Pour le Saint-Père, il s’agit d’ « un événement au-delà des frontières linguistiques, culturelles ou nationales ». Ce mondial est une « fête sportive », mais l’espérance du Pape est qu’elle soit également « une fête de la solidarité entre les peuples ». Cela présuppose cependant que ces parties de football soient prises pour ce qu’elles sont : « un jeu, une occasion de dialoguer, de compréhension, un enrichissement réciproque ».
En effet, le football n’est pas seulement un divertissement, c’est une école de paix. Le sport exalte des valeurs qui promeuvent le bien commun : persévérance, loyauté, amitié et partage. Dans son message en portugais, le Pape tient à mettre en lumière « trois leçons » clé de la pratique sportive : l’entraînement, le « fair play » et le respect de l’adversaire.
L’entraînement est nécessaire si l’on veut obtenir des résultats importants. De la même façon, des sacrifices sont nécessaires pour « grandir en vertu ». Le « fair-play » permet de dépasser l’individualisme. Pour jouer en équipe, il faut d’abord « penser au bien du groupe » et abolir tout « racisme, égoïsme, intolérance et exploitation de l’autre ». Ce sont des « obstacles au succès ». Enfin, poursuit le Pape, le football peut enseigner une autre leçon importante pour la construction de la paix : le respect dû à son adversaire, car sur un terrain de foot comme dans la vie, « personne ne gagne jamais tout seul » !
« Et s’il est vrai qu’à la fin de ce mondial, une seule équipe nationale pourra lever la coupe au ciel comme vainqueur, si nous apprenons les leçons que nous enseignent le sport, nous serons tous vainqueurs renforçant les liens qui nous unissent », affirme encore e Pape.
Assurant organisateurs et participants de ses prières, le Pape espère enfin que cette coupe du monde se déroule dans la « sérénité et la tranquillité, toujours dans le respect réciproque, dans la solidarité et la fraternité entre les hommes et les femmes qui se reconnaissent comme les membres de l’unique famille humaine »