Retour sur la Formation de la Pastorale de la santé District Sud

La Pastorale de la Santé a organisé le samedi 3 février 2024, à la paroisse Saint Jean-Baptiste de Rivière-Salée, la formation des membres du Service Evangélique des Malades (S.E.M.), composé des visiteurs de malades, des ministres extraordinaires de communion à domicile et de leurs accompagnants, des 14 communes du district Sud.

La rencontre avait pour objectifs d’améliorer l’administration du sacrement de l’Eucharistie aux malades et de former les ministres aux gestes et attitudes à avoir.

Qu’est-ce que le S.E.M. ?

C'est un service paroissial sous la responsabilité du curé, relié à la Pastorale de la Santé. Il est constitué d’équipes de chrétiens bénévoles qui visitent toute personne malade, en situation de handicap, âgée ou isolée qui le désire, soit à domicile, soit dans les maisons de retraite ou foyerslogement qui sont sur le territoire paroissial. Les visiteurs répondent à l’appel du Christ : « J’étais malade et vous m’avez visité. » (Mt 25, 36)

Après la messe présidée par le père Robert-Marie Beaufour, prêtre délégué à la Pastorale de santé et aumônier du CHUM, au cours de laquelle il a exhorté à vivre les 5 essentiels de la vie du disciple missionnaire pour croître spirituellement, le responsable diocésain de la Pastorale, Franck Smith, a débuté la formation par un rappel des rôles et missions des différents services de la Pastorale diocésaine.

La matinée s’est poursuivie par l’enseignement du père Robert-Marie sur le thème : « Martinique, oasis de miséricorde. Comment nos sens révèlent-ils la miséricorde du Père en Martinique » Un rappel a été fait sur le mot de notre archevêque lors de la fête de la divine miséricorde le dimanche après Pâques : « Je reçois, je vis, je fais miséricorde dans la puissance du Saint-Esprit. Que chacun se détache de la blessure de son coeur pour considérer la blessure de l’autre. C’est difficile, mais c’est l’unique voie possible vers la Vraie Vie. » Après cette introduction, les participants sont partis en carrefours.

Chaque groupe a réfléchi sur une des quatre questions suivantes :

➊ Miséricorde. Qu’évoque ce mot pour nous ? Avons-nous une expérience de miséricorde à partager ?

➋ Qu’évoque l’expression Miséricorde divine » pour nous et pour le monde d’aujourd’hui ?

➌ Miséricorde pour les frères et les soeurs. Quelles difficultés rencontrées ? Quelles joies reçues ?

➍ Comment témoigner la miséricorde auprès des personnes malades et/ou souffrantes ?

Les remontées ont été riches et clôturées par un chant qui a montré comment nos cinq sens révèlent la miséricorde du Père : • Les oreilles : permettent d’écouter la Parole de Dieu, de faire silence pour accueillir la parole de l’autre, du malade. Nous avons une langue et deux oreilles pour entendre, écouter deux fois plus que parler…

• Le regard : regard du Christ se pose partout. Quel est mon regard sur la fin de vie ?...

• Le toucher : Jésus touche et se laisse toucher (attention aux touchers non chastes). Le toucher se doit d’être délicatesse… • L’odeur : notre vie peut transpirer la bonne odeur du Christ, le parfum de vie…

• Le goût : de la miséricorde. C’est le lieu de l’échange. Il faut prendre le temps. Attention à la langue de vipère qui blesse l’autre…

Père Robert-Marie a conclu son propos par cette invitation : Prenons le temps d’un regard juste, d’une belle écoute, d’une proximité touchante, du sens des autres, du goût du partage et alors le peuple martiniquais sera guéri ; et par cette prière EPHATA : ouvre-nous, Seigneur, à ta miséricorde et nous serons ouverts à la miséricorde de Dieu.

Comité de la Pastorale de la santé ■

A retrouver  dans Eglise en Martinique N°679

La rencontre avait pour objectifs d’améliorer l’administration du sacrement de l’Eucharistie aux malades et de former les ministres aux gestes et attitudes à avoir.

Qu’est-ce que le S.E.M. ?

C'est un service paroissial sous la responsabilité du curé, relié à la Pastorale de la Santé. Il est constitué d’équipes de chrétiens bénévoles qui visitent toute personne malade, en situation de handicap, âgée ou isolée qui le désire, soit à domicile, soit dans les maisons de retraite ou foyerslogement qui sont sur le territoire paroissial. Les visiteurs répondent à l’appel du Christ : « J’étais malade et vous m’avez visité. » (Mt 25, 36)

Après la messe présidée par le père Robert-Marie Beaufour, prêtre délégué à la Pastorale de santé et aumônier du CHUM, au cours de laquelle il a exhorté à vivre les 5 essentiels de la vie du disciple missionnaire pour croître spirituellement, le responsable diocésain de la Pastorale, Franck Smith, a débuté la formation par un rappel des rôles et missions des différents services de la Pastorale diocésaine.

La matinée s’est poursuivie par l’enseignement du père Robert-Marie sur le thème : « Martinique, oasis de miséricorde. Comment nos sens révèlent-ils la miséricorde du Père en Martinique » Un rappel a été fait sur le mot de notre archevêque lors de la fête de la divine miséricorde le dimanche après Pâques : « Je reçois, je vis, je fais miséricorde dans la puissance du Saint-Esprit. Que chacun se détache de la blessure de son coeur pour considérer la blessure de l’autre. C’est difficile, mais c’est l’unique voie possible vers la Vraie Vie. » Après cette introduction, les participants sont partis en carrefours.

Chaque groupe a réfléchi sur une des quatre questions suivantes :

➊ Miséricorde. Qu’évoque ce mot pour nous ? Avons-nous une expérience de miséricorde à partager ?

➋ Qu’évoque l’expression Miséricorde divine » pour nous et pour le monde d’aujourd’hui ?

➌ Miséricorde pour les frères et les soeurs. Quelles difficultés rencontrées ? Quelles joies reçues ?

➍ Comment témoigner la miséricorde auprès des personnes malades et/ou souffrantes ?

Les remontées ont été riches et clôturées par un chant qui a montré comment nos cinq sens révèlent la miséricorde du Père : • Les oreilles : permettent d’écouter la Parole de Dieu, de faire silence pour accueillir la parole de l’autre, du malade. Nous avons une langue et deux oreilles pour entendre, écouter deux fois plus que parler…

• Le regard : regard du Christ se pose partout. Quel est mon regard sur la fin de vie ?...

• Le toucher : Jésus touche et se laisse toucher (attention aux touchers non chastes). Le toucher se doit d’être délicatesse… • L’odeur : notre vie peut transpirer la bonne odeur du Christ, le parfum de vie…

• Le goût : de la miséricorde. C’est le lieu de l’échange. Il faut prendre le temps. Attention à la langue de vipère qui blesse l’autre…

Père Robert-Marie a conclu son propos par cette invitation : Prenons le temps d’un regard juste, d’une belle écoute, d’une proximité touchante, du sens des autres, du goût du partage et alors le peuple martiniquais sera guéri ; et par cette prière EPHATA : ouvre-nous, Seigneur, à ta miséricorde et nous serons ouverts à la miséricorde de Dieu.

Comité de la Pastorale de la santé ■

A retrouver  dans Eglise en Martinique N°679

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