Carême : Réconciliation et guérison


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vendredi 22 mars 2024
Diocèse de Martinique

Le carême, un temps propice pour s’arrêter, pour reconsidérer les écueils qui ont impacté notre parcours de vie, un temps pour de nouveau s’ouvrir au pardon, à la guérison, à l’amour fraternel.

> Le poison du non-pardon  

La cellule familiale censée être le lieu privilégié où amour et tendresse sont garantis à ses membres, se révèle parfois hélas, comme celui d’affrontements, de division, de rancoeur et même de haine.Des blessures encaissées, aux secrets de famille enfouis, véhiculés de génération en génération, les relations familiales sont parfois comme de véritables boulets qui nous empêchent d’être libres. De même, sur notre île, la mémoire de l’esclavage qui continue à hanter l’inconscient collectif, est encore une plaie bien vive qui n’est pas sans effet sur le vivreensemble entre toutes les composantes de la société martiniquaise.

Ainsi, non résolues, ces petites ou graves offenses, alimentent le repli sur soi, l'individualisme, le rejet de l’autre et deviennent ainsi le terreau de violences futures, multiformes, exercées contre soi-même ou contre les autres, dans la famille, voire dans la société. En effet, tout ce qui pèse sur nos âmes, peut avoir un impact sur notre santé, mais aussi sur l’état de nos familles, de notre pays, de notre monde. Une question s’impose alors : la violence perçue dans nos sociétés ne serait-elle pas le simple reflet de celle qui habite nos coeurs blessés ? Nous aurions dès lors un besoin vital de guérison pour passer des ténèbres du non-pardon à la lumière de l’Évangile et pardonner sans jamais se lasser.

> Le pardon, une puissance qui te libère et qui libère l’autre

 Les blessures occasionnées par ceux que nous aimons le plus, sont parfois profondes et difficiles à guérir. Elles ont parfois touché à notre intégrité, faussé notre regard sur nousmêmes et forgé notre personnalité. Nous souffrons et nous sommes atteints dans notre capacité à aimer et à nous épanouir. Il nous faudrait être libérés de ce qui nous enferme sur nous-mêmes, sur notre souffrance.

Le pardon et la réconciliation sont au coeur de ce processus de restauration. En effet, pas de guérison sans réconciliation ! Pas de réconciliation possible sans confession de ses torts, sans pardon offert et reçu. Oser s’ouvrir à l’autre, oser faire la lumière en famille sur ce qui nous habite, sur ce qui nous divise, peut-être avec l’aide d’un médiateur familial, ou d’un artisan de paix à la manière du Christ. Oser être vrai, car la vérité rend libre et ouvre à tous les possibles. Oser perdre pour gagner son frère ! La libération, le retour à la plénitude de vie est à ce prix ! 

> Le Christ, notre allié pour sortir de la prison du ressentiment

Pourtant, force est de constater que ce chemin de libération peut être long, difficile, inconcevable même, si grave est parfois l’offense. Souvent, c’est l’amourpropre, le sentiment d’injustice, le besoin de réparation, qui nous arrêtent. Alors écoutons Jésus, nous redire : ” sans moi, vous ne pouvez rien faire”, et demandons l’aide de Dieu. Disons-lui notre désir. 

Aux Eaux jaillissantes, Centre d’écoute, de prière et de compassion, situé sur la route de l’Entraide, nous accueillons ceux qui portent un fardeau, souvent en rapport avec un non-pardon. Ils y viennent, en quête d’un nouveau souffle et d’espérance. Lors de l’entretien que nous avons avec eux, au cours du temps d’évangélisation, beaucoup font l’expérience de l’amour inconditionnel de Jésus. Lui, la source de l’amour, lui qui étanche toutes soifs, remplit de son Esprit Saint le coeur de l’écouté et lui donne la force de pardonner. Alors, oui, nous touchons là au mystère de la résurrection. 

Communauté des Eaux Jaillissantes ■ 

> Le poison du non-pardon  

La cellule familiale censée être le lieu privilégié où amour et tendresse sont garantis à ses membres, se révèle parfois hélas, comme celui d’affrontements, de division, de rancoeur et même de haine.Des blessures encaissées, aux secrets de famille enfouis, véhiculés de génération en génération, les relations familiales sont parfois comme de véritables boulets qui nous empêchent d’être libres. De même, sur notre île, la mémoire de l’esclavage qui continue à hanter l’inconscient collectif, est encore une plaie bien vive qui n’est pas sans effet sur le vivreensemble entre toutes les composantes de la société martiniquaise.

Ainsi, non résolues, ces petites ou graves offenses, alimentent le repli sur soi, l'individualisme, le rejet de l’autre et deviennent ainsi le terreau de violences futures, multiformes, exercées contre soi-même ou contre les autres, dans la famille, voire dans la société. En effet, tout ce qui pèse sur nos âmes, peut avoir un impact sur notre santé, mais aussi sur l’état de nos familles, de notre pays, de notre monde. Une question s’impose alors : la violence perçue dans nos sociétés ne serait-elle pas le simple reflet de celle qui habite nos coeurs blessés ? Nous aurions dès lors un besoin vital de guérison pour passer des ténèbres du non-pardon à la lumière de l’Évangile et pardonner sans jamais se lasser.

> Le pardon, une puissance qui te libère et qui libère l’autre

 Les blessures occasionnées par ceux que nous aimons le plus, sont parfois profondes et difficiles à guérir. Elles ont parfois touché à notre intégrité, faussé notre regard sur nousmêmes et forgé notre personnalité. Nous souffrons et nous sommes atteints dans notre capacité à aimer et à nous épanouir. Il nous faudrait être libérés de ce qui nous enferme sur nous-mêmes, sur notre souffrance.

Le pardon et la réconciliation sont au coeur de ce processus de restauration. En effet, pas de guérison sans réconciliation ! Pas de réconciliation possible sans confession de ses torts, sans pardon offert et reçu. Oser s’ouvrir à l’autre, oser faire la lumière en famille sur ce qui nous habite, sur ce qui nous divise, peut-être avec l’aide d’un médiateur familial, ou d’un artisan de paix à la manière du Christ. Oser être vrai, car la vérité rend libre et ouvre à tous les possibles. Oser perdre pour gagner son frère ! La libération, le retour à la plénitude de vie est à ce prix ! 

> Le Christ, notre allié pour sortir de la prison du ressentiment

Pourtant, force est de constater que ce chemin de libération peut être long, difficile, inconcevable même, si grave est parfois l’offense. Souvent, c’est l’amourpropre, le sentiment d’injustice, le besoin de réparation, qui nous arrêtent. Alors écoutons Jésus, nous redire : ” sans moi, vous ne pouvez rien faire”, et demandons l’aide de Dieu. Disons-lui notre désir. 

Aux Eaux jaillissantes, Centre d’écoute, de prière et de compassion, situé sur la route de l’Entraide, nous accueillons ceux qui portent un fardeau, souvent en rapport avec un non-pardon. Ils y viennent, en quête d’un nouveau souffle et d’espérance. Lors de l’entretien que nous avons avec eux, au cours du temps d’évangélisation, beaucoup font l’expérience de l’amour inconditionnel de Jésus. Lui, la source de l’amour, lui qui étanche toutes soifs, remplit de son Esprit Saint le coeur de l’écouté et lui donne la force de pardonner. Alors, oui, nous touchons là au mystère de la résurrection. 

Communauté des Eaux Jaillissantes ■ 

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