« Écoute, Israël ! » (Dt 6,4), ordonne Dieu au peuple de la première Alliance à qui il parle par les prophètes. Ces paroles, transmises de génération en génération, répétées aux fils et aux fils des fils (Dt 4,9), ont été retranscrites dans ces Livres. Surtout, « le Verbe s’est fait chair » (Jn 1,14). La Parole s’est incarnée dans le sein de la Vierge Marie. « Bienheureuse celle qui a cru en la Parole qui lui a été dite de la part du Seigneur » (Lc 1,45), Celle qui « conserva en son cœur tout ce qu’elle voyait et entendait » (Lc 1,51) et devint, par la volonté de Dieu, le modèle et la mère de tous les amoureux de la Parole de Dieu. D’après la Bible, pour comprendre l’enseignement de Jésus, il faut être un « disciple bien-aimé » : reposer sa tête sur le côté du Christ (Jn13,23) et prendre Marie pour Mère (Jn 19,23).
Les Apôtres, premiers détenteurs de la Bonne Nouvelle, ont été « ses témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1,8). Leurs disciples ont recueilli leur témoignage et l’ont mis par écrit pour qu’il soit la norme de notre foi (2 Tm 3,10). C’est la Parole de Dieu qui a convoqué et façonné l’Eglise. Ainsi, depuis 2000 ans, elle est transmise sans souillure dans et par le peuple guidé par les évêques, successeurs des Apôtres. Même à travers les vicissitudes, les drames et les crimes de l’Histoire, elle a retenti jusque chez nous dans la Caraïbe… Et Dieu s’est manifesté. Mais la Bible ne donne de fruits que si elle est reçue et lue en Eglise, en communion avec les pasteurs légitimes, le pape, les évêques et leurs collaborateurs, les prêtres. Coupée de cette tradition voulue par Dieu, la Bible peut nourrir un orgueil chez ceux qui s’arrogent le droit de l’interpréter par euxmêmes (Mt 23,13-32). Le diable luimême a tenté de le faire avec le Christ au désert (Lc 4,10) !
Le Livre des Saintes Écritures est offert par la communauté des disciples pour transmettre fidèlement cette Parole. Il a montré sa fécondité dans la vie des croyants, des familles et des assemblées, pour guérir les cœurs, réconcilier les hommes divisés, chasser les démons, illuminer les âmes, répondre aux questions de ceux qui doutent, apprendre à aimer et à pardonner à son prochain et retrouver le chemin de l’amour de Dieu de tout son cœur et de toute son âme. Lire la Bible en Eglise, c’est devenir membre d’une famille de disciples missionnaires.
Familles, communautés, PCE, groupes de prière, chorales, équipes, mouvements ou associations ne portent du fruit que s’ils se nourrissent de la Parole ! Désormais, que les textes proclamés à la messe le soient aussi dans les maisons, que les papas et mamans les lisent à leurs enfants, que les disciples missionnaires évangélisent. Que la Parole rappelle, dans nos chambres, nos salons, nos sacs à dos ou nos voitures, que Dieu s’adresse à nous à chaque instant. Que les compositeurs s’en inspirent, que les priants y trouvent les expressions justes pour s’adresser à Dieu, que les groupes y fondent leurs échanges, que les curieux y trouvent la sagesse… Que la BEN devienne la base de l’animation pastorale de tous les responsables et l’ouvrage commun de nos familles !
Ainsi soit-il !
+ Fr David Macaire, Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France
« Écoute, Israël ! » (Dt 6,4), ordonne Dieu au peuple de la première Alliance à qui il parle par les prophètes. Ces paroles, transmises de génération en génération, répétées aux fils et aux fils des fils (Dt 4,9), ont été retranscrites dans ces Livres. Surtout, « le Verbe s’est fait chair » (Jn 1,14). La Parole s’est incarnée dans le sein de la Vierge Marie. « Bienheureuse celle qui a cru en la Parole qui lui a été dite de la part du Seigneur » (Lc 1,45), Celle qui « conserva en son cœur tout ce qu’elle voyait et entendait » (Lc 1,51) et devint, par la volonté de Dieu, le modèle et la mère de tous les amoureux de la Parole de Dieu. D’après la Bible, pour comprendre l’enseignement de Jésus, il faut être un « disciple bien-aimé » : reposer sa tête sur le côté du Christ (Jn13,23) et prendre Marie pour Mère (Jn 19,23).
Les Apôtres, premiers détenteurs de la Bonne Nouvelle, ont été « ses témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1,8). Leurs disciples ont recueilli leur témoignage et l’ont mis par écrit pour qu’il soit la norme de notre foi (2 Tm 3,10). C’est la Parole de Dieu qui a convoqué et façonné l’Eglise. Ainsi, depuis 2000 ans, elle est transmise sans souillure dans et par le peuple guidé par les évêques, successeurs des Apôtres. Même à travers les vicissitudes, les drames et les crimes de l’Histoire, elle a retenti jusque chez nous dans la Caraïbe… Et Dieu s’est manifesté. Mais la Bible ne donne de fruits que si elle est reçue et lue en Eglise, en communion avec les pasteurs légitimes, le pape, les évêques et leurs collaborateurs, les prêtres. Coupée de cette tradition voulue par Dieu, la Bible peut nourrir un orgueil chez ceux qui s’arrogent le droit de l’interpréter par euxmêmes (Mt 23,13-32). Le diable luimême a tenté de le faire avec le Christ au désert (Lc 4,10) !
Le Livre des Saintes Écritures est offert par la communauté des disciples pour transmettre fidèlement cette Parole. Il a montré sa fécondité dans la vie des croyants, des familles et des assemblées, pour guérir les cœurs, réconcilier les hommes divisés, chasser les démons, illuminer les âmes, répondre aux questions de ceux qui doutent, apprendre à aimer et à pardonner à son prochain et retrouver le chemin de l’amour de Dieu de tout son cœur et de toute son âme. Lire la Bible en Eglise, c’est devenir membre d’une famille de disciples missionnaires.
Familles, communautés, PCE, groupes de prière, chorales, équipes, mouvements ou associations ne portent du fruit que s’ils se nourrissent de la Parole ! Désormais, que les textes proclamés à la messe le soient aussi dans les maisons, que les papas et mamans les lisent à leurs enfants, que les disciples missionnaires évangélisent. Que la Parole rappelle, dans nos chambres, nos salons, nos sacs à dos ou nos voitures, que Dieu s’adresse à nous à chaque instant. Que les compositeurs s’en inspirent, que les priants y trouvent les expressions justes pour s’adresser à Dieu, que les groupes y fondent leurs échanges, que les curieux y trouvent la sagesse… Que la BEN devienne la base de l’animation pastorale de tous les responsables et l’ouvrage commun de nos familles !
Ainsi soit-il !
+ Fr David Macaire, Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France
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