarche permet le renouvellement des grâces reçues le jour de notre baptême. Il s'agit, dans un temps de prière communautaire, de choisir à nouveau le Christ comme Maître et Sauveur de notre vie et d'accueillir les dons de l'Esprit Saint, par la prière de ceux qui nous accompagnent. Plusieurs prêtres ont vécu cette démarche après un bon temps de louange. 

Père Jean Doulkom, CCN ■ Eglise en Martinique N°674

 

Retrouvailles des clergés

Ah, qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis ! (Ps 132, 1) Le vendredi 12 janvier 2024, le presbyterium de la Guadeloupe et celui de la Martinique se sont retrouvés autour de leur évêque, Mgr Philippe Guiougou et Mgr David Macaire, à la communauté Vie et partage au Morne-Rouge, pour un temps fraternel, à l’issu de leur retraite presbytérale respective.

Mgr Alain Ransay, venu prêcher la retraite à nos frères prêtres guadeloupéens, nous a exhortés au cours de l’Eucharistie, à être comme des brancardiers qui acheminent inlassablement les blessés au Christ, Lui, le véritable médecin des âmes et des corps. Réunis en carrefours, nous avons échangé sur nos plus grandes joies en tant que prêtres : • Célébrer joyeusement et dignement,

• Accompagner les fidèles dans les moments importants dans leur vie,

• Prêcher, enseigner et former les fidèles.

Nous avons également partagé sur nos principales préoccupations, nos défis pastoraux :

• Le manque de jeunes, l’éloignement des familles et le retrait des hommes dans nos communautés ;

• La formation des clercs et des fidèles ;

• L’unité du peuple catholique et l’unité du clergé, ainsi que la mise en place de la synodalité. « Ils ont fait tomber des murs et des barrières ! »

 En fin d’après-midi, le père Pierre Henderson, au nom des prêtres, a remercié les évêques pour le rassemblement de nos clergés, signe d’unité. Il a insisté sur l’importance de la revalorisation de notre héritage culturel, de l’inculturation de notre foi. Un travail de fond à poursuivre, à développer dans nos communautés respectives.

Père Robert Marie Beaufour Vicaire de Saint-Christophe, Aumônier du CHUM ■

Dans la même catégorie