Pour le Saint-Père, « il est nécessaire de mettre la dignité de la personne humaine au centre de chaque perspective et de chaque action ».
S’il est une dimension existentielle de l’Église, c’est bien celle de la charité. Et il y en a besoin « dans les situations de précarité matérielle et spirituelle, spécialement celles liées au chômage ». Après s’être adressé au monde du travail un peu plus tôt dans la matinée, le Pape a insisté sur la « responsabilité des institutions, du monde de l’entreprise et de la finance » dans ce domaine. « La dignité de la personne humaine doit être au centre », et « Les autres intérêts, même s’ils sont légitimes, sont secondaires car la personne humaine a été créée à l’image de Dieu. »
Au niveau ecclésial, c’est la charité qui pousse l’Église à s’occuper « des situations qui en ont le plus besoin, à être attentionnée envers les petits et les exclus », que ce soit dans le cadre familial, ou paroissial et professionnel. « Le témoignage de la charité est la meilleure voie pour l’évangélisation », parce qu’ainsi « la communauté chrétienne cherche à diffuser dans la société ce supplément d’âme qui permet de regarder au-delà et d’espérer ».
La seconde dimension de l’Église, est celle de la liberté que Dieu lui a donné, liberté qui la libère « du péché, de l’égoïsme dans toutes ses formes ; la liberté de se donner et de le faire avec joie ». C’est pourquoi les fidèles doivent « se servir les uns les autres », car ainsi, « le Seigneur nous libère de l’ambition et des rivalités qui minent l’unité de la communion. Il nous libère aussi de la méfiance et de la tristesse », si « dangereuse » car elle nous abat complètement.
C’est sur cette invitation à la joie malgré les épreuves que le Pape a terminé cette homélie !