« Respecte, défends, aime et sers la vie, toute vie humaine ! C'est seulement sur cette voie que tu trouveras la justice, le développement, la liberté véritable, la paix et le bonheur ! »
Ce vibrant appel de saint Jean-Paul II, dans son encyclique Evangelium vitae, est d’une brulante actualité. Réaffirmer la valeur fondamentale de la vie humaine et son inviolabilité, se mobiliser pour la protection de la dignité humaine, en toute circonstance, est une urgence de nos jours où les attentats contre la vie humaine se présentent comme des conquêtes positives de la liberté individuelle, voire de la compassion.
En France, les projets d’inscrire l’avortement dans la Constitution et de légaliser la mort provoquée par euthanasie et/ou suicide assisté, témoignent d’une tragique éclipse du sens de la vie. La vie n’est plus appréhendée comme un don de Dieu, mais comme un simple matériau biologique dont l’homme, qui s’érige en maître de la vie et de la mort, entend disposer librement. Révéler les multiples atteintes contre la vie humaine, anciennes et nouvelles, dont les consciences obscurcies ont peine à mesurer l’étendue et la gravité et identifier nos propres connivences avec une vision matérialiste et hédoniste prégnante dans nos sociétés où la « force de la raison » peine à se substituer aux « raisons de la force » pour protéger les plus faibles.
Mais le fondement d’une Pastorale de la vie n’est pas que dénonciation et renonciation à la culture de mort ; elle est d’abord une annonce de la bonne nouvelle, de l’Evangile de la vie. « Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. »
Ainsi, loin de succomber à l’accablement face aux puissances de la mort, forts de la foi au Fils de Dieu venu parmi les hommes « pour qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance », nous avons à nous engager en réponse à l’interpellation de Dieu « Qu’as-tu fait de ton frère ? ». Notre monde a plus que jamais soif de signes d'espérance de la part de chrétiens entretenant humblement et avec gratitude ce sentiment d'être le peuple de la vie et pour la vie. Le pape François nous a rappelé que « pour l’Eglise, la défense de la vie n’est pas une idéologie, c’est une réalité, une réalité humaine qui touche tous les chrétiens, précisément parce que chrétiens et parce qu’humains. Cette vie que nous sommes appelés à promouvoir et à défendre n’est pas un concept abstrait, mais se manifeste toujours dans une personne en chair et en os : un enfant venant d’être conçu, un pauvre marginalisé, un malade seul et découragé ou en phase terminale, une personne qui a perdu son travail ou qui ne réussit pas à en trouver, un migrant rejeté ou marginalisé... ».
Redécouvrir le vigoureux message de saint Jean-Paul II sur la vie et de la Vie en la personne de Jésus-Christ, se laisser travailler à partir de ces aspects par les Écritures, est un enjeu majeur pour notre temps. Comment j’accueille le Verbe de Vie dans ma vie, comment je le manifeste dans mon travail, mes engagements ecclésiaux ou associatifs, mes relations familiales, amicales ? Comment je défends la dignité de toute personne humaine, à tous les moments et en toutes les déclinaisons de sa vie, surtout dans les circonstances de l’existence où elle se fait plus vulnérable ? Comment je m’implique « pour que grandissent la justice et la solidarité, et que s'affirme une nouvelle culture de la vie humaine, pour l'édification d'une authentique civilisation de la vérité et de l'amour » ?
Dr Eliane Catorc ■
« Respecte, défends, aime et sers la vie, toute vie humaine ! C'est seulement sur cette voie que tu trouveras la justice, le développement, la liberté véritable, la paix et le bonheur ! »
Ce vibrant appel de saint Jean-Paul II, dans son encyclique Evangelium vitae, est d’une brulante actualité. Réaffirmer la valeur fondamentale de la vie humaine et son inviolabilité, se mobiliser pour la protection de la dignité humaine, en toute circonstance, est une urgence de nos jours où les attentats contre la vie humaine se présentent comme des conquêtes positives de la liberté individuelle, voire de la compassion.
En France, les projets d’inscrire l’avortement dans la Constitution et de légaliser la mort provoquée par euthanasie et/ou suicide assisté, témoignent d’une tragique éclipse du sens de la vie. La vie n’est plus appréhendée comme un don de Dieu, mais comme un simple matériau biologique dont l’homme, qui s’érige en maître de la vie et de la mort, entend disposer librement. Révéler les multiples atteintes contre la vie humaine, anciennes et nouvelles, dont les consciences obscurcies ont peine à mesurer l’étendue et la gravité et identifier nos propres connivences avec une vision matérialiste et hédoniste prégnante dans nos sociétés où la « force de la raison » peine à se substituer aux « raisons de la force » pour protéger les plus faibles.
Mais le fondement d’une Pastorale de la vie n’est pas que dénonciation et renonciation à la culture de mort ; elle est d’abord une annonce de la bonne nouvelle, de l’Evangile de la vie. « Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. »
Ainsi, loin de succomber à l’accablement face aux puissances de la mort, forts de la foi au Fils de Dieu venu parmi les hommes « pour qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance », nous avons à nous engager en réponse à l’interpellation de Dieu « Qu’as-tu fait de ton frère ? ». Notre monde a plus que jamais soif de signes d'espérance de la part de chrétiens entretenant humblement et avec gratitude ce sentiment d'être le peuple de la vie et pour la vie. Le pape François nous a rappelé que « pour l’Eglise, la défense de la vie n’est pas une idéologie, c’est une réalité, une réalité humaine qui touche tous les chrétiens, précisément parce que chrétiens et parce qu’humains. Cette vie que nous sommes appelés à promouvoir et à défendre n’est pas un concept abstrait, mais se manifeste toujours dans une personne en chair et en os : un enfant venant d’être conçu, un pauvre marginalisé, un malade seul et découragé ou en phase terminale, une personne qui a perdu son travail ou qui ne réussit pas à en trouver, un migrant rejeté ou marginalisé... ».
Redécouvrir le vigoureux message de saint Jean-Paul II sur la vie et de la Vie en la personne de Jésus-Christ, se laisser travailler à partir de ces aspects par les Écritures, est un enjeu majeur pour notre temps. Comment j’accueille le Verbe de Vie dans ma vie, comment je le manifeste dans mon travail, mes engagements ecclésiaux ou associatifs, mes relations familiales, amicales ? Comment je défends la dignité de toute personne humaine, à tous les moments et en toutes les déclinaisons de sa vie, surtout dans les circonstances de l’existence où elle se fait plus vulnérable ? Comment je m’implique « pour que grandissent la justice et la solidarité, et que s'affirme une nouvelle culture de la vie humaine, pour l'édification d'une authentique civilisation de la vérité et de l'amour » ?
Dr Eliane Catorc ■
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