Visite pastorale de l’Archevêque Mgr David Macaire à l’aumônerie de l’hôpital Pierre Zobda-Quitman

Le 16 février dernier, Mgr David Macaire a effectué sa visite pastorale de l’aumônerie de l’hôpital Pierre Zobda-Quitman. A cette occasion, l’aumônier, le père Robert- Marie Beaufour, avait programmé la visite de plusieurs services hospitaliers (au 1D Chirurgie Viscérale et au 7B Gériatrie court séjour à P.Z.Q. 1, les services de neurologie et de neurochirurgie à P.Z.Q. 2), des rencontres avec le personnel et quelques malades suivies d’un temps d’échanges avec les membres de l’aumônerie avant de conclure par la célébration eucharistique d’entrée en carême.

 Après le repas à la table eucharistique, les membres de l’aumônerie avaient préparé une collation pour toute l’assemblée. Une librairie chrétienne était présente sur les lieux pour permettre à chacun d’acheter quelques livrets de prières et des objets de piété. Même si chaque minute était comptée du fait de l’agenda serré de Monseigneur, chacune d’elle a été vécue intensément.

Le père Robert-Marie était aussi accompagné par le tout jeune diacre Emmanuel Boulanger, lequel nous livre son témoignage.

Témoignage d’Emmanuel Boulanger, diacre en vue du sacerdoce :

« J’ai été très heureux de pouvoir participer à cette rencontre organisée par l’aumônerie de l’hôpital. C’était une première pour moi. S’il y a un mot que je retiens pour qualifier ce moment, c’est le mot « JOIE ». J’ai été émerveillé de voir les visages de nos frères et soeurs souffrants s’égayer à la vue de leur évêque. Émerveillé de voir à quel point, ils exultaient de joie à l’annonce qu’ils pouvaient recevoir la communion eucharistique. Je n’ai jamais encore rencontré de personnes malades se réjouir autant à l’idée de recevoir le Pain du ciel. Cela m’a questionné sur l’importance que nous donnons à l’Eucharistie chez nous en Martinique lorsque nous sommes bien portants. Nous avons aussi rencontré le personnel médical et paramédical de différents services, dans lesquels nous avons été bien accueillis. Et notamment le service de gériatrie au 7ème étage, composé en très grande majorité par des jeunes. Cela a d’ailleurs été une surprise et un motif d’action de grâce pour notre évêque qui faisait remarquer, à juste titre, qu’on entend souvent dire « où sont les jeunes en Martinique ? ». Il était ravi de constater qu’ils sont là et bien là, à s’occuper de nos aînés. Les visites avec l’évêque se sont déroulées avec une grande simplicité et dans la charité fraternelle. Après les visites, nous nous sommes rendus à la salle de culte où nous attendaient le personnel hospitalier, les bénévoles visiteurs de malades et l’équipe d’aumônerie. Après un temps d’échange, de questions-réponses et de témoignages, nous avons vécu la célébration de l’Eucharistie dans une salle de culte comble, avec des fidèles joyeux de se retrouver et de chanter pour le Seigneur. À la fin de la célébration, Mgr a reçu les voeux de l’aumônerie ainsi qu’un tableau réalisé par un membre du personnel. Cette entrée en Carême était marquée par la JOIE, celle de servir les plus faibles, celle de se retrouver pour prier et celle d’être aimé par notre Seigneur Jésus-Christ. Après un temps de partage autour de petits pains, d’infusions et de fruits, l’après-midi s’est poursuivie par un temps d’adoration du Très Saint-Sacrement. C’était un moment de grande paix, de ressourcement spirituel, avec la tombée d’une pluie de grâces. Je dirais même que nous avons vécu une effusion de l’Esprit-Saint. Nous avons imploré ensemble la miséricorde de Dieu pour les malades, le personnel du C.H.U.M., l’équipe d’aumônerie et les visiteurs, pour notre Église et pour le monde, tout cela en priant le chapelet de la divine miséricorde. En milieu d’après-midi, le père Robert-Marie et moi-même avons poursuivi la visite aux malades. Nous avons terminé la journée épuisés mais joyeux d’avoir pu servir le peuple de Dieu. Cette journée a été pour moi édifiante. Visiter les malades est un apostolat que j’aime de plus en plus et qui m’aide à grandir dans la foi. Je suis forcé de constater que ceux qui souffrent, transfigurés par l’amour du Christ, sont pour nous des témoins précieux. Ils nous recentrent sur l’essentiel, nous font grandir dans la compassion et dans la foi. Au chevet du malade, le temps s’arrête un instant : il n’est plus question d’aller vite pour obtenir un rendement maximum, c’est l’heure de se donner en vérité et tout entier pour rencontrer l’autre là où il est. Béni soit le Seigneur de nous permettre de continuer son oeuvre efficace de salut auprès de nos frères et soeurs malades, car nous touchons mieux du doigt ce qu’est se donner en vérité. Nous saisissons davantage ce qu’est la sainte charité."

Dhania et Jimmy ont témoigné : 

Nous avons vécu un moment de grâces au C.H.U. de Martinique. Une fraternité en Christ s’est révélée à nous, là où nous pensions qu’elle ne pouvait exister. Des témoignages forts nous ont rappelé l’importance de l’accueil de nos frères étrangers. Ils ont confirmé que l’amour du Christ peut être palpable à l’hôpital et qu’il doit se vivre au quotidien. Nous sommes plus que jamais convaincus que garder les yeux fixés sur Jésus pour accomplir notre service auprès des malades est essentiel. C’est Lui notre guide !

Denis F. (jeune interne en médecine générale)

Être un homme, un père, un mari n’est pas chose facile dans notre société antillaise marquée par la femme « potomitan » et par le manque d’exemple sur lequel s’appuyer. On veut bien faire, mais comment faire ce qui ne nous a pas été appris. Les lettres d’encouragement aux hommes de Mgr Macaire sont un guide pour nous afin d’être, d’une part, restaurés dans notre dignité d’homme en Christ et, d’autre part, de trouver notre voie et notre place dans la société. 

 Après le repas à la table eucharistique, les membres de l’aumônerie avaient préparé une collation pour toute l’assemblée. Une librairie chrétienne était présente sur les lieux pour permettre à chacun d’acheter quelques livrets de prières et des objets de piété. Même si chaque minute était comptée du fait de l’agenda serré de Monseigneur, chacune d’elle a été vécue intensément.

Le père Robert-Marie était aussi accompagné par le tout jeune diacre Emmanuel Boulanger, lequel nous livre son témoignage.

Témoignage d’Emmanuel Boulanger, diacre en vue du sacerdoce :

« J’ai été très heureux de pouvoir participer à cette rencontre organisée par l’aumônerie de l’hôpital. C’était une première pour moi. S’il y a un mot que je retiens pour qualifier ce moment, c’est le mot « JOIE ». J’ai été émerveillé de voir les visages de nos frères et soeurs souffrants s’égayer à la vue de leur évêque. Émerveillé de voir à quel point, ils exultaient de joie à l’annonce qu’ils pouvaient recevoir la communion eucharistique. Je n’ai jamais encore rencontré de personnes malades se réjouir autant à l’idée de recevoir le Pain du ciel. Cela m’a questionné sur l’importance que nous donnons à l’Eucharistie chez nous en Martinique lorsque nous sommes bien portants. Nous avons aussi rencontré le personnel médical et paramédical de différents services, dans lesquels nous avons été bien accueillis. Et notamment le service de gériatrie au 7ème étage, composé en très grande majorité par des jeunes. Cela a d’ailleurs été une surprise et un motif d’action de grâce pour notre évêque qui faisait remarquer, à juste titre, qu’on entend souvent dire « où sont les jeunes en Martinique ? ». Il était ravi de constater qu’ils sont là et bien là, à s’occuper de nos aînés. Les visites avec l’évêque se sont déroulées avec une grande simplicité et dans la charité fraternelle. Après les visites, nous nous sommes rendus à la salle de culte où nous attendaient le personnel hospitalier, les bénévoles visiteurs de malades et l’équipe d’aumônerie. Après un temps d’échange, de questions-réponses et de témoignages, nous avons vécu la célébration de l’Eucharistie dans une salle de culte comble, avec des fidèles joyeux de se retrouver et de chanter pour le Seigneur. À la fin de la célébration, Mgr a reçu les voeux de l’aumônerie ainsi qu’un tableau réalisé par un membre du personnel. Cette entrée en Carême était marquée par la JOIE, celle de servir les plus faibles, celle de se retrouver pour prier et celle d’être aimé par notre Seigneur Jésus-Christ. Après un temps de partage autour de petits pains, d’infusions et de fruits, l’après-midi s’est poursuivie par un temps d’adoration du Très Saint-Sacrement. C’était un moment de grande paix, de ressourcement spirituel, avec la tombée d’une pluie de grâces. Je dirais même que nous avons vécu une effusion de l’Esprit-Saint. Nous avons imploré ensemble la miséricorde de Dieu pour les malades, le personnel du C.H.U.M., l’équipe d’aumônerie et les visiteurs, pour notre Église et pour le monde, tout cela en priant le chapelet de la divine miséricorde. En milieu d’après-midi, le père Robert-Marie et moi-même avons poursuivi la visite aux malades. Nous avons terminé la journée épuisés mais joyeux d’avoir pu servir le peuple de Dieu. Cette journée a été pour moi édifiante. Visiter les malades est un apostolat que j’aime de plus en plus et qui m’aide à grandir dans la foi. Je suis forcé de constater que ceux qui souffrent, transfigurés par l’amour du Christ, sont pour nous des témoins précieux. Ils nous recentrent sur l’essentiel, nous font grandir dans la compassion et dans la foi. Au chevet du malade, le temps s’arrête un instant : il n’est plus question d’aller vite pour obtenir un rendement maximum, c’est l’heure de se donner en vérité et tout entier pour rencontrer l’autre là où il est. Béni soit le Seigneur de nous permettre de continuer son oeuvre efficace de salut auprès de nos frères et soeurs malades, car nous touchons mieux du doigt ce qu’est se donner en vérité. Nous saisissons davantage ce qu’est la sainte charité."

Dhania et Jimmy ont témoigné : 

Nous avons vécu un moment de grâces au C.H.U. de Martinique. Une fraternité en Christ s’est révélée à nous, là où nous pensions qu’elle ne pouvait exister. Des témoignages forts nous ont rappelé l’importance de l’accueil de nos frères étrangers. Ils ont confirmé que l’amour du Christ peut être palpable à l’hôpital et qu’il doit se vivre au quotidien. Nous sommes plus que jamais convaincus que garder les yeux fixés sur Jésus pour accomplir notre service auprès des malades est essentiel. C’est Lui notre guide !

Denis F. (jeune interne en médecine générale)

Être un homme, un père, un mari n’est pas chose facile dans notre société antillaise marquée par la femme « potomitan » et par le manque d’exemple sur lequel s’appuyer. On veut bien faire, mais comment faire ce qui ne nous a pas été appris. Les lettres d’encouragement aux hommes de Mgr Macaire sont un guide pour nous afin d’être, d’une part, restaurés dans notre dignité d’homme en Christ et, d’autre part, de trouver notre voie et notre place dans la société. 

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