AN TJÈ LÉGLIZ-LA "Pentecôte 2025"


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lundi 12 mai 2025
Diocèse de Martinique

À la suite du Congrès Mission et du séminaire d’entrée en Carême, le diocèse nous invite à une journée de joie et de communion, le dimanche 8 juin, sur le stade Pierre-Aliker. Le père Gilles Aïzo, vicaire épiscopal, nous en dit plus.

➊ Avons-nous eu un retour sur le Congrès Mission ainsi que sur le séminaire d’entrée en Carême ?

 De nombreux chrétiens se sont engagés à la suite du Congrès Mission. Ils ont pu découvrir la richesse de notre diocèse, notamment au village. Le séminaire d’entrée en Carême fut une première. Les chrétiens ont été marqués par cette unité. Le peuple de Dieu a ressenti un diocèse uni autour d’une même mission, autour de la Parole de Dieu. Tout cela a été concrétisé par la messe d’action de grâce que j’ai eu l’honneur de célébrer le mercredi 30 avril pour les bénévoles. Ils étaient tous présents. Cela signifie qu’ils ont été touchés intérieurement.

➋ Quel est le but de cette fête de la Pentecôte ? Qui y est attendu ? Quel est le message que vous souhaitez faire passer ?

Tous les baptisés, et même ceux qui ne le sont pas, sont attendus : ceux qui sont à la recherche de Dieu, ceux qui ne sont pas encore chrétiens et qui souhaitent faire une expérience de l’Esprit Saint. Nombreux sont ceux qui mettent l’accent sur la confirmation. Mais le message principal est : le diocèse envoie en mission. Vingt-trois mille personnes remplies de l’Esprit Saint sont envoyées pour transformer notre île, pour parler de l’amour de Jésus. Y sont évidemment inclus les futurs confirmés. Monseigneur va nous exhorter, nous encourager, afin que nous puissions partir annoncer Jésus à l’humanité. Nous sommes invités à enlever les cendres qui couvrent la braise de l’Esprit Saint et à lui permettre de souffler sur la Martinique.

❸ Qu’est-ce qui fera que ces personnes s’engageront ce 8 juin ?

L’Esprit agit quand il veut et comme il veut. L’objectif est de semer. Il ne faut pas oublier la dimension missionnaire liée à notre foi. Si cette foi n’est pas proclamée, n’est pas partagée, il manque quelque chose. C’est le moment d’oublier les velléités, les peurs. Il ne faut pas résister et il faut s’engager pour le Seigneur. La mission n’est pas nécessairement de passer dans les rues pour parler de Jésus. Chacun va agir selon son charisme. Chacun doit faire briller son charisme pour notre Église.

❹ Comment une telle manifestation se prépare-telle ?

Les inscriptions se font en ligne, car il est nécessaire de connaître le nombre de personnes susceptibles d’être présentes sur le stade. Des affiches sont disponibles dans les paroisses, sur lesquelles on peut flasher le QR code. Nous demandons à ceux qui le peuvent d’aider les personnes qui rencontrent des difficultés pour s’inscrire. Des permanences pourront être tenues dans les paroisses.

❺ Avez-vous fait appel aux différents mouvements ?

Oui, tout à fait. Nous avons mobilisé la pastorale des groupes spirituels afin de commencer à prier pour la manifestation. La pastorale des artistes nous proposera un concert. La pastorale de la liturgie est également mobilisée pour l’organisation de la confirmation. Il est à noter qu’une neuvaine préparatoire se tiendra dans toutes les paroisses. Une intention sera proposée pour la prière universelle des messes dominicales. Il revient aux curés d’expliquer l’événement aux confirmands. C’est un événement diocésain et, si tout le monde joue sa partition, nous arriverons à faire quelque chose de merveilleux pour la Martinique.

❻ Pourquoi une confirmation sur le stade ?

Notre archevêque a été consacré au stade il y a dix ans. Le lieu n’empêche pas l’Esprit Saint d’agir. Tout s’inscrit dans une progression : du Congrès Mission au séminaire d’entrée en Carême et maintenant, la Pentecôte. Lorsque le Pape se déplace, de grandes manifestations se tiennent dans les stades. Cela nous oblige à quitter nos zones de confort. Ouvrons-nous à l’Esprit Saint et il fera son oeuvre.

La Martinique deviendra-t-elle terre de mission après ces trois manifestations ?

 C’est le Seigneur qui agit. Le plus important est de semer. Et Dieu fera son oeuvre.

Propos recueillis par Nicole Chésimar ■

Article du n°701 d'Eglise en Martinique

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